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Affichage des articles du novembre, 2016

Une bonne odeur de cierge et de Missel dans les urnes, par Patrice

La France catho. Nous le savions, que nous avions la droite la plus bête du monde (*) mais de là à se battre pour savoir quelle tendance serait souveraine en la matière, ça on n'y avait pas pensé ! Le pitoyable spectacle politique sera donc sans fin aux quatre points cardinaux de notre échiquier national. Voir Fillon, Juppé, Sarkozy et tutti quanti se déchirer à pleines dents pour imposer leurs valeurs si peu différentes, c'est d'une tristesse avérée. Tout ça pour savoir lequel répondra le mieux aux attentes des Français de droite. Il en ressortira un bilan globalement grotesque. Finalement, ce sont les cathos qui l'emportent ! La France catho... La vieille France réac, poussiéreuse, qui sent la chaisière qui se néglige, la sacristie, l'encens et le prépuce mal lavé, voilà le profil que nous offrons ! On ne l'attendait pas à ce niveau, mais c'est l'antienne de la manif pour tous , des pédophiles lyonnais et de la bourgeoisie de province

Valls, le cousin de Clinton et les formes de comparaison des nantis, par Patrice

Quand le populisme devient honteux. On nous en a tant dit sur le populisme... Il s'avère que désormais ce soit la seule, la vraie voix populaire. Celle qui est débarrassée de tout semblant, de toute précaution oratoire. Le populisme serait - enfin - devenu le parler vrai de la démocratie, le langage vrai du peuple, celui dont il ne faut plus avoir honte désormais. Celui avec lequel il va falloir composer. Si le populisme devient la voix du peuple élu donc de la démocratie que sont les autres ? Il bouscule les convenances, les codes et les manières policées de la société politisée. On ne le reconnaît que pour mieux le rejeter et le renvoyer chez les ennemis de la bien-pensance politique, celle qui est établie, qui garde les clés d'accès à la nomenklatura politique. Dans l'" establishment " convenu et consensuel de la politique de façade, ripolinée et télévisée, il est l'affreux petit canard, celui qu'il faut avoir et qu'il faut inviter p

Les éditocrates sont à terre, par Patrice

La démocratie à terre. Ca y est, on enterre la démocratie, la vraie, pas celle de carton-pâte que l'on avait jusqu'à maintenant. Place au populisme, à la démagogie au nouvel avenir politique. Le nouveau courant a conquis ses " lettres de noblesse " aux USA. Plus de honte, plus de gêne aucune. Le citoyen va pouvoir être lui-même : dominateur, fier à bras. La société civile est enfin représentée... Tout est à vendre. Fini les " vieilleries " de papa. Plus de programme politique, plus d'Histoire politique, plus de partis, plus de représentants. La démocratie directe est en marche. Plus de progressistes vs conservateurs. On effacera aujourd'hui ce que l'on avait dit hier, sans scrupule aucun. Plus de parole ( ou si peu ), plus de projets, place à l'improvisation, au coup par coup ! Plus de mondialisation, que du bonheur. .. Les bourgeois n'ont pas fait place aux bobos, ils ont cédé devant la pression de la rue, du populaire l