Articles

Affichage des articles du octobre, 2015

Sortie en marche avant obligatoire

Image
Rien à faire… Indécrottables ! Ils sont indécrottables… Le personnel politique joue ses picrocholines disputailles en vue des élections régionales. Et certains des chiffonniers, à droite, à gauche, au PS, à l’Ump-Républicains, se disent prêts à échanger leurs voix contre le FN. L’argument est de taille, pensez-vous, «  c’est pour faire barrage au FN  ». Un cirque commence. Une énième fois archi-répété à chaque échéance du jeu de dupe, l’argument tombe de plus en plus à plat. Revers sur le dos de la dynamisation d’une démocratie qui n’entend pas le signe de son insignifiance, de sa partie de scrabbles entre acronymes partisans de places, postes et strapontins. En mal de reconnaissance, les partis institués rivalisent de bons mots, d’éléments de langage. En fait, le spectacle continue et empirera, deux têtes ou sous-têtes des listes de droite proposent d’ores et déjà de s’unir aux électeurs PC si jamais un second tour gauche-FN se présentait. On s’échange les voix, le

La liberté hors les murs

En chiens crevés…   « Nous sommes tous des prisonniers, dit-il d’emblée, enfermés dans nos maladies, nos sentiments de faute, nos limites intellectuelles, notre vieillissement ; nous sommes tous des Sisyphe dont l’appétit de conquête se heurte à des murs qui défient tout assaut, comme disait votre Albert Camus. A cette petite différence près que moi, je suis vraiment coincé entre quatre murs. » (N) .   Les mots frappent. Giuseppe Grassonelli le repenti, comme tous les détenus du monde à toutes les époques, sait de quoi ressort la détention. Celle qui permet de méditer sur le sens de sa vie, le sens d’une existence. Derrière les barreaux, chacun réfléchit à un moment ou à un autre sur la vie dehors. Puis file droit le strict souci du présent, quoi manger ce soir, comment se laver dans la jungle des douches laissée aux gangs et caïds, quoi faire dans les 6m2 de la cellule grise, verte, bleue sale des modes des administrations carcérales soumise par d’entreprenants boutiq

Chasseur des villes en Leica M-4, par Patrice

Dressage. Voilà, l'ami, j'en suis donc, pour la seconde journée consécutive, en phase de discipline et de dressage de mon mental opérationnel de chasseur dans le quotidien. Comme je le disais dans une bricole précédente, le coup d'œil ça se cultive, ça se travaille. C'est à la fois un conditionnement et une technique. La prédisposition n'existe pas. Pas de hasard. Lorsqu’on décide d’aller chercher dans la vie de tous les jours les rares plaisirs qu’ils contiennent, c’est d’une autre vie qu’il s’agit. Pour ce qui est de l'esthétique environnementale, c'est un mental orienté façon Le Corbusier qu'il faut se forger. Pour saisir l'attitude humaine, c'est d'anticipation, d'observation mais aussi de la recherche d'un plaisir certain de piéger dont il s'agit. Tout est dans la volonté d'y parvenir. Il faut pour cela anticiper et déterminer au préalable le but recherché ou espéré. Je dois bien reconnaître que tout ce

Les débats dans le PIF (le paysage intello franchouillard), par Patrice

C’est le dialogue qui pose problème. On en est là ! Alors qu’on ne peut vivre sans se concerter, et qu’en matière de dialogue on a déjà cumulé des décennies de retard, le fait même de parler de notre société, de notre civilisation devient impossible. Comme les automobilistes autistes dans Paris, nous voici tous ramenés à l’état de larves rampantes et enfermées dans leur monde. Chacun le sien ! Et ne vient pas piétiner mes plates-bandes, surtout ! C’est bien beau de pleurer et de faire croire qu’on est encore humain et qu’on déplore la situation de blocage, se posant en boucle la question du que faire sans pour autant souhaiter vraiment trouver une solution. Tout est dans la nuance, c’est-à-dire dans l’hypocrisie. Finalement, c’est la confiance qui ne règne plus. C’est l’approche de l’autre ( qui est bien souvent un con) qui pose problème. «  Comment l’aborder ?  », «  Seul je n’y arriverai pas, mais l’autre, qu’en pense-t-il ?  ». Au bout d’années d’in

Lente érosion de l'homme par la culture du chef

L’humanité n’en finit plus d’abaisser la condition du travailleur. En hommage à l'intelligence pratique de Sandrine L.. Elle sut me délivrer un précieux conseil innervant. Dans nos écoles et nos entreprises françaises, principalement dans ce qu’il est coutume d’appeler l’ organisation du travail , il faut connaitre les signes et codes de la chefferie. Le chef, le sous-chef, le plus-que-chef et le petit-chef , sans omettre le directeur des chefs ( n’évoquons pas la multitude de para-chefs dont le pouvoir ne relève que de l’ordre du symbole - délégué du personnel, syndicaliste, maître, professeur … ) exercent une emprise si phénoménale sur autrui qu’ils agissent à la fois par capillarité et imitation. Par capillarité, ils s’instruisent en connivence et se prodiguent la courte échelle pour se reproduire sur le même fil arcadien de pensée instrumentale ; par imitation, l’exemple venu «  d’en-haut  » inspire les chefs tout autant que la piétaille, les manœuvriers qui, à leur

