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Affichage des articles du mars, 2014

Quelle surprise ! Hollande, fauteur de sommeil, par Patrice C.

Sauce hollandaise La surprise " hollandaise " est cette fois un pétard mouillé. Valls à Matignon alors qu'on n'avait peut-être pas eu un aussi bon ministre de l'Intérieur depuis longtemps ( Joxe ), n'en déplaise aux bobos de droite comme de gauche, qu'ils soient verts ou bleu marine. Il est vrai que dès lors qu'on déplait, tous les défauts sont au rendez-vous. - Valls de droite ? Il me fait plutôt l'effet d'un socialiste et d'un homme de gauche psycho rigide ! - Dévoué à la cause ? Certainement ! - Epris de pouvoir ? Il le faut ! De toutes façons et on l'a dit et écrit partout : ce n'est pas le bonhomme qui fera la différence. S'il y en avait un à changer, ce serait Hollande . Lui, il est en mission : celle qu'il s'est imposé tout seul. S'il avait été de droite ( officiellement ), qu'est-ce qu'on aurait dit… Pourquoi se gênerait-on pour le dire puisqu'il est de nulle part ? La suite à

Matignon, Molière en force !

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Se garder de ses «  amis  » politiques   Deux Hooligans du PSG Dans des épisodes de Colombo, l’inspecteur au chien réfléchit tout seul. François Hollande, seul dans son bureau élyséen toute la journée, ses conseillers planqués dans les petits bureaux en sous-pente… un Ayrault luttant tout le week-end à coups de fils… le premier choisit les sondages. Il opte pour un communiquant, un chiffre, un numéro, une illusion de l’instant. Ah oui, François Hollande est président de la République Française, d’après nos infos en toute exclusivité LSR… L’élection municipale poursuit ses conséquences inédites… pour une conclusion à la municipale, jamais la Ve République n’avait connu tel acte II, dans une Scène III de Tartufe. Entre couacs au gouvernement des premières semaines dès 2012, fausses ententes devant le sourire des caméras dès l’automne de la même année, puis solidarité d’hommes et de femmes pour «  conduire une politique  » commune pour livrer bataille contre la cris

Rien ne change, rien ne changera, Marine ou le dodo des Drei Rosen zu Amalia, par Patrice C.

L'expression française La " French touch " a encore sévi. Il aura fallu deux ans aux Français pour se rebeller ( sic ) à la première occasion officielle qui leur était offerte face à leur gouvernement. Les résultats de ces premières élections du quinquennat auront été le seul mais le bon prétexte pour les Français de manifester leur désapprobation. En attente et jusque-là déçus par l’absence de toutes preuves de politique sociale, ils n'ont pas pardonné les tergiversations qu'ils considèrent comme des erreurs. La déception ne demandait qu'à se manifester . C'est chose faite. Le pétard était loin d'être mouillé, il avait mis deux ans à sécher. Les 23 et 30 mars, il était à point. Ce choix n'en est d'ailleurs pas un et l'importance de la déculottée de la gauche n'est somme toute qu'un épiphénomène gaulois loin de faire une actualité d'importance planétaire. On se gargarise, on se gausse d'une

Hollande sauvera la France (sic)

La berlue… j’ai la berlue auditive   Bigre ! «  Hollande va-t-il sauver la France ?  », telle est l’antienne radiophonique qui court sur les ondes ce lundi matin. Des solutions existent, nous rappelle-t-on dans les milieux autorisés, ces bons chantres à la bonne figure démocrate, tous ces joyeux drilles de l’égalité et de la liberté réunies dans une farandole municipale. En vrac, les positions se résument, pour l’heure, de la sorte : ·        transparence, participation citoyenne ; ·        démocratie locale, rajeunissement du personnel politique ; ·        limitation du cumul des mandats. A la suite d’une céphalée chronique, l’aspirine ne suffit plus. Le toubib répond : «  Mon bon Sieur, ma bonne dame, une prise de sang s’impose, avec recherche des Gamma GT et autres infections possibles  ». Bien, bien… posons-le tout net, le PS et ses alliés sont-ils perfectibles pour rameuter par bus vers les bureaux de vote les maisons de retraite locales ? Chafouines, l

