Expo. "L'art des super héros", par Patrice C.
Une découverte Marvelous. La culture populaire a besoin de se régénérer elle aussi. Elle a pris son rythme de croisière dans les années 40 avec les éditions américaines Marvel qui ont clairement défini le besoin d'identification à des héros à la fois proches et aux pouvoirs hors normes. Comme le dit si bien Stan Lee, l'un des premiers rédacteurs en chef de la maison : « Les enfants ont besoin de rêver ». Le devenu fameux Captain America, né en 1940, était le premier vecteur d'identification moderne des jeunes américains qui rêvaient, et que l'on entretenait dans ce rêve, d'être le super héros qui allait sauver l'Amérique d'abord, le monde accessoirement, mais ensuite. La témérité faite homme, habillée des attributs vestimentaires de l'époque n'était peut-être pas destinée à devenir l'entité qui allait hanter les grands écrans d'aujourd'hui, c’est fait après être passée par la technologie numérique. La concurrence était forte ...