La promesse politique de 'modernité' n'est que violence, par Patrice

L’abîme. La chute dans un puits sans fond, dans un gouffre, tel est l’impression que l’on tire de la situation dans laquelle nous semblons nous enfoncer sans retenue et sans même l’espoir d’un secours possible sous forme de voie ou de croyance salvatrice. Les événements vécus au quotidien donnent à penser, après réflexion et analyse, que c’est de désespoir que semble faite notre vie aujourd’hui. Où que l’on s’adresse on trouve porte close, sans issue. Nous voici donc face à nous-mêmes et malheureusement sans échappatoire, sans sortie de secours apparente. Y a-t-il seulement encore espoir de sortir de cette torpeur qui nous habite, nous environne ? C’est de malédiction que nous semblons frappés. Le ciel est bien bas. Au point que l’on baisse la tête dans la rue. On ne regarde plus que ses chaussures. Ne pas regarder l’autre de crainte que cela ne déplaise et provoque un conflit. Les plus testostéronés ou les plus ardents ont encore ( ou seulement ) le coura

La presse en folie, les "unes" sans relief, par Patrice

Et pourtant, c’est pas drôle ! La rigolade continue qui, comme une manade, passe et retourne. C’est ainsi que les «  actu  » les plus viles, les moins intéressantes, les moins importantes aussi, tiennent la une de la presse française bien en peine de faire autre chose que de suivre le flux dicté et canalisé par un courant qui se veut avant tout un avatar de ce que doit être la presse. L’info vu comme elle est, il suffit de se baisser pour la ramasser . Ne demandant pas d’analyse et d’extrapolation de haut niveau intellectuel, elle fait donc l’affaire. Du tout venant pour tous les jours. D’où aussi le désintérêt qu’elle subit et dont elle meure. C’est ainsi qu’on épilogue et fait des choux gras des mésaventures de Platini. Ce si cher «  Platoche  », ce « Cher Mimi », comme aurait dit Thierry Roland, se voit retoqué sa candidature au poste suprême de son art. Mis en pénitence pour quatre-vingt dix jours. Comme il est amusant de constater que ceux qui le pleurent le

L'Europe à quai, la Russie bataille contre l'EI, par Patrice

Je me marre ! Si ce n'était une dérision, je dirais que l'époque est merveilleuse qui fait que je passe mon temps à rire. Il s'agit bien sûr d'une galéjade ironique et impertinente. La dernière occasion m'est donnée par Poutine. Pas en tant que clown, mais en tant que stratège militaire et politique. Il administre la preuve que tout seul ( soutenu moralement en attendant plus par l'Iran ), il donne un coup de main à el-Assad dans sa guerre contre l'EI. Vu l'état de l'armée syrienne, c'est donc bien d'une initiative et d'une réalisation 100% russe à laquelle nous assistons. Alors que nos " vaillants " européens ne sont pas capables de se mettre d'accord à 28, lui tranche dans le vif et il agit tout seul ! Il fait donner la marine ! Quand c'est la marine qui pilonne, ça ne rigole pas question calibre... Il fournit du matériel dernier cri aux troupes au sol et il donne l'appui aérien avec l'équivale

Eternelle guerre à venir, par Patrice

Sur un fond de bossa. Non, non, je ne suis pas ( encore ) mort ! Ni même au vert. Seulement le manque de feeling et d’inspiration qui m’éloigne temporairement de celles et ceux qui veulent bien me lire et, pour tout dire, de m’épancher comme d’une purge revitalisante. C’est qu’il faut trouver parmi ces gravats que nous offre cette société motif à disserter ou juste à exprimer un ressenti face à ce fatras d’incongruités toutes plus amères les unes que les autres qui nous assaillent et me laissent sans voix. Je me sens un peu comme un Obama tout dépourvu et déconcerté devant tant d’adversité. C’est bien simple, les bras m’en tombent… tout comme lui. Je suis confondu, quelque peu anéanti et dépité. « Que faire ? Que dire ? » Vous aurez remarqué avec quelle facilité les “ migrants “ ( terme si impropre ) ne font plus recette, qu’ils soient à pied ou en mer ? Passé muscade ! Disparus pour de bon des radars médiatiques ! « On enchaîne, chérie ! Envoie la pu

L'homme de la rue, de transport public : un révélateur de barbarie

Trois nuits par semaine. Dans la foulée des extases urbaines, il nous faut conter les périples périurbains comme révélateurs, à l’instar des produits qu’utilise le photographe pour développer son image du monde. Un américanisme fugace s’ébroue dans les atours vestimentaires de nos contemporains, vêtus en tenue cool , en tenues sportswear pour aller dans des boulots non moins teinté du feeling cool . Rien de moins qu’une hypostase qu’ils tentent de faire croire, alors qu’ils sont les joujoux de leur boss . N’est pas américain qui veut. Nos bipèdes susmentionnés ne s’embarrassent pas de la politesse et du respect civique des trains et métropolitains américains. Imaginez un étudiant bien propret sortant de ses cours d’Assas : il laisse sciemment sa canette de soda sur la banquette du métro. Observez l’ébouriffante étudiante so frenchy de Censier : elle raconte sa dernière histoire de cul à tout le compartiment au prétexte d’une conversation téléphonique. Les heures creu