Patrice, dialogue 2, sur la chienlit industrielle en France

[Dialogue 2 , Patrice pousuit ses éclairs pour l'à-venir]


— Salut l'ami. Dis-donc, prends deux minutes-là, j't'explique un truc : on se fout de la gueule de qui avec Peugeot ?

— Qu'est-ce qui t'étonnes ? Ils vendent plus de bagnoles, faut croire qu'il y en a de moins en moins... C'est comme la tôle, donc l'acier, on s'en sert plus ! donc plus d'aciéries !

— Ouais, d'accord, mais d'abord on les fait pas encore en plastique les bagnoles, ensuite, même en plastoc, est-ce qu'ils les vendront mieux ? Bon, c'est pas le sujet, dis-moi. T'as vu cette "histoire", car c'en est une, de la banque Peugeot ? Je rêve ! Ils vont renflouer ou garantir une banque privée ? Une banque qui permet aux acheteurs de Peugeot de rembourser un taux d'intérêt inférieur à toutes les autres banques et organismes de consommation, alors que visiblement on n'en veut pas de leurs sacrées bagnoles. Elles sont à la bourre sur tout : le moteur, les finitions, l'esthétique intérieure et surtout le tableau de bord et je te parle pas du prix...

— Ouais, mais ils proposent aussi des modèles hybrides, comme Toyota !

— Me fait pas marrer, une bagnole, faut que ça fasse "vroum vroum", sinon on prend ça pour une poubelle... C'est dans nos gênes judéo-chrétiens et latins. Pas de différences avec les ritals ! Bon, à propos de la banque Peugeot, c'est l'homme à la marinière qui est dans ce coup-là ? Alors, faut nationaliser Peugeot ! Leurs actionnaires qui n'en touche pas une pendant 3 ans ? mais tu les fous dehors ! Tu saisis ! et qu'ils aillent se faire voir ! Les comptes de la famille Peugeot, mais on les bloque. Hold up d'Etat !

— Là, tu charries !

— Mais non ! de toute façon, demain ce sera Renault et leur banque aussi !

— Bon, on fait quoi ?

 — On fait ce qu'il faut faire ! Mais on arrête de nous les briser !


Patrice




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