Syrie, toute honte bue, par Patrice C.
Syrie, toute honte bue.
Tout le monde connaît cette
façon qu’ont les chiens de se tourner autour et de se sentir le cul, un coup
par la droite, un coup par la gauche. Question de phéromones…
J’ignorais que cela se
pratiquait aussi dans les échanges politiques internationaux des hommes… ou par
médias interposés. C’est pourtant le « délicieux
» spectacle auquel viennent de nous inviter les Obama, Hollande, Cameron,
Merkel… « Tiens, une femelle… ».
De cela devrait sortir ou non
une intervention militaire.
A quoi tient la politique
contemporaine…
Les petits s’amusent eux
aussi.
A quoi ?
On ne sait pas, mais on va
chez l’un chez l’autre : Fabius, Kerry. Ceux-là doivent s’amuser à autre chose,
ou alors ils dissertent sur l’inanité des comportements de leurs maîtres.
Et cela fait deux ans et
110.000 morts plus tard !
Quelle justification ?
Aucune…
Aucune, si ce n’est l’aveu
d’une totale incompétence et inefficacité de deux ans d’âge.
En France, on cannait
l’histoire des feux rouges : on en met un quand il y a eu au moins un mort !
Là, il y en a 300 …ou 1 500 (on n’est pas
à ça près !), alors, faut se bouger ! Se
remuer l’oignon et se retirer les doigts du cul, comme on dit si élégamment
dans l’armée, justement. Soit.
Il ouvre sa gueule !
Puis il se retourne et y’a plus
personne ! Coup dur !
« Je ne vais quand même pas y aller tout seul » se dit-il.
« Quitte à avoir l’air d’un con, j’aimerais ne pas être le seul. »
Combien de fois n’a-t-on pas
connu cela dans l’armée française ! Alors, il prend son bâton de pèlerin de la bonne
cause le Gugusse élyséen.
Une, deux, une, deux... il
marche le bougre.
Toujours rien qui se
présente, même chez les rustocs,
ex-bolcho, ex-tsaristes, ex-Pierre-le-Grand « the Great », dixit Obama (sûrement), nada !
Bon, on attend tous
maintenant le feu vert d’un cénacle américain. Pour le coup, Hollande botte en
touche et passe la main et l’initiative à Obama. Retour à la grande époque des
épopées guerrières et des associations transatlantiques, même dans la honte.
En attendant, on crève
toujours à Damas et ailleurs.
« Attendez, ça va s’arranger ! ».
On se croirait à l’ouverture
de la truite… Qu’est-ce qui va nous tomber sur la tête et, surtout, sur la tête
des Syriens ?
Va savoir, Charles !
Patrice C.
Commentaires
Enregistrer un commentaire