Articles

Affichage des articles du mai, 2014

Marine, une bonne chance pour du papier avant le Brésil, par Patrice C

Etat ( provisoire ) des lieux. Ah, ils ont beau jeu les spectateurs passifs du journalisme, d'assimiler parler vrai et populisme ! S'il fallait parler " noble " ils seraient les premiers exclus tant leur phraséologie et leur diction laisse à désirer, empêtrés qu'ils sont dans des explications qui n'en sont pas et des aventures verbales sans lendemain. Il faudrait donc parler le " correct de presse ", à l'image, au son des dépositaires et propriétaires de la non-aventure de l'information politique, de ses hésitations, approximations et dictions incontrôlées et quelque peu aléatoires. Le parler franc est d'origine simple, ouvrière, roturière. Il a l'énorme avantage de ne pas rater sa cible et de resituer les débats à leur juste niveau : celui d'être compris immédiatement et sans périphrase ou conditionnel précautionneux. Amen ! Le périple médiatico-politique ( qui tombe bien pour les phraseurs ci-dessus ) continue dans le

Ubuesque "um-paysage" ou l'art de la pratique de l'humour

Image
Retour sur deux déclarations « Umpesques ».   A l’heure de la reprise des cours en maternelles, le bureau politique, cénacle des «  grands élus  » et personnalités de première bourre de l’Ump, se réunit-il mardi matin pour évaluer la situation française ? Non, c’est le capharnaüm au sein du parti, les biftons qui circulent, surtout par les jeux d’écriture, la compta et l’apparence extérieure de la «  boîte  »… ses cadres, sa direction et son super dirlo qui occupent le devant de la scène. Copé doit payer. Les flingues sont prêts depuis la veille au soir. Philippe Briand, trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy, a selon moi porté haut le pompon du Polichinelle par un argumentaire bâti sur un point : il n’a «  jamais demandé d'imputer des dépenses de campagne sur le compte de l'UMP  », ajoutant en sus qu'il était sûr de la provenance de toutes ses recettes, ponctuant devant les caciques du parti : «  Cette fois-ci, y avait plus de Bettencourt !  ». Lapsus, évid

Où en est la France (est-elle mûre pour expérimenter un autre régime ?), par Patrice C.

Image
La France en situation bloquée. Nous sommes à la croisée des chemins . L'avenir politique de la France se dessine de plus en plus clairement. Les diverses occasions qui viennent de nous être proposées de définir la France de demain n'ont pas tournées à l'avantage de la démocratie ( la vraie ) et du républicanisme. Il ne faut pas en chercher des explications approximatives qui se veulent avant tout normatives et dilatoires. Il s'avère à l'évidence que la prise en compte de leurs responsabilités par les Français d'abord et leurs édiles politiques ensuite n'est ni effective, ni suffisamment réaliste pour que l'avenir ne s'affirme pas d'une façon certaine dans la perspective qui s'est dessinée lors des élections européennes. Il faut aborder la situation plus en amont de sa construction politique, remonter le temps depuis sa source et l'origine de son instauration pour en tirer la leçon compréhensible à défaut d'être profitab

Et le FN... sert Hollande à Bruxelles

Et voici le billet le plus court que je rédigerai jamais plus sur LSR : électeur Français, tu as raison de voter FN. La mine grave, la stature renfrognée, désireux d’en découdre pour faire valoir la voix de la France, François Hollande président est arrivé fort tôt à Bruxelles au tour de table informel des chefs d’Etat et/ou chefs de gouvernements européens pour tirer les enseignements du scrutin si commenté depuis dimanche. Son message est simple, il l’a communiqué avec force : « L’Europe devra entendre ce qu’il s’est passé en France ». Voter FN serait-il une des solutions institutionnelles par votation pour que le bas-peuple se fasse un tantinet écouter ? LSR  

De l'impatience brouillon d'un pays-foutoir, par Patrice C.

Prendre son mal en patience. Il n'est plus temps de " radiographier " le FN ou de le décortiquer, de l'analyser, de le soupeser, tout cela éventuellement pour mieux le connaître et finalement l'accepter, ce dont nous n'aurons pas le choix. Il est juste temps de se faire à l'idée qu'on va devoir vivre avec ! Les choses sont dites et les carottes sont cuites. Prenons notre courage à deux mains et préparons nous. Il ne sera bientôt plus temps de dire " il faut se battre ", ce sera trop tard, trop en retard. Le FN a bénéficié de nombreuses complicités ? Bien sûr ! Y compris des autres politiques , des banquiers pour qui l'argent n'a pas d'odeur d'où qu'il vienne ( même des nazis et des assassins africains ). Les Français se sont fait avoir par le système politique. La pseudo-démocratie, à force d'être celle de tout le monde, n'est plus celle de personne. Depuis le temps que l'on rebat les oreilles avec l

Nous sommes tous des Copé, par Patrice C.

