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Affichage des articles du mai, 2015

En finir avec l'hégémonie de EI

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Pour une victoire sur les ruines. Un soupçon de pollution historique s’atténue sous l’effet des vents violents. Ce soir, la clémence triomphera. A condition d’ouvrir les yeux sur la réalité du pouvoir des islamo-fascistes. A Palmyre, sur la route vers Bagdad, les islamo-fascistes de l’Etat islamique commettent leurs horreurs habituelles : exécutions sommaires, proclamation de la charia, destructions… Barak Obama affirme que la stratégie des Etats-Unis n’est pas caduque. Pourtant, chaque semaine, nous constatons des avancées de EI. En finir avec cette armée informe de fous d’Allah, dont les membres sont des soldats paumés, fanatisés, abrutis de tant de pensées binaires, n’est pas pour demain. La conjoncture internationale favorise la barbarie. Un islamo-fasciste meurt, deux autres prennent les armes. De toute façon, par exemple les plus perdus d’entre les plus de 1.500 Français venus grossir les rangs d’EI, sont placés dans les conditions optimales de la destruction l

Paris se meurt (3) et traîne des pieds...

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Paris se meurt (3). La foule s’attendrit des marcheurs sous les banderoles. Ils rejouent les scénarii contorsionnés de leur prime folle jeunesse; ils sur-jouent ce temps des espoirs communautaires et claniques dans quelques groupuscules politiques aux intentions instituantes pour se fondre dans un avenir perpétuel à leur profit. Tous ces drilles scandent derrière le SO syndical leur refus de la misère, de la guerre, de la fin des 35 heures à l’hôpital, leur opposition à telle ou telle contre-réforme dont les héros socialistes ­ (qu’ils jettent toujours au pouvoir avec leur bulletin d’assoupis) ­ sont les meilleurs champions de la régression généralisée. Sur les trottoirs vers République, quelques mendiants fouillent les poubelles de commerçants entre les vendeurs de merguez, canettes à la main, sûrs des quelques pièces qui tomberont dans leurs mains à la faveur de componctions solidaires, fraternelles et bienfaitrices en ce jour de manif’. Qu’à cela ne tienne. Nada …

Lutte contre l'analphabétisme de nos administrateurs politiques

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Ah que ne lisent nos élus de rapports sur leur incertitude d’être… La prédisposition à l’analphabétisme chez nos élus politiques les rend ventriloques. Ils répètent les schèmes dont ils croient qu’ils ont fait leurs preuves de toute éternité. De rapport en rapport, de note en notule, ils administrent. Mieux, ils singent la compassion ( à l’aide des notes de leurs conseillers ) derrière des cravates toujours plus scintillantes qu’elles se portent selon une mode inversement proportionnelle à la montée du bon goût. Tony Blair ne sera jamais aussi élégant que le Prince Charles ! Souvent, par exemple, les internautes et plus généralement les «  observateurs  » remarquent la cravate de travers de notre bon président de la RF. Magnanime, celui-ci en a fait sa marque de prestige. Dialoguer ainsi sans fin sur le port d’une cravate nous livre sans vergogne ­ non sans tristesse ­ l’occasion de rabrouer nos mécontemporains en leur faisant remarquer que, justement, si l’on s’attarde à

Des retraités mendient dans les transports publics... survivre ou mourir

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La force des mots passe par ses sous-tensions et sous-entendus. Klemperer, Mauthner et Bakhtine ont relevé toutes les strates de la part d’idéologie portée par un peuple dans sa langue. Dans les transports publics, une nouvelle catégorie de mendiants circule en quête de quelques euros : les retraités. Habillés avec soin, ils s’excusent et restent brefs dans leurs demandes énoncées à voix intimidées. Le mot est lui aussi incroyable de réalité : «  (…) j’ai travaillé toute ma vie, mais ma retraite ne me permet plus de vivre décemment (…)  ». Travailler «  toute sa vie  » pour en arriver là…. Ne pas pouvoir «  vivre décemment  », c’est-à-dire subvenir au minimum vital, confine en un tourment généralisé. Des Français sont réduits à tendre la main. D’autres retraités, plus nombreux, vont aux soupes populaires des associations caritatives, se fournissent en vêtements déjà portés. Ils n’ont plus même l’occasion de se révolter. L’effondrement moral les tient en bandoulière. Cer

Paris se meurt (2) et la Fédération Anarchiste (FA) embobine les futurs flics de la pensée

