Ceci n'est pas une fiction...
La guerre, c’est l’ordre institué des
institutions hétérogènes. La guerre, c’est encore le recours permanent de la
menace par l’ordre lui-même de la guerre pour assurer l’ordre finale, à savoir
la disparition.
La guerre porte un synonyme en
bandoulière : la paix. Dans le moindre de ses rouages, surtout au moyen d’imbéciles
heureux, la paix façonne sourdement la guerre.
La guerre est totale.
Elle l’a toujours été, bien
davantage en ces temps de mondialisation
malheureuse, regain de fête de l’Empire du Bien.
Dès lors, plus que totale, la guerre
est dans l’intimité même de tous les pactes humains : une promesse
irréductiblement trahie.
Devant la guerre, aucun paravent n’ébauche
rien d’autre qu’une paix truquée, tronquée et grosse des cadavres de migrants
qui fuient, partout sur la planète, la misère politique, économique et les
guerres locales.
La guerre est par essence déterritorialisée
quand les officines pacifistes ont décrété « guerre à la guerre » aux petits matins de l’après-Guerre
Mondiale, seconde du nom.
La guerre est déjà en nous, dans nos
tissus, partant du fait que le cancer est une cellule qui guerroie contre une
autre.
La guerre humaine n’est rien d’autre
que cela, un cancer de la suffisance dans la spontanéité de la puissance et de
la peur.
LSR
Commentaires
Enregistrer un commentaire