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Affichage des articles du juillet, 2015

Gérard Holtz à l'Alpe d'Huez, j'adore

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Vive le sport à la télé ! En sport, la lenteur élogieuse n’est plus d’actualité, encore moins la compétition. Reste le spectacle. Pour s’asphyxier de rire, il suffit de regarder une étape du Tour de France. Une seule ? Dans les étapes de montagne, sur les cols de première et hors catégorie, on aperçoit depuis son écran de télévision des idiots qui courent à côté des coureurs. Espiègleries ? Stupidité sans autre nom, l’homme signe son animalité d’être vivant à plat ventre. Depuis quelques années, on assiste en effet au pire du pire qu’un bipède puisse réaliser : des gaillards montrent leurs fesses et paraissent ravis de ce bon tour. C’est que le crétinisme pullule dans tous les événements sportifs qui sont autant de spectacles qu’il faut investir «  pour en être  », pour se montrer aux caméras avec son écriteau, son carton «  maman, je t’aime  ». Les bêtises sont certes françaises, mais d’autres nations sportives ont tracé la voie. Apparues dans le septième des vingt-

Gérard Holtz à l'Alpe d'Huez, j'adore

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Vive le sport à la télé ! En sport, la lenteur élogieuse n’est plus d’actualité, encore moins la compétition. Reste le spectacle. Pour s’asphyxier de rire, il suffit de regarder une étape du Tour de France. Une seule ? Dans les étapes de montagne, sur les cols de première et hors catégorie, on aperçoit depuis son écran de télévision des idiots qui courent à côté des coureurs. Espiègleries ? Stupidité sans autre nom, l’homme signe son animalité d’être vivant à plat ventre. Depuis quelques années, on assiste en effet au pire du pire qu’un bipède puisse réaliser : des gaillards montrent leurs fesses et paraissent ravis de ce bon tour. C’est que le crétinisme pullule dans tous les événements sportifs qui sont autant de spectacles qu’il faut investir «  pour en être  », pour se montrer aux caméras avec son écriteau, son carton «  maman, je t’aime  ». Les bêtises sont certes françaises, mais d’autres nations sportives ont tracé la voie. Apparues dans le septième des vingt-

Les bons produits de la ferme... quelle blague !

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La dernière extase de la PAC. Saint José de Bové-l’Européen l’a rêvé, les éleveurs et producteurs laitiers l’ont fait. Ces derniers jours, là où leurs forces syndicales d’exploitants agricoles sont importantes et structurées, les agriculteurs découvrent dans des camions des litres de lait pasteurisés en Allemagne, des lapins élevés en batterie en Chine, du persil polonais… tous ces bons produits du terroir sont ( bien évidemment ) estampillés «  produits en France  ». Quelle farce ! Les consommateurs de la riche Europe veulent des tomates rouges, calibrées et rondes comme des fesses de bébé. Ils veulent consommer frais et conformes à leurs canons de l’esthétique alimentaire. Quelle farce ! L’Europe agricole, la fumeuse PAC, ( acronyme de Politique agricole commune) a depuis ses origines, en 1957 ( elle figure dans le Traité de Rome ), connu plus que des soubresauts. Véritablement mise en place à compter de 1962, la PAC est censée être le joyau, que dis-je, le modèle que l

Une histoire méditerranéenne banale

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L’alchimie de la galéjade marseillaise. A la rascasse, les pêcheurs reviennent au port après une nuit de mer. Ils sont réduits ces dernières années à quelques pauvres barcasses. Sans les plaisanciers, le port mourrait. La vie de la petite ville serait réduite à quelques résidences secondaires de parigots et marseillais, striées sur les hauteurs par une ou deux zones commerciales. Comme partout en France, pour qui en termine du dernier plaisir de circuler sur les nationales. Un matelot, un patron par bateau. Le tirant d’eau est bas, les fonds sont assez loin du port. Un, deux ou trois filets suffisent. Les bancs de poiscailles sont tirés par les Espagnoles et Portugais au large, avec un maillage plus fin. L’Europe de la pêche est passée par là, les contrôles sont français, pas ibériques… les marins du port perpétuent la tradition, leur amour du métier, mais ils n’en vivent pratiquement plus. Ils survivent en proposant quelquefois des virées de 24 heures avec des touristes, ou

Joie des vacances en camping, pastis et rosé

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A l’heure de l’apéro’. L’apéro’, dans les campings, c’est sacré ! Au milieu des oliviers, sous un vieux chêne, pas loin de la piscine, les vacanciers éclaboussent leur joie de vivre à grand verres de rosé, de whisky et, de moins en moins, de pastis. Le pastis est passé de mode, sauf dans les cellules du PCF et quelques réunions de la CGT. L’apéro’, c’est sacré et pas seulement en vacances ! On se lâche, on se détend après les courses entre mémères, la préparation du barbecue, le retour de la plage où l’on s’est agglutiné avec tout son monde. «  Pierrot, n’embête pas ta sœur… Pierrot ne tire pas la ficelle du maillot de la dame … ». On cause à l’apéro’ de la fille du bungalow Eddy Barclay, un beau morceau la-fille-que-même-son-père-ferait-mieux-de-faire-gaffe-qu’elle-finisse-pas-comme-Lolita , du patron du camping qu’est vraiment pas aimable et d’sa femme qui se tourne les pouces à l’accueil, un peu trop proche du stagiaire Belge… la Grèce ? Le chômage ? Julie Gayet ?

