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Affichage des articles du mars, 2016

Les aujourd'huis sont plus lourds encore des demains du chaos

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Pourquoi le chaos est-il notre horizon d’attente en France ? Les plaintes survolent les têtes des dirigeants des oligarchies transmondialistes. Pour eux, dilués dans toutes les superstructures de l’institution entrepreneuriale et étatique, il suffit d’agiter un levier pour apaiser toute putative dissidence. Leur principal levier est constitué des marionnettes politiques placées aux manettes des pouvoirs contingents. Leur agitation, leurs fonctionnalités strictement communicationnelles vis-à-vis du peuple embrouillé dans sa quotidienneté, n’a rien d’une sinécure. Agir en pantin sous l’empire des oligarques et de la doxa ( second levier des vrais dirigeants véhiculé par des intellectuels organiques aux ordres ) confine à la bêtise irénique. Ils se croient au-dessus de la représentation symbolique d’un pouvoir qui ne leur appartient plus, mais ils en vivent au final très mal. Leurs tourments sont ceux de leur classe, cette portion contentée du peuple : un vide sidéral dans l’utilité

La mondialisation heureuse

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De mal en pies. Les petites voleuses des gangs de l’Est retenus aux pourtours des périphériques des villes ne savent plus quoi inventer pour glaner quelques menues monnaies. Normal. Les chefs exigent toujours plus. Si elles ne ramènent pas le soir une certaine somme, des claques. Au bout d’une semaine de maigres profits, des coups de schlague sur les reins. Les petites mains du vol s’organisent alors. Elles pétitionnent pour la cause des enfants dans le monde, elles s’assoient au milieu des trottoirs avec des enfants en bas âge aussi sales que la pitié l’exige quand les plus jeunes par chapelets distincts arrachent des sacs ou plongent d’habiles mains dans les vestons. Misère généralisée où les uns triment dans des salaires décroissants, d’autres jonglent avec les fins de mois le 15, entre RSA-socle et émoluments pourboires, quand d’étranges anonymes vivotent du deal et de débrouilles diverses si ce n’est l’étudiante qui vend sa chair pour se payer son restau-U et un n

L'amour est un commerce de bouche dans 'The Village" - ou le tourisme et sa loi

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Retour sur le prestige des marchands de l’amour touristique. Quand il pleut au-dessus de Paris, de petits commerçants ambulants surgissent aux pieds des édifices touristiques. Or, chacun sait qu’ils sont pléthore dans la capitale, de l’Elysée où les momies de la République s’épanouissent à l’ombre des conseillères en fleurs jusqu’au musée Grévin où les précédents posent avec leurs congénères des sports, des médias et de la chansonnette au gré des pousses et petits plaisirs de nos amis les visiteurs par charters entiers. Les marchands de Paris ont toujours de quoi agrémenter la régalade des devises qui valsent. Il pleut, un parapluie. Il fait beau, des lunettes made in China et des bouteilles de cinquante centilitres d’eau vendues à 2,50€. Notre touriste s’esbaudit des tarifs s’il est Français en région . S’il est Allemand, la bière l’intéresse davantage. Un Américain se régale quant à lui d’une baguette et d’un foulard Hermès. Nul doute, un touriste à Paris doit verser se

Nous sommes 'déchus' par la gauche... de l'illusion dès le départ en la démocrassouille socialiste

Nous sommes fort ‘déchus’ par ce gouvernement. Les idiots méritent tout l’opprobre des possibles flagellations. Le jeu de mot de notre titre résume à lui seul les impasses dans lequel le gang de Manuel Valls se trouve : dans le trou . Quelle chienlit, pour la déchéance ! En pleine période de guerre, voici là un délice de chaos irresponsable pour régler, y compris dans leur direction des prérogatives régaliennes qu’ils ne maîtrisent pratiquement plus, rien de moins prévisible face à un adversaire diffus. Les sénateurs n’ont en effet pas souhaité voté en l’état le texte arrivé de l’Assemblée nationale. Comme vous le savez, pour réviser la Constitution, le texte possiblement soumis en Congrès doit être «  voté par les deux assemblées en termes identiques  » (art. 89, al. 2 de la Constitution de 1958). C’est-à-dire, pour le résumer de manière prosaïque, à la virgule près. En réalité, ce gouvernement d’idiots socialistes déchoit depuis le début. Rien de bon dès le départ.