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   Laurent Melon, vrai anar-peintre... L’encombrement des trottoirs nous oblige à zigzaguer entre des fumeurs transis, leurs mégots et quelques causeuses harassées en jupes tout autour de leurs perturbations intestinales. Balafrée comme jamais, la rue Oberkampf regorge de souricières, toutes ces chausse-trappes à gogos et leurs CB. La frayeur consumériste m’entraîne ailleurs en marchant bien. Pas mieux. Rue Amelot, Paris XIème… Une douce joie juvénile me mène vers la Librairie du Monde Libertaire . Je voudrais y croiser quelques anars à la sympathie éprouvée… grand mal me prit ! Foin de bellâtre, je croise de loin le regard des deux âmes damnées pédangogistes, les petits maîtres de RL 89.4, la radio des anars depuis longtemps prise au cul par des tanches assermentées par la Police, après quelques-unes de leurs dragues de chalands pour cannabis dans les facs parisiennes… Pour tout vous dire : j’ai fui… Ancien de Radio Libertaire, animateur de ruissellem

Fuyez devant l'Empire du Bien - Tout programme politique vaut répulsion

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Le Bien vous veut ( mort ou vif ) captif et solvable. Le Bien est un programme politique pour l’Empire. Sans son extravagant déploiement, l’Empire n’aurait d’autre solution que la solution coercitive permanente ; l’Empire préfère les douceurs passagères et affichées. Suivez le guide du suprême souterrain...    Exemple type de la récupération classique de l'Empire : sous prétexte d'amour cosmique pour la poésie prompte à s'attirer tout le bien de l'intello épilée du maillot & du barbu à vers, le Bien vous somme à l'insurrection ! (crachat volontaire sur le printemps en vue d'un > hiverdesmorpions.com ashtagé par # procession-rampante-poetique ) Le Bien s’articule souvent avec la compassion de façade. Combien sont méchants nos contemporains, non par instincts mais par développement d’une société qui les pousse à se multiplier en autant de figures du sujet qu’il est pluriel par essence socialisante. Le sujet doit être viril, féminine

Paris se meurt (1)

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Les petits métiers de Paname se perdent. Dans l’ombre, les affichistes réclament des leurres entre deux petits noirs au café du coin. D'aucuns oseraient affirmer le contraire ?! Bastille s’éveille. Le rendez-vous des gamins s’est perdu dans la purification du quartier devenu une zone d’attraction touristique en quête de désœuvrements autour d’un énième salon des antiquités sous tentes, de manifestations bon teint, tous ces opéras-bouffes prisés par les forces de contournement des institutions pour mieux les investir à contretemps. L’effet bleuté-orangé de l’aube finissante au-dessus des toits de Paris rend héroïques les gars qui partent au turbin échelles sous le bras et long rouleau à l’épaule. Au chagrin, pour d’autres. Auparavant, au petit matin, ces travailleurs du métro que personne ne regarde jamais jouaient au flipper près du zinc. Fini le jeu à boules d’acier. Les bastringues n’ont plus l’âme laborieuse ; s’y joue plutôt là la finasserie et l’art de la gal

Insignifiance de l'empire du Bien

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Portée aux nues ces derniers jours, l’insignifiance pèse de tout son fardeau par un usage immodéré de préciosité mêlée d’abnégation médiatique. Entre autres non-informations cumulativement traitées par la presse en folie, Cannes fait son festival cinématographe, des balles jaunes sont toutes prêtes à Roland-Garros, le bac commence à refaire parler de lui, les profs sortent dans les rues pour un round d’observation complice… les actrices ne sont jamais seules pour exhiber, nonchalantes, un sein sur le tapis écarlate de la communication m’as-tu vue et bien vue à la télé … Le Bien l’emporte toujours. Le Bien reste serein. Désincarné, le Bien sert les plats aux uns et aux autres, sans rechigner entre les contradicteurs, les opposants, les adversaires. Le Bien ne regarde pas à la dépense de ses biens : il s’offre sans y penser. Sans même interroger ce qui le couvre entre l’éthique, les stucs et les tics de langage, puisqu’il est tout cela à la fois : éthique en stock sur jaque

Ceci n'est pas une fiction...

