Politique (retrouvailles publiques de deux Corréziens), par Patrice C.
Il
a gros cœur, François Hollande. C'est une vertu et une qualité rare chez les
politiques et elle mérite tout le respect et une part d'admiration.
Face
à Jacques Chirac, une démonstration réelle d'affection est pour le moins étonnante
de la part de Hollande compte tenu de la différence politique qui les a
séparée. Je n'y vois pas là de compassion et bien évidemment pas de pitié.
Juste le respect d'un homme pour un autre. La fonction est peut-être à
l'origine du lien, la Corrèze serait un lien filial qui paraît un peu ténu.
Le
face à face voulu et demandé par François Hollande peut paraître ambigu, mais
le cœur a sa raison que la raison ignore (Blaise
Pascal) et on ne peut pas, dans la France d'aujourd'hui, et dans le
contexte troublé de la politique et des événements récents, tenir rigueur à un
président en exercice d'avoir quelque élan du cœur vis-à-vis d'un autre homme
qui a lui aussi tenu les rênes du pays et qui a su créer une fondation
humanitaire qu'il honore de sa présence, quoiqu'il lui en coûte.
Sera-ce
là la seule explication ? Il n'entre pas dans mon propos d'en trouver une
autre. Celle-là me paraît très bien. Ce n'est pas tous les jours que l'on a
droit à une démonstration d'humanité au plus haut niveau de l'Etat. Gardons
cette belle image telle qu'elle nous a été offerte.
N'en
déplaise aux grincheux ou aux hypocrites de toutes tendances qui verront là ce
qu'ils veulent y trouver selon leurs croyances et/ou critères. Les bons sentiments font rarement "du papier" ou du "son", juste un peu d’"images". Il est comme cela des
faits qui se passent très bien d'être commentés. Juste admirés.
Patrice
C.
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