Gentil petit assassinat dominical de Lady Long Solo (16), par Raoul Bidard

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Les beaux jours ou les suées de la grandeur humaine. Pour justifier un privilège, rien de meilleur qu’une sortie pédestre à deviser parmi les oisillons matinaux qui gloussent sur les péquins urbains que nous sommes à tenter de suivre les pas sautillants de Lady Long Solo alors qu’elle suit de près un quidam portant une baguette à la main et son petit sac de papier rempli de pains au chocolat. Monsieur le procureur sort en effet de sa boulangerie de quartier favorite. Dimanche matin paisible avant l’office de 10 heures à Saint-Nicolas-du-Chardonnet pour ce héros du Palais, ce diable d’homme a le don immanent de la juste répression. Il connaît un justiciable au tout premier coup d’œil et devine qu’il est forcément fautif de quelque chose. «  Naître engendre la culpabilité  », est sa sentence adorée. Monsieur le procureur ne manque jamais de la répéter doctement après deux verres de Cinzano-Perrier à qui la ruminera pour le restant de ses jours. On lui connaît un jugement qui n

"Faces cachées - 1980-2015", exposition photos sur le Chili, Patrice C.

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Chili d’hier et d’aujourd’hui. C’est à une forte exposition que nous invite la Maison de l’Amérique latine à Paris. Elle s’intitule «  Faces cachées, photographie chilienne 1980-2015  », jusqu’au 30 avril. Elle regroupe les œuvres de six photographes répartis sur trois générations de chiliens qui ont donc vécu les époques les plus dures qu’ait connues le pays contemporain. Parmi les plus anciens, qui ont connu à la fois le coup d’Etat de 1973 et la poursuite de la politique répressive de Pinochet, c’est l’approche politique de la situation qui est rapportée par les frères Hoppe, Alvaro et Alejandro . A l’évidence, le deuil n’est pas fait de cette triste page de l’histoire du Chili comme continue à le faire vivre le travail de José Pablo Concha qui consiste à imprimer les visages des disparus de la répression sur des carrelages et à les coller sur un mur de Santiago. Cela peut expliquer que parmi les plus jeunes, telle Zaïda Gonzàles Rios qui tente d’ex

Kurt n'est pas mort de "bonnes paroles"

Une claque sur l’infini des amours morts. Tenez, lecteur et lectrice réunis dans la prière du Serpent , je vous en conte une sacrée. De celle qui fera éclater de rire Isabelle de Choisy, Sandrine du Béton et d’autres échevelées entre stupre et seringues à GPA à l’arrache dans les vastes ruelles du grand monde. Ce soir, j’ai reçu un uppercut en pleine face. Il se pourrait, me dit-on, que je diffuse des «  bonnes paroles  ». Moi !? Voui-voui … Kurt Cobain aussi s’interrogeait aussi le 20 novembre 1998 sur ses bonnes stances, soit deux jours après l’enregistrement de son excellent Unplugged in NY . Souviens-toi à cet instant de Cris Kirkwood sur Something in The Way , Plateau , Oh me … Le jeu de Kurt, certes, mais l’intensité de la mort qui s’annonce dans l’apogée du toucher des cordes au rythme des riffs légers de Kirkwood le si discret. Héloïse connaît tout cela par cœur du vibrato. Elle qui demeure capable à un si jeune âge de faire ciller deux, trois interprétations de

