CGT, alléluia


A la CGT, rien ne va plus…
une histoire sans fin.

Vous vous gaussez,
nous nous gaussons,
ils se gaussent…

Thierry Lepaon est un homme affable. Il est sans flegme, un femen du syndicalisme de carrière pro. De ces boutiquiers du dégrèvement historique. Un boutiquier du grand souffle, un inique permanent du petit syndicat tricheur en nombre d’adhérents, à peine plus important qu’une demie Licra, un tiers du PSG, un soupçon de participation au grand brûlot du nouveau pacte hollandais…

Mais qui est ce Lepaon, au fait ?

Paraît qu’il est – je cite – « secrétaire général de la Confédération générale du travail », sise à Montreuil-sous-Bois, Seine-Saint-Denis.

Une bricole ? Un clando ? Un claque à filles ? Un commando de combat ?

-Ben, nan, camarade, une orga syndicale…
-Mouais

Le 6 mars dernier (je me gausse, tu te gausses), l'union départementale CGT de Paris s'est alarmée après des propos de leur "patron" de la CGT livrés au journal le Nouvel économiste : il assurait qu’« il n'existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L'entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés. Ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l'intérêt de leur communauté ».

Certes, certes, Monsieur Lepaon,
l’homme est homme,
le salarié est salarié,
le patron est patron & le salarié comme le patron sont des hommes.

Dans le grand univers, la « communauté » supposée est la gageure idiosyncrasique de la volition perdue.

Nous sommes tous semblables, vous avez raison, Monsieur Lepaon, ci-devant big boss de la PME CGT…

Surtout devant la mort.

L’éternel, en la Maison du Père, reconnaîtra les siens.

Amen.

LSR

 

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