Image
Arrêtez tout ! Je l'ai déjà dit, mais là, je suis à bout ! Pas vous ? Si vous avez encore un peu de conscience personnelle, de dignité, vous devez être dans le même état. Qu'est-ce que c'est que cette pétaudière ? Je dois dire que je ne m'y attendais pas à ce qu'on apprenne le lendemain des élections européennes la découverte de l'escroquerie de l'ineffable Sarkozy secondé par Copé… Encore une ? C'est pas croyable ! C'est une blague ? On est dans un thriller  ? Demain matin, vont-ils s'égorger à l'UMP ? Chiche ! La Police va-t-elle les emmener pour mieux les protéger et préserver les preuves et les coupables ? Hollande et Valls savaient-ils et ne nous ont-ils pas tenus au courant pour ne pas voir le score du FN partir comme une fusée vers des chiffres stratosphériques ? On nous dupe, on nous roule, on nous vole ! C'est de pire en pire ! De quoi ce pays a-t-il l'air ? Nous sommes revenus aux pires années de l'OAS, des rés

Et la suite d'un soir électoral, par Patrice C.

L'obligation de résultats immédiats. Bien que quelque peu (!) désabusé par la politique telle qu'elle est pratiquée et par les personnels qui la servent, il faut bien admettre et reconnaître que l'impact a été violent. Toute distanciation que l'on puisse mettre entre les événements et le vécu, la réalité est brutale et le résultat difficile à admettre. Vivre sous le règne de plus en plus prégnant du FN, cela faisait rire. La provocation pouvait même être objet de dérision et d'humour noir. Prendre en pleine volée la réalité de la chose, sa concrétisation, en est une autre. La pilule que l'on ne croyait pas devoir absorber un jour est là et bien là et il faut l'avaler. Il est loin le temps des "Dans ce cas je m'exile ! ", ou "Je pars sur la lune !" Il va falloir vivre avec " ça " et, visiblement, à Hénin-Beaumont, au bout de deux mois, ils ont doublé le score alors que la politique municipale n'a pas encore d

Percée du FN : raison arithmétique ou évolution de la sécession sous un de ses aspects ?

Premier parti pour un scrutin ?! Depuis hier soir, quelques chamailleries occupent les débatteurs pour savoir si le parti de Marine Le Pen est ou non le premier parti électoral en France. Quelques lectures de données chiffrées nous sont nécessaires pour ébaucher une réponse. Selon les chiffres du ministère de l’intérieur, livrés dans un communiqué à 23 heures au soir du scrutin du dimanche 25 mai, l’élection européenne nous donne les résultats suivants, pour les 74 sièges de Français au Parlement européen. L’abstention est de 56,5% des inscrits. Ils sont susceptibles d’évoluer à quelques décimales près. ·         Fn : 25,8 % des suffrages exprimés - 24 sièges obtenus  ; ·         Ump : 20,7 % - 20 sièges  ; ·         Ps : 13,88 % - 13 sièges  ; ·         Modem-Udi : 9,7 % - 7 sièges  ; ·         Eelv : 8,75 % - 6 sièges  ; ·         Fg : 6,23 % - 4 sièges . Observons les scores du FN par circonscription pour ce scrutin : ·         Nord-Ouest : 33 % ; ·   

Quelques brèves remarques sur ce que n'est pas l'Europe

Tout le monde s’interroge, tout le monde veut dire son mot dès aujourd’hui sur le soi-disant «  séisme  » électoral. Ce matin, pour ne prendre qu’un exemple, Laurent Bouvet, enseignant-chercheur bien connu pour son livre Le sens du peuple qui connut un bon succès plus qu’au-delà de l’estime, répond à des questions du journal marianne.fr ., notamment l’une d’elles qui nous permettra quelques modestes remarques : «  Faut-il donc sacrifier l’Union européenne ? Non, l’Union européenne doit survivre, on ne va pas en sortir comme ça, d’un coup. Une immense majorité d’Européens a quand même compris qu’il fallait construire un projet commun, que c’était essentiel. Mais l’Union européenne d’aujourd’hui est un vide politique. La construction européenne est guidée depuis trente ans par une politique libérale au sens profond du terme. Et ce qui est clair, c’est que cette politique non démocratique n’est plus approuvée par une majorité d’Européens.  ». Laurent Bouvet a en partie tort

paroles de journaliste sur... les journalistes à l'oeuvre, par Patrice C.