Crise de la représentation ? Du pareil à la répétition du même

Insignifiance 1 – représentation 0   Les néo-socialistes et ses alliés de circonstance ( laquelle consiste à cogérer un maroquin local coûte que coûte ), Verts et souvent Front de gauche, ont reçu les éloges des urnes qu’ils méritent.   Voter grève ce qu’ils pensent être au cœur du principe démocratique : la représentation .   Un billet précédent ( http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2014/03/comptabilite-de-la-pseudo-democratie.html ) énonce la caducité du pouvoir tenu de peu, avec si peu de voix. Evidemment, les commentaires vont bon train sur ce qui se déroule :   ·        Que doit faire Hollande ? - Rien, il peut changer les têtes, la ligne principale reste une absence de cap historique pour le pays. A vrai dire, de notre point de vue, on se moque complètement de cette question essentielle chez les démiurges du vide. Il est clair en outre que le besoin de «  chef  » nous paraît tellement tellurique dans ses stances archaïques que nous en deme

Une sanction pour rien ? par Patrice C.

Une sanction à deux coups La chasse au PS était ouverte. L'ambition de l'UMP paraissait déplacée et optimiste comme à la veille d'une partie en sous-bois difficile et l'espoir surestimé du FN quelque peu fanfaron. Résultat : le parti majoritaire depuis deux ans perd plus de cent villes importantes et les Verts et le FN ne font pas que ramasser des miettes. Le pays se retrouve donc et mathématiquement dirigé par l'opposition au gouvernement. La première salve fut tirée le 23 mars, l'écart entre les deux tours était trop étroit pour que cette opposition rate sa cible en deux coups si rapprochés. Par-delà les scores et les ego froissés ou aiguisés, les Français n'ont plus que leurs yeux pour pleurer s'ils espéraient un retournement spectaculaire de situation, et leur espoir de changement positif en leur faveur inassouvi car il ne s'agissait-là que d'élections de proximité dont l'influence sur leur vie n'est pas sensible quoique pas n

Comptabilité de la pseudo démocratie représentative, par Patrice C.

Elus, qui êtes-vous ? Les " commentateurs " optimistes parlent de participation, les pessimistes parlent d'abstention. Le coup du verre d'eau à moitié vide ou plein. Au final, la participation est de 38% . On ne dit pas " n'est que de 38% ", on positive oubliant un peu vite que l'abstention qui fait toute la différence est donc de 62% ! Les " glorieux " élu(e)s doivent donc relativiser leur " victoire " sur l'adversaire . On reste correct, ne parlant pas d'ennemi bien que nous ne soyons pas dans une épreuve sportive. Les décomptes très comptables s'imposent. Sur deux listes en quête d'électeurs, que reste-t-il pour se justifier ? Sur 38% de participation divisés en deux camps, la majorité s'établit à 50%, soit la moitié. En supposant que vous vous présentiez dans une commune de 6.000 inscrits, vous ne représentez donc plus que 2.280 de vos concitoyens. Vous en abandonnez, de fait 3.720 au hasard

Droit au travail ou revendications syndicales au rabais, par Patrice C.

De la déconfiture sociale Les règles étaient jusqu'à maintenant posées d'une protection sociale avec ses droits et ses devoirs. La bonne marche impliquait que les parties respectent et remplissent leur devoir réciproque. L'avènement des trente glorieuses ( cette fumisterie ) a posé les conditions de fonctionnement d'une société qui éprouvait le besoin urgent de " s'en sortir ". A vrai dire cela a surtout été contingent à un besoin européen de reconstruction urgent et que les Etats se devaient de faire oublier, étant les premiers fautifs du dernier conflit mondial. La reprise d'une activité normale devait initialement rendre service à tout le monde. Les plus gros étant toujours les plus voraces, jusque là rien de nouveau… même transposé à la société, car de social il n'était question que pour le décor que l'on a quand même soigné : nationalisations, avantages sociaux. Le tout encadré et surveillé de près par des gaillards prom

Le monde des Bidibules - Le nouvel ennemi, suite, par Patrice C.

