De guerre lasse, débattre en vain. Par Patrice
Le terme final.
Quand finira-t-on (enfin)
par parvenir au terme, au bout de ce rallye qui se veut de bon genre et si
intello (ma chèèère…) et qui consiste
en fait à dissimuler nos inconséquences ?
La lecture des journaux comme l’écoute de la radio ou
de la télévision nous ramènent, bon gré mal gré, à ce même point jusqu’où il
faut remonter pour mieux (paraît-il)
comprendre où nous en sommes aujourd’hui, confrontés que nous sommes par des
faits nouveaux sur la planète.
Qu’on m’explique d’où il faut repartir pour pouvoir
analyser des faits nouveaux…
Face à des actes barbares, à une déficience totale de
logique et d’entendement nouvellement arrivés, que peut-on espérer comprendre aujourd’hui
de l’expérience passée qui n’en a pas connu autant ?
Il faut vraiment avoir à se justifier pour oser
prétendre que cela s’explique, voire renferme un sens logique. Sauf à
cautionner des actes et des comportements injustifiables, qu’a-t-on à espérer
d’une analyse “en profondeur“ qui
flatte les egos de ceux qui n’en demandaient pas tant pour exister encore un
peu.
Toute occasion étant bonne pour agiter la brosse à se
faire reluire, nous sommes accaparés par les “auto-justifiables“ impénitents qui n’attendaient que cela pour
refaire surface aux yeux du plus grand nombre.
On assiste ainsi à des séances de « coucou, je suis là ! J’existe encore et voici ce que je
pense » envahissantes.
La seule explication de cet engouement provient d’un
reste de succès gâté et amoindri pour qui tout est bon pour refaire surface.
Parce que pour ce qui est d’éclairer nos pauvres mais humbles lanternes, il ne
faut pas espérer une lumière d’une bien grande qualité.
Sortis des tergiversations, hésitations, hypothèses
parfois surréalistes mais tristes, c’est d’un déluge d’autoproclamations qui
n’engagent que ceux qui les écoute et éventuellement les cautionnent, dont on
nous abreuve.
Il est vrai, le but n’est pas d’apporter de l’eau au
moulin de la connaissance. Il est juste celui de se flatter et pour une fois
encore faire le coq. Ainsi, on brasse de l’air, on monopolise l’espace
médiatique (à sa demande, car c’est à
chaud qu’on fait le plus facilement de l’audience) et on s’écoute
pérorer : « Moi,
Monsieur… ».
Après cela, on peut rentrer chez soi vaquer à ses
occupations qui consistent essentiellement à veiller pour ne pas rater la
prochaine occasion de se remettre en selle, écrire quelques bricoles sans
conséquence et se voir éditer avec photo svp !
Le sujet restera sujet, le problème restera problème et
la connaissance sera laissée à des affaires sûres et durables bien
qu’insolubles. Vouloir percer le mystère
de l’être humain dans ce qu’il a de pire est vil et grossier.
On ne va pas épiloguer et décliner trop longtemps sur
les vicissitudes du genre humain, surtout celui d’aujourd’hui, vu la façon dont
il se comporte. C’est tout au plus un faire-valoir qui tombe à pic. Tant que
cela profite, c’est bon à prendre, mais ça ne vaut pas plus. En attendant, on
se décrédibilise et on fait porter le chapeau à toute une catégorie de gens
pour qui c’est quand même le travail et de qui on attendait un peu de lumière.
Patrice C.
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