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Affichage des articles du janvier, 2014

Assistant pour le boulot & poule humaine aux USA... Parrice C. délivre le songe d'avant-guerre

Le boulot du boulot Alléger le mammouth ou le millefeuille ? Je voudrais vous y voir ! Depuis que ce pays " tourne " avec 5.293.200 fonctionnaires ( merci qui ? Merci Wikipédia ! ), si vous y mettez un bémol, c'est comme en musique : plus de rythme, contre temps et tout le bazar. Sans compter : moins de monde dans les manifs… Ça fera aussi moins de bus en route pour les manifs. Faut choisir. Imaginez, juste deux minutes : 10.200 chômeurs de plus en décembre, vous supprimez des fonctionnaires à Pôle Emploi … Qu'est-ce qu'ils deviennent nos nouveaux chômeurs frais émoulus des statistiques ? Ils rejoignent combien d'ex-salariés de Pôle Emploi  ? Déjà que l'ex-ANPE-Assedic est au bord de l'implosion… S'occuper de près ( très près ) de cinq millions de chômeurs : bonjour l'ambiance ! Des conseillers( ères ) qui se tartinent plus de cent personnes du bord de la route sociale… Les yeux sur des écrans ( même pas bons ) toute la journ

Enseigner, un métier au risque du bornage, par Patrice C.

De l’enseignement comme d’une corrida IL suffit d'avoir la connaissance ou la charge d'un enfant en âge scolaire pour savoir et se rendre compte de la complexité de ce que cela représente comme temps passé et comme luttes qui ne sont pas gagnées d'avance. L'ennemi, car il s'agit bien de le voir comme ça, existe. Il sévit même et depuis longtemps. On pense confier l'avenir du monde à des gens compétents, dévoués, faits pour ça… Je t'en fous ! Il faut faire avec un système qui n'a rien d'angélique, contrairement aux enfants qui eux le restent le plus longtemps possible et parce que nous les aimons comme ça… et on se trouve confronté à une entreprise de déstabilisation. Certains pays ont connu et connaissent encore des machines à décerveler. Nous, nous sommes face à une machine à broyer . Le système claudiquant, brinquebalant, hésitant, repose d'abord et avant tout sur la bonne volonté . C'est une valeur qui ne veut plus dire g

L'Etat, quel Etat ? par Patrice C.

L'Etat, ce mal aimé Il nous faut un exutoire et une victime potentielle. On ne peut se contenter de rouspéter bêtement, mais on commence toujours par là. La victime est tellement facile à accabler et elle a si bon dos, que l'on n'hésite pas… Mais, s'il a bon dos, l'Etat après tout, s'en fout. C'est justement ce qui nous encourage à persister dans son dénigrement et sa mise à l'index. Historiquement, on a toujours demandé, d'une façon ou d'une autre, à l'Etat d'être " l'homme fort " de la société. On a réussi à se débarrasser des barbares médiévaux à qui on ne devait rien alors qu'ils nous devaient tout, pour installer de toutes pièces un Etat dominateur qui, moyennant protection, entendait qu'on lui soit reconnaissant, et il le fallait ( Hobbes ). S'en sont ensuivis des siècles de domination unilatérale avant qu'on ne découvre la démocratie et surtout qu'on réussisse à la mettre en place. To

Pourquoi une mentalité d'assistés des syndicalistes du service public ? par Patrice C.