La fin du journalisme. Vos analyses ? Mais elles sont calamiteuses ! C'est justement ce qui vous perd ! Ça vous perce à jour, ça vous dessert ! Elles ne méritent pas ce nom. Elles sont tellement convenues qu'elles donnent de vous l'image que nous en retenons : débiles, pas crédibles et suspectes ! Le pape : FOG, et ce n'est pas Phileas… Il vous en fallait un, vous l'avez ! Ça vous arrange bien. Lamentables vous êtes, distancés et finalement ignorés. Savez-vous ce qu'est une analyse politique ? C'est chiant, si vous saviez… Coincée entre la science politique et l'Histoire et un peu de statistiques : une purge ! Alors, ne prétendez pas ( surtout pas ! ) faire des analyses. Vous blablatez ! Faites de l’information et de l’éducation . Vous occupez le terrain avant vos rivaux, vos non amis, vos vagues relations. Vous justifiez, tout au plus votre travail et vos postes de cadres dirigeants dans vos entreprises respectives. Vous pontifiez. Vous êtes

Aux urnes, dernier dada des bénis oui-oui de "leur" Europe, par Patrice C.

Pauvres pioupious, pauvres faquins. Bientôt, nous ne serons plus que des vieux cons bavasseux et râleurs colportant leur haine et marmonnant. Tout ça parce qu'on ne peut pas passer son temps à aller taquiner le cochonnet quand la vie de tous fout le camp. Ils parlent de décomposition , de recomposition , d'identité , etc. Ceux qui nous ont amené là où nous sommes sont les premiers à se défausser et à renier leurs propos insipides pour réclamer une autre politique. Chouette, il y a un coupable tout trouvé et ce n'est pas moi, se disent-ils ! Il faut les entendre tous et surtout les tristes centristes … Les ex-giscardiens, néo-pompidoliens et autres ! "Ouf, on l'a échappé belle ! On nous oublie, on ne parle pas de nous dans l'acte d'accusation…" Belle affaire ! Une tête sur le billot, là, tout de suite, et pas la mienne ! Et d'appeler à reconstruire l'Europe si belle, si jolie, si nécessaire, car nous, on y croit ! Avec près de 60 % d&

journaliste, le terrain y a que ça de vrai OU JM Ayrault fait cui-cui avec son joujou

Journalisme, un sport des doigts.   Fini le temps du terrain… Place aux mobiles et ordinateurs pour le journaliste à la page, si moderne tel un politique à la pointe ! Maintenant, rechercher un commentaire édifiant de l’ex premier ministre Ayrault s’accomplit à coup de pouce et d’index sur l’écran tactile. Et pour sûr, sans voyager, sinon dans les palabres de 140 signes… de vide sidéral. Le quotidien Le Monde n’est pas en reste pour respecter une néo-maxime journalistique : «  Reste à ton bureau, Coco, téléphone à ton réseau et l’info viendra à toi par bruits et bribes  », dirait-on. Cependant, le code professionnel évolue très vite : «  Reste chez toi, Coco, et lis tes abonnés sur les réseaux sociaux sans quitter ta télé et ta bière  ». Aussi, pour rendre compte des profondes pensées des losers devenus discrets, rendus peu séduisants par les caméras qui les ont quittés, rien ne vaut l’électronique. Pas de prise de son, pas de sunlights , pas de papier, encore moins un

A grande claque, petite réponse boutiquière de Valls

Image
Quelle claque !   Ah !, ça fait du bien ( ou presque ) de constater que nous ne nous trompons pas depuis des mois dans nos analyses… Mais la belle supercherie généralisée que voilà...  Des escrocs du verbe L’abstention montre le désintérêt et/ou la désapprobation intégrale d’une Europe marchant sur la tête des peuples. Depuis hier soir, les commentaires et pleurs ont été préparés les semaines précédentes. Pour les uns, il s’agirait d’un «  euroscepticisme latent  » que l’on trouverait chez les abstentionnistes, pas simplement une «  europhobie  » qui, elle, se situerait chez les frontistes de gauche et de droite ( FN et FG ). Cette dichotomie semble validée derrière les microphones, entre deux pleurs ou expression malingre du genre «  j’ai mal à ma France, j’ai mal à l’Europe  ». Hélas pour eux, la dissolution des nations et un goût prononcé pour le fédéralisme provoquent un désaccord. Le très ripoliné Yves Cochet, tout sourire, comme la petite chef de EELV, déclarent