Sortez-les ! par Patrice

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Politexit. Je ne le dirai jamais assez, et ce n’est pourtant ni une idée fixe, ni une obsession. Ce serait plutôt un mantra qui finira par se réaliser à force de… On n’en veut plus, on ne veut même plus les voir en peinture ou en photo, ni même en caricature ( qu’ils sont naturellement ) : les politiques, dehors ! Dégagez ! On n’en veut plus ! On attend autre chose que tous ces pauvres types ( et typesses ? ). Foutez le camp ! Débarrassez le plancher. Arrêtez de nous polluer encore plus que les microparticules. Comment faut-il qu’on vous le dise ? Des listes, on en a… longues comme ça ! Des noms, on en a, plein des carnets ! Barrez-vous ! C’est “ politexit “ ! A cause de vous, plus rien ne fonctionne. Même les gens ! C’est à cause de vous qu’on a le bourdon. Rien que de vous voir. Non, surtout ne croyez pas qu’on vous a élu. Surtout pas ! Vous êtes ce qu’il reste de consultations après qu’on ait fait le calcul sur le plus petit dénominateur commun. Vous représentez q

Retour de vacances de Patrice

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Retour vers l’enfer. L’été, c’est ( ce doit être naturel ) le moment de voir ce qu’on ne voit pas le reste de l’année. Ou alors, parce qu’on l’anesthésie pour mieux l’évacuer. On met ça sur le compte d’un ensemble de choses qu’on digère, ignore, évacue à la vitesse des choses sans intérêt et rencontrées par la force des choses. Des choses qu’on se dépêche d’oublier et qui pourtant font le quotidien. Ainsi, en situation de repos, de relaxation, de disponibilité, on ne regarde plus les journaux de la même façon. On ne regarde plus les JT du même œil, on écoute la radio de façon quelque peu goguenarde. Ce deuxième regard, cette deuxième approche, désintéressée permet de voir les choses et les gens autrement. Une impression de disponibilité soudaine et nouvelle du cerveau. On a l’impression d’avoir changé de cerveau et de se découvrir des facultés différentes d’aborder l’existence. Le désintéressement tape à la porte et elle s’ouvre sur un autre monde… On s’étonnera d’ailleur

L'UE, c'est la déchéance de l'homme réduit à son attitude coprophage

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L’ Union européenne , c’est la violence légitime poussée à son acmé.   La doctrine habituelle, pour justifier l’existence d’un pouvoir d’ensemble sur toute société instituée, en science politique comme en cours de première année de droit constitutionnel, retient en premier lieu les thèses de Max Weber pour qui la coercition légitime relève de l’Etat et n’appartient qu’à lui. On en oublierait la problématique liée à sa légalité effective, quelle que soit le type de violence dont il s’agit. Maurice Merleau-Ponty apporte un supplément d’âme réflexive sur ce point. Il nous éclaire en effet particulièrement pour discerner ce qu’un régime libéral préconise parmi toutes les violences inhérentes par nature à toute délibération démocratique. Dans Humanisme et terreur (1947), Merleau-Ponty dénonce les dangers de toute cette illusion qui domine au sortir de la Seconde Guerre mondiale de réduire, voire abolir le pouvoir de toute violence : « Nous n’avons pas le choix entre la pureté

Retour sur un vile métier ?

  Les journalistes sucent des signes : http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2014/09/les-journalistes-ne-servent-plus-rien.html  

Les femmes tuent, les hommes pleurent

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Réalité de l’homme pleurnicheur face à la femme délicieuse… Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, à vos dépens ou avantages, dans tout groupe humain de plus de dix personnes, il y a une hystérique de service qui nous nous met son clitoris sur la table, ses tripes ou ses talents intellectuels que personne n’avait jamais aperçu jusque-là. Eh oui, Sheila !!! Personne n’ose broncher dans ces cas-là. La dame terrorise son monde avec ses connaissances, us et coutumes ancrés dans des cénacles improbables, une tribu de fanatiques d’un seul auteur fétichisé et s’injectant du poivre et de l’héroïne directement dans les synapses pour éviter de trop réfléchir aux impératifs catégoriques idiots de la secte. Les autres préfèrent se taire et espérer un monde rempli d’abeilles et de jolies fleurs que même un althussérien se mettrait à lécher s’il savait au moins marcher à quatre pattes plutôt que ramper depuis ses tendres années de soixante-huitard nonchalamment rendu à ne défendre

Vers l'écoulement silencieux des sociétés mortes

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La force de rester soi face à la société blennorrhagée.   Surinformés malgré nos précautions hostiles, inassouvis perpétuels contre l'état du monde tel qu'il se porte et plus encore déniaisés dès le plus jeune âge par la pesanteur et les activités coercitives de l'Etat, nous sommes de ces citoyens français confondus par l'obsolescence de la société. En effet, elle ne parvient plus à retenir nos attentions autrement que par ses tares intrinsèques et ses déroutants tarés qui, chaque jour, la transforment en enfer du tous contre tous dans l’Etat déliquescent. Nous ne pouvons plus nous prévenir face à un isolement en cas d’incident. Nous savons que s’accroissent, par exemple sur les routes de campagne, les faux blessés, les faux accidents pour vous tabasser et vous voler. Dans les métros, des femmes peuvent être agressées sans qu’aucun voyageur n’intervienne. A l’université, des étudiants en droit des affaires, par exemple, arrachent les pages des commentaires