Eh bien la guerre... face à la menace, revenir à la volonté en politique, par Patrice
Etat des lieux.
Il nous faut nous placer honnêtement, et non pas
seulement objectivement, face à ce que l'on peut considérer comme des
agressions ouvertement dirigées contre notre histoire, notre civilisation et
notre quotidien.
Il n'est plus temps de couper les cheveux en quatre et
de se gargariser d'arguments à la seule fin de nous rassurer. Il n'est plus
temps non plus de philosopher avec le seul souci de nous croire innocents des
agressions dont nous sommes victimes.
Il faut avoir l'honnêteté d'appeler un chat un chat et cesser de se cacher
derrière son petit doigt, chose que nous faisons si bien depuis dix siècles, et
que nous avons cimenté depuis trois au nom d'une antériorité imposée au monde
et qui découlerait de ce que nous avons et sommes bien heureux de trouver si
pratique pour nous justifier, ou nous réfugier à son ombre, et qui aurait pour
nom les Lumières.
Il s'agit à l'évidence et, de plus en plus, d’un
procédé placébo, une ruse, un déguisement, une illusion pour refuser de nous
aligner sur les valeurs universelles en mutation alors que nous sommes trop
bien tels que nous le sommes et ne désirons pas remettre en question ces
préjugés auto-satisfaisants.
C'est d'un chantier qu'il s'agit nous concernant, nous
occidentaux et Français en particulier. Qu'on laisse le coq dormir !
Que l'on affronte et réactualise nos valeurs à l'aune
du monde qui continue de tourner sans nous attendre.
Il en va de notre comportement comme de notre culture :
elle commence à sentir la poussière ! Il est vrai qu'on ne vient plus, du
monde entier à Paris que parce que c'est une ville-musée. De même, on vient
visiter ce qu'est l'esprit de Voltaire, désormais rebaptisé du 11-Janvier. Nous continuons à faire des reliques, y
compris avec un quotidien mondialisé.
Il est temps
d'affronter la réalité du monde en dehors de toutes considérations de politique
à la petite semaine. Pour cela, il est temps de secouer
la conception politique qui nous sert plus de parapluie que d'ombrelle. Le consensus inter-étatique que l'on nous
dit si nécessaire à la paix mondiale est illusoire, chaque pays réglant le
sujet à sa convenance et selon ses priorités et nécessités. C'est donc dans
l'individualité qu'il nous faut agir. Le reste n'est que bons sentiments et signes
extérieurs de solidarité de façade. Politique oblige.
C'est dans la témérité et l'affirmation d'un
comportement assumé qu'il nous faut faire face et nous battre, et cela
n'implique en rien de faire référence et d'en passer par l'histoire, qu'elle
soit de faits ou d'idées.
D'abord, reconnaître, admettre ouvertement le fait
qu'on a pris connaissance et intégré les fissures qui existent dans notre
société depuis des années, surtout en France, et que nous sommes désormais
contraints et forcés d'en tenir compte et d'agir en conséquence.
Il n'est que déjà trop tard pour continuer à admettre
les incivilités chroniques et les agressions et provocations vécues au
quotidien sous forme de différentialisme ethnique. Le refus, le front que l'on
nous oppose a ses racines dans notre quotidien. C'est d'un grand mouvement
rétroactif dont nous avons besoin pour endiguer le mouvement, sa progression et
son aggravation. La guerre dont on nous affuble de la responsabilité
intrinsèque, ainsi qu'à une moitié du monde, n'a déjà que trop durée. Il en va
désormais du respect des valeurs sociétales occidentales à l'égal de celles
dont bénéficient toutes les autres valeurs culturelles de notre part. Faute de
quoi, il s'agirait bien d'un état de guerre dont on ne sait par ailleurs pas
comment l’appréhender.
Quoiqu'il en soit,
on ne peut pas continuer à vivre sous la menace d'un terrorisme incontrôlé et
provocateur qui sert d’abord des besoins de basse politique interne.
Patrice C.
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