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  La guerre, c’est l’ordre institué des institutions hétérogènes. La guerre, c’est encore le recours permanent de la menace par l’ordre lui-même de la guerre pour assurer l’ordre finale, à savoir la disparition. La guerre porte un synonyme en bandoulière : la paix. Dans le moindre de ses rouages, surtout au moyen d’imbéciles heureux, la paix façonne sourdement la guerre. La guerre est totale. Elle l’a toujours été, bien davantage en ces temps de mondialisation malheureuse , regain de fête de l’Empire du Bien. Dès lors, plus que totale, la guerre est dans l’intimité même de tous les pactes humains : une promesse irréductiblement trahie. Devant la guerre, aucun paravent n’ébauche rien d’autre qu’une paix truquée, tronquée et grosse des cadavres de migrants qui fuient, partout sur la planète, la misère politique, économique et les guerres locales. La guerre est par essence déterritorialisée quand les officines pacifistes ont décrété «  guerre à la guerre  » aux pe

La vie est la pire des vacheries, par Patrice

C'est la vie qui fait peur. Ne pas croire, ne jamais croire que ce sera facile, que l'on a été propulsé là pour notre bonheur et que nous en avons la maîtrise. Illusoire tout ça ! La vie est la pire des vacheries. En embuscade elle vous attend, comme au coin du bois. Bien sûr que non que vous n'y êtes préparé… Il faut être prêt à la parade. C'est un combat où l'on ne voit pas venir les coups. Se lever le matin, c'est déjà prêté le flanc, s'offrir à l'attaque vicieuse. Ne la sentez-vous pas venir quelquefois ? Un peu lourd, un peu pas comme il faut, dans son assiette ? C'est un signe ! Au moins soyez prêts à parer le coup et surtout, attendez-vous-y ! Se lever en forme, le sourire aux lèvres ? Ce n'est pas un signe mais il n'empêche, vous êtes la cible, vous vous offrez. Ce sera dans ce cas encore pire, la surprise sera totale, foudroyante. Vous ne pouvez préjuger de rien. Attention à la déception… Vous n'êtes pas là pou

L'Europe, dernière tenancière du surréalisme en art

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Le surréalisme n’est pas mort avec Grisélidis Réal. L’Europe des droits de l’homme est une cul-de-jatte. Déambulant sur les trottoirs de la pensée replète d’un triple fond commun de moralines usées, elle colloque, elle interpelle, elle honnit les adversaires de la démocratie. Romantique à souhait, elle a pris les rênes de la consécration ultime du mot piégé : en ultime fille romantique, elle emprunte les habits déchiquetés de l’humour noir, excédant le romantisme dans le fiel du surréalisme littéraire. En effet, dernière institution du surréalisme compassé, l’Europe peine à nous expliquer en quoi sa force réside en vingt-huit états ( sans majuscule ), vingt-huit décisions à harmoniser au grain du consensus. Fille du diable, l’Europe ne peut poser son unique cheville contre un mur, entre deux passes. Cadavres exquis, les Etats-membres de l’UE sont des chiens jaunes… mon image est mièvre, je la modifie : ce sont des chiens à foie jaune. Ils dînent chaud mais pissent froid. A

Emmanuel Todd sort du bois contre la bien-pensance, par Patrice

La dictature de la pensée unique. Ne pas dire comme " les autres ", ne pas faire comme " les autres ", ne pas penser comme " les autres " devient le drame de la démocratie. Vouloir s'exonérer ou se différencier de la multitude, c'est se marginaliser. Etre différent, ce qui n'est que très relatif, c'est surtout ne pas voir, ne pas apprécier, ne pas aborder et ne pas comprendre comme " les autres ". Il ne s'agit aucunement d'une volonté mais d'un réflexe, d'une réaction spontanée. On finit par se poser la question de son identité. Une chose dont on finit par être sûr, c'est d'être différent tant on aborde les choses autrement. A se demander si l'on est bien normal… En tout cas pas conforme, pas dans le moule. Pourquoi certains ont-ils ( elles ) de façon instantanée une autre perception, une autre approche, voire une autre compréhension des choses et des gens ? Oh, on n'est pas plus intel

Croire pour s'imaginer vivre, par Patrice

Fraction de croyance. Il en va désormais du détournement sémantique des valeurs essentielles qui fait que cela revêt l'aspect d'un fanion identitaire que l'on oppose comme bannière face aux différences. C'est ainsi que l'on peut extrapoler, tout en restant dans le vrai, que les principes qui nous animent se verront requalifier pour finir par servir exclusivement ce à quoi certains les destinent, c'est-à-dire reconnaître leur communauté. Ainsi, Républicains fera " républicards ", démocrates deviendra " démocratards ", laïcs est déjà «  laïcards  ». Le suffixe en " ar " semble être celui qui soit le plus approprié pour dévaloriser, voire ridiculiser les extrémistes ultra conservateurs de valeurs exacerbées, tant il devient nécessaire selon eux de marquer et de protéger le territoire de chacun. Il s'agit de pousser jusqu'au point où l'on transforme des valeurs acquises en références réifiées pour