Le nouvel ennemi (suite) Le partage, le fractionnement sous forme de réseaux de la société , voire du monde, est la première des portes qui s'ouvre de façon béante sur le partage multipolaire agressif et vindicatif de la part de ceux qui recherchent d'abord l'amalgame social protecteur et prioritaire de particularismes choisis, sélectionnés puis édifiés en règles et conditions de vie. La protection et l’alibi sécuritaire confine au communautarisme qui lui-même débouche sur le sectarisme, puis sur l'agressivité protectrice anticipée. Cela relève d'une angoisse ou d'un besoin de s'isoler d'un monde qu'on ne reconnaît plus comme étant digne d'y appartenir. Il s'agit de la constitution d'une société parallèle dont les règles et priorités sont différentes, car correspondant à des critères déterminés par l'ensemble des membres du réseau pour subvenir aux besoins de la micro société et, éventuellement, subvertir et détourner des él

Au boulot ! (bis repetita) - ou les délices des données statistiques

Le baiser des radiés de Pôle emploi Un baiser est un acte de bouche. Les scientifiques livrent de temps à autre ce qu’un baiser profond met en jeu. Il y a d’abord 29 muscles, dont 17 pour la langue qui agissent de concert et, surtout, 9 mg d’eau, 0,18 mg de substances organiques, 0,7 mg de matières grasses, 0,45 mg de sel, sans oublier les centaines de bactéries et des millions de germes. Quels sont les effets chimiques du chômage ? Quelles sont les jeux de rôle, de pressions institutionnelles et de communications relatifs au traitement du chômage aujourd'hui ? Commençons par les causes des radiations des listes de demandeurs d’emploi. Pour faire retour avec le texte ci-dessous de ce jour, rédigé un peu avant la présente «  bricole  », des précisions s’imposaient après une recherche comparée pour connaître le nombre de radiés par mois. Avant cela, il faut noter qu’un chômeur inscrit à Pôle emploi sur deux ne perçoit strictement aucune indemnité et, actuellement, deu

Au boulot ! - des ciseaux, du Lego et des shamallows pour Oui-Oui

La France a peur   Deux Français sur trois affirment se lever le matin avec la peur au ventre de devoir se rendre à son travail. Le site de recrutements Météojob a réalisé une étude en février et note, dans l’ordre, les causes de cette peur : ·        pour 27,7% des sujets, la pression hiérarchique est la première cause de peur au travail ; ·        25,3% d’en eux craignent d'arriver en retard ; ·        21,4% des salariés sont effrayés de la charge / cadence de travail ; ·        18,6% ont peur de commettre une erreur et ses conséquences ; ·        enfin, les employeurs sont cause d’une crainte et 18,9% des salariés interrogés affirment avoir peur d’un échange verbal avec leur supérieur hiérarchique direct dans la journée. Le trait principal est la peur de perdre son emploi en 2014. Il est vrai que le fameux chiffre mensuel du chômage reste sans appel. Plus ou moins 1.500 nouveaux inscrits à Pôle emploi chaque journée que fait Dieu. Bien sûr, son versant cont

Amélie ou Anastasie, le monde des Bidibules, par Patrice C.

Le nouvel ennemi Ils sont nombreux, divers et variés. Ils sont les nouveaux chevaliers de l'opportunisme et les leaders de la guerre de tous contre tous : les réseaux. Ils existent depuis longtemps et ils émanent de fraternités de circonstances réservées à un petit nombre, tels ceux des grandes écoles. Il faut en être, des anciens de l'Ena, de Sciences-po et de l'X pour parvenir, arriver dans la vie. Aujourd'hui, ils sont la création intéressée de groupes d'individus qui n'agissent que par intérêt particulier . Il y a ceux qui agissent pour faire pression politiquement et ceux qui agissent tous azimuts pour faire de l'argent selon des constructions pyramidales de cooptation. Au même titre que les start-ups éphémères mais profitables, ils envahissent l'espace social, économique et politique. Ils sont le repère d'initiés qui constituent des fratries affairistes ou dominatrices, indifférentes évidemment au vulgum pecus dont ils n'ont de