L'Atelier du Serpent Rouge

Les sénateurs consommateurs Patrice C.   Il s’en faut d’un train qui leur est propre qu’une décision émanant du Sénat fasse bouger les lignes économiques de la société. La vénérable institution, caution morale de l’Etat, par la voix de quelques-uns de ses membres, a émis l’intention de s’intéresser de près à la vie quotidienne des Français sous l’aspect surprenant d’une volonté de réglementer la durée de vie des appareils électroménagers. L’inattendu le dispute à l’opportunité. Que de vénérables et estimables représentants et observateurs de la marche du pays en viennent à se soucier des affres ménagères des Français, cela interpelle. La démarche, pour inattendue qu’elle soit, n’en est pas moins justifiée lorsqu’on considère l’existence bien réelle des soucis de cuisine et de salon familial qui concernent tout un chacun. Surprise et étonnement peuvent après tout se justifier, bien que le décalage, venant du Sénat, relève de l’interrogation. Face à cette dé

C’est la journée du patrimoine… Patrice C.   Découvrez-vous, avouez, pliez-vous à l’ordre présidentiel et étalez vos richesses ou votre pauvreté relative. Zorro a décidé de faire quelque chose, il le faut… après Jules César au Mali, on a Jack l’Eventreur de vie la privée, alors, va pour la transparence ! On va vous visiter comme un bâtiment national, vous reluquer, vous soupeser et peut-être rigoler. Une chose reste certaine, seules les mauvaises langues, les frustrés, les jaloux, les «  bas de plafond  », dont la presse se fait le chantre, y trouveront ce qu’ils cherchent. Pour le reste, quid de l’avenir du pays ? Avant d’aller reluquer sous les tapis et regarder par les trous de serrure, allons donc demander ce à quoi nous avons droit : des résultats pour le pays. La première question reste le bénéfice que les hommes et femmes politiques tirent de leur rente de situation. Des salaires mirobolants, des avantages acquis et en voie d’acquisition tous les jours.

Vécu sportif, Patrice C.   Finalement, l'intensité de la journée ne se passait pas à l'Elysée avec Zorro, mais le soir avec les footeux. L'enthousiasme est intact pour les seconds. Pour les premiers, il faudra encore rêver !   —     O – 15 e mn : on n’arrive pas à sortir la balle de notre moitié de terrain et on subit tels les marins pris dans la tempête.   —     15 e – 30 e  : la tendance s’est inversée beaucoup d’occasions parisiennes paris est très dangereux mais tombe sur un très bon gardien espagnol. —     30 e – 45 e  : c’est un super match avec un gros PSG qui domine il ne manque que la réussite devant le but. Mi-temps. —     Et si ça fait 0 - 0 ? —     Pour se qualifier paris doit gagner par 2 buts d’écart donc il leur faut minimum 2 – 0. —    GOALLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL POUR LE PSG. —     Egalisation par le Barça. —     Faut en mettre 3. —     C mort dans 2 min. c’est fini on pourra di

Profession : commentateur, Par Patrice C.   Tel le montreur d'ours faisant admirer sa bête, les médias exhibent leurs commentateurs. Ledit commentateur doit, bien sûr, avoir acquis des lettres de noblesse inattaquables et baigner dans une aura médiatique à la hauteur de la démonstration demandée. C'est ainsi que l'on économise sur le poste de journaliste spécialisé. Car il en va de la formation de journaliste de divulguer, vulgariser et surtout porter à la connaissance du plus grand nombre ce que justement tout le monde ne peut pas aborder. Son métier initial est de se renseigner et de corroborer par l'interview les teneurs de la chose à faire passer dans le public. Comme tout un chacun, le journaliste n'a pas la science infuse. Faisant donc d’une pierre deux coups, les médias ajoutent la caution à la prestation gratuite. Il faut aussi reconnaître, qu’en dehors de l’interview rituelle accordée lors de la remise du prix Nobel, peu de ces é

Métier : politique, Par Patrice C.   Il n'y a pas de sot métier… voire ! Il n'y a pas non plus que des professions. Si l'on se réfère au Larousse, nous apprenons que métier : n. m. 1- Occupation manuelle ou mécanique qui permet de gagner sa vie. 2- Profession quelconque considérée relativement au genre de travail qu'elle exige. 3- Savoir-faire, habileté acquise dans l'exercice d'un métier. Profession : n. f. 1- activité rémunératrice exercée habituellement par quelqu'un. 2- Corps constitué par tous ceux qui exercent le même métier. D'où il ressort qu'il n'est pas question d'éthique ou de déontologie, mais juste d'habitude et de pratique. Les compétences étant des capacités acquises, on verra plus tard… On ne parle pas non plus de formation. En somme, il s'agit dans les deux cas de "job" selon la formule a nglo-américaine. C'est-à-dire plus ou moins un passe-temps qui rapporte de quoi v

A la niche ! Par Patrice C.   Il est urgent d'en arriver à une assemblée constituante et à une nouvelle République " reliftée ", nettoyée de ses scories. Nous n'avons que trop tardé avant que le pétard mouillé ne finisse par nous exploser à la figure. Il nous faut retrouver une dignité républicaine. Le ménage, s'il ne change rien aux structures a au moins le mérite de nettoyer et de rendre présentable l'intérieur et son contenu. La retouche cosmétique ne peut plus suffire aux besoins et faire face aux dégradations de tous ordres qui sévissent depuis trop longtemps. C'est d'un ramonage dont nous avons besoin. Que la place soit nette avant d'entreprendre une quelconque reconquête et réhabilitation de ce qui, à l'évidence, est pourri. Le spectacle est par trop évident, agressif, pitoyable. Ce sont les décors, les rideaux et le personnel qu'il faut changer et faire table rase. Il ne faut évidemment

Apathie, à la tienne ! Par Patrice C. Il est clair, à la lecture « apathique » de l’affaire Cahuzac, que RTL (première radio populaire) et Canal + (première télé bobo), ne se grandissent pas d’avoir recours, non pas aux compétences, mais tout au plus aux services de J.-M. Apathie. Dès lors qu’on se penche sur le « sujet », et compulsant ce qui en est dit depuis pas mal de temps déjà, on en arrive à la constatation que c’eût pu être pire si le Figaro lui avait également servi la soupe… Il faut croire qu’il y a des limites. Tout bien considéré, il suffit de peu de temps pour savoir et connaître l’individu à qui l’on a à faire. Fer de lance et lancier lui-même de la horde des éditocrates français sévissant dans un milieu que la déontologie — si chèrement acquise — récuse, celui qui ose taxer Médiapart de « barbarie et de totalitarisme » se doit de recevoir, sous l’effet boomerang, le compliment, lui qui n’a guère connu qu’un journalisme de peu d’envergure autre que celui

Drôle d'odeur, Par Patrice C.   Une chanson disait que le premier qui dit la vérité doit être exécuté. Cahuzac n'est pas le premier, mais le dernier à la dire. Que risque-t-il, à vrai dire, on s'en fout ! Mis à l'index par le président de la République et le Premier ministre, il n'a pas été désigné à la vindicte populaire mais à l'indignation nationale.   Il fera d ésormais parti du cercle très fermé des indignes de la République et son nom sera utilisé sans précaution de politesse, n'ayant désormais au mieux droit qu'à un article assez indéfini le désignant comme "le" Cahuzac. Cette triste tranche de vie de la République aura permis au Premier ministre de saluer le courage et la légitimité de la presse libre et indépendante, alors qu'elle était vouée aux gémonies populacières de « la droite la plus bête du monde ». Il sera donc prouvé que fouiller dans les poubelles de la République peut être digne. La ca