Culture d'entreprise Initialement destinée à fidéliser et agglomérer les salariés autour d'un projet et d'une identité dans le travail, le retournement de situation se démarque en fait d'un droit souverain des travailleurs acquis en 1936 et depuis tombé en désuétude. On passe des droits acquis au travail, après de longues et méritoires luttes ouvrières, à une refondation beaucoup moins philanthropique de l'adhésion à un projet d'entreprise. L'essoufflement de la mobilisation pour la reconstruction et le renouveau du pays était passé et il fallait à la doxa patronale un nouveau cheval de bataille pour mener à bien l'adhésion des salariés aux projets des entreprises modernes. L'époque n'était plus teintée de nationalisme et de priorité identitaire nationale, elle avait basculée dans le besoin d'être compétitive. Pour cela, rien de tel qu'un développement de l'entreprise privée. Le but, désormais, n'était plus seulement d

A la botte de l'Allemagne, F Hollande veut-il brader le droit AU travail

Ils sont dans la place ! On vous le répète depuis des mois, non content de coloniser nos esprits dispendieux en rétrograde et martiale Reich-Europe , les voilà non loin de devenir les intimes et l’oreille de notre président du petit Land François Hollande. Puissance secondaire il y a peu, nous sommes, Français, le peuple d’une puissance de troisième ordre. Il le fait… Là, sous nos yeux ébahis. En Allemagne, une feuille de chou régionale de la Sarre, le Saarbrücker Zeitung, affirme aujourd’hui que Peter Hartz est reçu très discrètement à l’Elysée. Qui est Peter ? Auteur des contre-réformes du travail menées par Gerhard Schröder, il est aussi le papa d’ Agenda 2010 . Cet ancien membre du directoire de Volkswagen a conseillé Gerhard Schröder dès 2002 pour saboter le droit du travail en Allemagne et durcir les conditions des salariés et salariés privés d’emploi contraints de bosser pour quelques pauvres euros de l’heure. Agenda 2010 , c’est réduire à 12 mois la durée p

Groupe République, groupons république petite & sournoisement active

Peuple : la ruse du people pour le nier Les zélés gourous de la République version Montagnards du Marais de gauche l’ont scandé à tue-tête : le référendum du 29 mai 2005 «  a marqué le retour du peuple  », écrivait notamment un ex cador socialiste d’X, ancien député parmi mes vagues amis de circonstance quand j’avais un micro et passé désormais aux maroquins d’ Attac . Depuis, les évolutions de la langue courante employée par la presse portent le reflet d’une situation concrète : en créant le rideau de fumée de toute vie publique de nos élus sous la mise en scène du «  people  », il fut de la sorte décidé de biaiser avec le sens du vote du peuple ainsi balayé d’un revers versaillais, le 4 février dernier 2008. L’enjeu de la ruse : la marche forcée de l’Europe domestiquant la souveraineté nationale et populaire du peuple sous caution d’un Traité dit «  simplifié  » européen . Ce texte un peu remanié & de peu a paru en son temps (2007 ou 2008 ?) sur le site du Groupe  « R

Courbe de la chôme, bravo !, par Patrice C.

Trans Europe express Je dois être… Non, je suis con ! Ce qui explique, mais en partie seulement, que je ne comprenne pas que ce qui augmente, en fait ça baisse… Essayez pour voir. Dites-vous : " Ce qui augmente, baisse " et vous verrez… Sur une base 0, il y avait 33.000 mille chômeurs au premier trimestre 2013. Au quatrième, il y en a encore 2.500. Sur l'année, le taux de chômage est de 5,7 %, d'où augmentation par rapport à la base 0. Ça va, je suis clair ? 2.500 chômeurs, toujours sur une base 0, ça fait bien en plus et pas en moins ? Bon, c'est OK, acté ? Alors, Lulu, tu m'expliques comment en fait tout ne va pas si mal, sauf peut-être pour les 2 500 personnes qui sont encore au chômage, voire plus d'après les calculs d'apothicaire ( pardon aux pharmaciens ) qui sont eux-mêmes une science réservée à l'Etat. Nous, c'est bien connu, on est trop cons pour comprendre et même pour admettre. «  Pauvres nazes ! Le prochai

