Béni soit Macron qui intensifie le rire & la grande bousculade "en marche"
Les jours
heureux des socialistes en phase terminale grâce au Macron show.
Emmanuel Macron fait le buzz dans le grand saut du show politique. On amuse la galerie.
« En marche » est son mouvement né ces derniers jours. Il s’agit
de préparer l’avenir pour l’homme providentiel. Tous les 30-45 ans de tous bords
partisans sont invités à le rejoindre. Le caractère transcourant droite-gauche
est censé rassembler une France de l’espoir pour un projet d’avenir partant de
la réalité. Florent Philippot n’a pas tort de qualifier la démarche de
rassemblement organique UmPs.
En réalité, le frais membre de la
rédaction de la revue Esprit qui a
choisi le marigot politique pour « agir »
pour la France (on croit rêver !)
porte autant les marques d’un isolement que les pronostics des oligarques
malicieux. Macron reprend les vieilles recettes des quadras à droite qui
tentèrent de faire sauter Jacques Chirac sur les genoux de la défaite. On en
connaît le résultat : ils ont tous disparus. Ou se sont fait discrets.
La dictature de l’homme providentiel
reste la martingale que choisissent les marionnettistes. Les agents de change
entre les consortiums et la représentation spectaculaire de la politique franchouillarde
résument en effet les délices du vide du temps. Pensez donc. Emmanuel Macron soufflette
toutes les règles de base du spectacle : aucun mandat, aucun fief, il ne
possède qu’un portefeuille ministériel. Opposant au Premier ministre qui semble
avoir déjà fait son temps dans les fichiers des oligarques, non pour sa
politique mais parce que Valls reste un concurrent « dans la course » à la présidentielle qui les rend « fous », comme on dit, Emmanuel
Macron assume une maximisation du profit individualiste en faveur des
oligarques parmi les plus sévères pour régir le pays.
Nous l’écrivions il y a
quelques jours (http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2016/03/les-aujourdhuis-sont-plus-lourds-encore.html),
avec des Macron aux manettes , ce demain sera pire en matière d’extrémisme législatif, libéral-libertaire et pour
briser toutes les formes a minima
fondatrices de la Constitution promulguée le 4 octobre 1958 en son premier
article : « La France est une
République indivisible, laïque, démocratique et sociale (…) ».
De République, il faut se pincer les
parties les plus sensibles pour y croire encore. D’indivisibilité, sous
sujétion d’entités et institutions supranationales, il faut avoir fumé des
herbes allemandes plantées durant l’Occupation pour assumer encore cette
fiction juridique. Quant à la laïcité, avec des voiles partout dans les rues et
à l’Université, des prélats reçus en grandes pompes au sommet avant même les
représentants du peuple (sic), la démocratie urgentiste reste fort utile tactiquement
pour tâcher de détricoter les ressources sociales de l’organisation
générale de la protection sociale et des rapports collectifs du travail.
Décidément, les socialistes n’ont
guère à s’étonner de voir leurs locaux festifs être saccagés. Avec leurs
alliés, ils jouent avec le feu. La fin du quinquennat du Président casqué s’annonce
joyeux, confus et nous réserve toutes les surprises de la déliquescence généralisée. Un grand bordel d'affrontements. Au
risque du grand incendie anarchiste et gluant d’hémoglobine versée !?!
LSR
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