Où Lady Long Solo paie et part (15), par Raoul Bidard

Flirt avec la morgue branchitude . -Paraît que tu pars… -Ouais. Je bouge. -Vers où ? Jésus Bellegueule à peine revenu de Los Angeles, se remet à débiter son passeport en autant de timbres. -Maroc. -Un plan came zique ? -Plutôt fabuleux : je compte ramener le premier Lp d’un combo d’électro jazz rap. Jésus Bellegueule, en plans musicaux, il est fortiche. Pas deux comme lui. Lady Long Solo surgit. Attablés au troquet, Douby et Jésus entament déjà leur troisième Martini sans rock. Ils fument des Craven A. Bellegueule les a ramenées de LA. C’est redevenu le clope du rocker. Dans le show parisien, faut pas s’en laisser conter mais en montrer. On en a. Des trucs de fous. Des trucs qui reviennent aussi vite qu’on les avait cru disparus. Joseph Pedlock les fumait, les gobait et Gainsbourg les chantait. Rien ne part en fumée. -Mes bons amis, sur quel sujet puis-je vous assister ? Convoquée par deux alcooliques mondains ne me déplaît pas, mais j’ai un petit papier

Crèche générale

Les ados ont pris le pouvoir ! Dans la détresse, certaines personnalités trouvent les ressources pour se révéler. D’autres s’affaissent en revanche dans les ornières d’une nostalgie faite de promiscuité avec maman et de babils. Est-ce ainsi qu’est conçue la politique de nos grands ados du gouvernement de la France ? Le pays est grivois. Aux femmes les tambouilles électorales locales, aux hommes les spectrales architectures générales. Au centre, un marais est alimenté de soutiers, de relais, de besogneux qui font tourner la machine à vide. Un texte par-ci, un projet par-là, et roule la France. Le pays est une grande crèche. Les identités s’expriment pour elles-mêmes. Au détriment de tout sens collectif. La lutte pour l’intérêt privé de chacun rivalise dans tous les sens en zig-zig ou zigzag. Les dormeurs du Val sont nombreux. Les creux d’une guerre qui ne dit pas son nom exalte déjà ses morts. Pour s’en mettre à tire-larigot plein sous la dent creuse, les palefreniers de

Le socialisme à la française : un sujet, un verbe non conjugué et aucun complément sous le sujet

Tout ce barouf… Toute cette agitation nocturne à Paris, dans les salons des corédacteurs de ce qu’on appelle maintenant le projet de loi El Khomri, parvient à une absolue cacophonie d’une utilité morbide ( involontaire   ? ) pour accomplir ce sentiment d’insécurité amplifié parmi la population par la bêtise de gouvernants prestidigitateurs. Les coups de barre, les agitations réformistes pour communiquer dans les voiles, les secousses des petits lapins sous le chapeau et les regards de biais des rameurs favorisent les trouées d’eau dans le frêle esquif du capitaine Hollande, lui président. Des hordes de jeunes rampent devant des agences de Pôle Emploi en guenilles, pendant que des lycéens s’adonnent à des libations dépoitraillées de frayeur envers le lendemain. Pour la jeunesse, rien de plus naturel. Pour les parents, rien de moins étrange. La force du socialisme à la française est son indécrottable irénisme bêlant. Tournez le bouton de votre radio un instant. Myriam El Khom

Quand la fête va, Lady Long Solo s'enrhume dans l'ennui féministe (14), par Raoul Bidard

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Le petit doigt lui dit… que la fête commence. L’isolement par les plantes devient la foi des gardiens du temple. Lady Long Solo ne mange pas bio. Elle écoute ébahie ses copines comparer l’ail chinois et ses acides gras saturés de 0,1 g, ses acides gras poly-insaturés à 0,2 g avec l’ail français aux acides gras mono-insaturés à 0 g, le tout à 0 mg de cholestérol 0 mg et 401 mg de potassium en moyenne. Extase  ! Elle entend soja, lait de brebis du Cher, fenouil du Liban et maté argentin dans les plats de riz du Congo. La Lady ne comprend plus rien passé un moment. Ni ses copines, ni son entourage ne trouvent grâce à ses yeux dans la concussion sporadique de nouvelles préoccupations aussi terriennes qu’isolées dans ses formes les plus anarcho-individualistes. L’horoscope sexo Vietnamien leur semble aussi magique que se frotter contre une vieille Sainte Bretonne en bois pour lutter contre l’infertilité. Le paganisme moderne possède de ses teintes insoupçonnées au creux d’une ance