Un syndicalisme de trahison de ses adhérents
{Maxime Gorki, la force de l’émulation collective.} « - Camarades ! Le moment est venu de résister à la force avide qui vit de notre travail, le moment est venu de se défendre ; il faut que chacun comprenne que personne ne viendra à notre secours, si ce n'est nous-mêmes ! Un pour tous, tous pour un, telle doit être notre loi si nous voulons vaincre l'ennemi (…) », nous rappelle Maxime Gorki dans sa magnifique autobiographie La Mère (1907). Gorki n’écrit pas pour les narodniks ou les socialistes-révolutionnaires d’avant la Révolution d’Octobre. Il écrit pour tous et transmet les valeurs marxistes. Dans sa tâche d’écrivain révolutionnaire, non pour radoter, il raconte et décrit , ce qu’un György Lukacs a parfaitement entendu douze ans après La Mère , durant ses années de clandestinité pour échapper à la mort promise par les sbires de Horthy, parce que communiste inspiré par les anarcho-syndicalistes Français, parce que juif de naissance. Il est de...
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