Les deux mamelles de la politique, par Patrice C.
Les deux mamelles de la politique
par Patrice C.
Conséquence du calendrier qui
privilégie la détente estivale ou hasard de l’inspiration des journalistes,
toujours est-il qu’aux marronniers souvent de rigueur succèdent les invendus de
la réflexion dilettante.
On peut ainsi découvrir cet été un
numéro de Marianne consacré au(x)
mensonge(s) de tout poil et de tout temps. Quelque chose qui peut perturber
votre viatique culturel acquis si durement depuis le primaire ; et une
application qui se veut musclée de la pratique politique de droite où les
roquets et autres danseurs de tango se veulent virils et musclés au point de
menacer de « mater » les
récalcitrants.
Il est donc acquis que de tout temps,
les politiques ont menti pour asseoir leur prestige, leur dignité (écornée) et
surtout leurs pouvoirs. Remise à zéro des compteurs oblige, verra-t-on bientôt
une histoire de France et du monde revue et corrigée à la portée de tous et enseignée
depuis l’école primaire ? Sinon, l’hypocrisie mesurée de la diplomatie
n’aura plus sa place car il faudra appeler un chat un chat et destituer de leur
prestige tous les politiques depuis qu’ils sont sortis de leurs cavernes. Une
forme d’épuration salutaire avant le redémarrage sur des bases plus saines. La
déification n’a que trop durée. Faisons place nette.
La gouvernance étant loin d’être une
sinécure, il s’en faut d’un cheveu que les cadors — qui ne sont en fait que des
toutous — soient tentés d’exhiber une musculature virile verbale car leur
physique ne leur laisse, hélas, pas d’autre choix. Le langage de charretier
fait donc place à l’extériorisation quelque peu compromise d’un patrimoine
musculeux déficient. C’est d’une pratique courante en Paca où il est plus facile d’ameuter et de faire du « buzz » que d’assurer la sécurité
des œuvres d’orfèvres. Il s’agit bien sûr de parader au détriment de
populations rendues aphones par l’indifférence politicienne et non pas
d’émettre des vérités républicaines. A quand les envolées verbales tonitruantes
sur le haut des marches de Cannes ou d’un palace niçois ? La vulgarité et la
grossièreté peuvent très bien devenir mode et furieusement tendance si cela est
bien « coaché » et mis en
scène par quelque député et maire locaux, mais ce cinéma-là n’est pas
commercialisé. Gare aux imitateurs !
Patrice C.
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