la social-démocratie d'Hollande : au bonheur du patron, par Patrice

L'adepte de la lutte des classes n'est pas… …celui que l'on croit. François Hollande, pour des raisons qui demeurent obscures à tout le monde, sauf aux patrons, se fait le héros du Medef et participe à une partie de cartes loin de toute politique, fût-elle même libérale. On est bien loin — à des années lumières ! — de la sociale démocratie voire du libéralisme. Hollande innove. Il invente l'Etat patron ! Quel est l'objectif ? Nul ne sait, à commencer par ses ministres qui se demandent s'il y a un road book . Il est devenu l'organisateur d'un rallye sans boussole ni carte. "S oyez là et courrez ! Le reste ne vous regarde pas ! —""On va où ?" — "T'occupes pas !" La rencontre qu'il s'est organisée avec les patrons et les syndicats a cela de clair : il ne s'adressait qu'à une partie de l'assistance… Vu les têtes à la sortie de l'Elysée, on avait compris à qui il s’était adressé. Il y

Elections européennes, par Patrice C.

Classe tout risque à Strasbourg Ainsi, le Parlement européen serait en quelque sorte le cimetière de quelques éléphants en déshérence ? La présence aux séances du Parlement, que ce soit à Paris ou à Strasbourg, est déjà connue pour être tout à fait aléatoire, fantasque et hasardeuse. Sauf bien sûr pour les coureurs de micros qui se doivent d'être là, salle des quatre colonnes, s'ils veulent paraître. Pour les autres, il y a dilemme : dois-je être dans ma circonscription ou au Parlement ? Sujet d'autant plus vaste que l'un entraînant l'autre, on ne peut être partout. Ce sont en effet les élections locales qui bien souvent fabriquent un député, les électeurs étant les mêmes au local qu'au national ou à l'européen. La situation est assez générale et se pose en ces termes pour tout député scrupuleux d'honorer ses mandants. Les consciencieux, besogneux aux yeux des autres, creusent ainsi leur tombe politique en voulant être efficaces, c'est

"Le Monde", par ici la bonne soupe zen...

La «  zénitude  » pour le lecteur de lemonde.fr Ah, crénom mon Coco, l’ex-premier quotidien de France , comme on le radotait à tout bout de champ dans les lycées quand je préparais le bac, à l’instar de tous les canards, dispose d’un site dédié proposant la prose de la finesse de ses analyses. Quand vous désirez savoir ce qui s’y écrit, vous cliquez. Surprise ! Un message de windows vous indique que «  lemonde.fr souhaite vous situer physiquement  » . Moi, je clique non. Evidemment. D’autres quotidiens, comme lefigaro.fr , la-croix.com , par exemple, ne pratiquent pas cette recherche révélée. Pour Le Parisien , j’ai renoncé de le consulter. Sa page n’est pas supportée par mes moyens de lecture. Quant à Libé , les jeux de mots bobos et autres analyses vasouillardes, je m’en passe très volontiers depuis des mois. Les stations de radio, elles, telles Europe 1 , RTL et France-Inter non plus ne recherchent pas à situer «  physiquement  » son écouteur-internaute. Etrange ! Le Mon

Casqué dans le Cirque de l'histoire, F. Hollande choisit l'Allemagne

De l’infidélité en politique, l’histoire de France trahie. Quel cirque !   Le président de feue notre nation, que nous nous distrayions à baptiser «  le Grand Mou  » il y a quelques mois, a la Gaule en péril. Mais il est dur envers son peuple. Il est dur et sans affect aucun pour l’histoire de France et les principes politiques idoines qui devraient s’ensuivre. Appuyons-nous sur Boulainvilliers et reconsidérons les vieux schèmes instinctuels qui inspirèrent la pensée politique au XVIIIème s. lors de la Révolution initiée en 1789 pour saisir, peut-être un peu trop hâtivement, toute la symbolique de l’infidélité plus fondamentale de nos actuels gouvernants. Eh oui, le couple Hollande-Merkel est plus clivant que tout autre relation fusionnelle de notre chef de l’Etat. Lui, il ressuscite une inversion politique jamais connue depuis de Gaulle. Ses prédécesseurs trompaient la France discrètement. Hollande, non : il y va casqué… casque à pointe ? Un pas radical a été franchi ces der