Belle France, par Patrice C.
La droite est un oignon judiciaire
Droite forte, droite dure, droite nationale, droite... le petit oignon blanc, Guaino ?, s'ennuie-t-il ? |
On n'en sortira que lorsque Sarkozy sera là où est
sa place : à la Santé ! Que la France ait la droite la plus bête du monde,
c'est un challenge qu'elle peut disputer avec beaucoup d'autres pays. Que l'on
ait fait confiance (par défaut) à ce
bonhomme-là, il n'y a que les gens de droite pour le prétendre et le maintenir.
Il faut être honnête (a minima) : avec son air con, sa vue basse et ses pieds plats, qui
aurait misé deux sous sur cet individu pour le voir à la tête de l'Etat ? Il
s'en est fallu d'un autre candidat de poids et d'envergure. De la même façon
que la France n'a pas votée pour Hollande mais contre Sarkozy, elle avait voté
pour Sarkozy par défaut. Un peu d'honnêteté !
Une UNE bienvenue... les Tontons légendaires s'en retournent à l'ombre. |
Cet individu sorti de nulle part, si ce n'est de
Neuilly (ce qui est déjà tout un
"poème" !) et des salons où l'on s'acoquine entre consanguins et
d'où il ressort non pas le meilleur mais le moins pire et le voir arriver à la
tête de l'Etat : c'était déjà une blague
! L'immédiate suite a prouvé que l'on était dans le ridicule : Fouquet's le soir même de l'élection
avec les éminences de la finance (aux aguets) et de la chansonnette,
vacances de luxe sur le yacht d'un copain (certainement
très intéressé), après avoir été l'organisateur de soirées amicales au
ministère de l'Intérieur avec les pires représentants de l'art musical national…
On savait ! Pour ce qui est de la prestance et de l'image du pays à l'international
: on était très-très loin de la dignité due à la fonction… que ce soit face à
un Bush ou à la reine d'Angleterre (j'en
pouffe !). Où était la French touch
? Où était l'affichage du patrimoine culturel dans la présence de cet individu
? Il faut se souvenir de la prestance d'un de Gaulle ou d'un Mitterrand, et
même d'un Chirac pour mesurer l'écart de conduite. De quoi avions-nous l'air ? On devait rire sous cape !
Aujourd'hui, on joue les vierges effarouchées après
les découvertes d'entourloupes à l'image, à la hauteur de ce qu'était le leader déjà peu représentatif et donc juste
un cran en dessous de ses sbires… Tout le monde n'avait pas le Bristol comme cantine à la porte de chez
soi ! J'aurais aimé assister à une rencontre de de Niro (habitué des lieux)-Sarkozy… "C'est qui ce gugusse ?" se serait interrogé de Niro.
Maintenant, la pelote se dévide, l'oignon s'épluche
au quotidien. Qui peut encore avoir des doutes sur le financement des campagnes
? Qui peut encore avoir confiance en l'honnêteté de l'individu et de son réseau
paramafieux ? Ce n'était pas seulement
le pouvoir pour les honneurs, c'était le pouvoir pour le fric. De façon
vulgaire et dénuée de tout scrupule, sentiments (et quoi encore, diraient-ils ?) et respect.
Etonnez-vous de voir une telle succession d'"affaires"… Mais elles étaient
inscrites ! C'étaient dans les gênes même des participants à cette mascarade
élyséenne. Bien sûr que cela va continuer ! Jusqu'à ce que… la Santé ? Il
faudrait un tel dénouement pour enfin avoir la paix avec ce triste (comment pourrait-il en être autrement)
spectacle. Il faudra un point final énorme, colossal, mais tellement incontournable,
programmé, attendu.
Tout policier vous le dira : "Ils tomberont tout seul !"
En attendant, ça fait de la copie pour la presse et
même du marbre ! Il suffit de stocker, ça servira un jour. Ça fait aussi sortir
les aspirants du bois. Les droites décomplexée ou forte, les amis d'hier (qui ne seront pas longtemps les amis
d'aujourd'hui) qui n'iront pas faire la queue à la porte de la Santé pour
rendre visite. En attendant, ils ont mis un beau pataquès dans le milieu
politique tel que vécu par le Français "normal".
Etonnez-vous que le bashing donne à plein pot… Sauver les apparences, pour les
aficionados, ça ne va pas être coton ! Il y a handicap et du lourd ! Faire
appel au bon sens, aux bons sentiments, au droit à la rédemption ? Et puis quoi
encore ? La contrition sera refusée, car la participation n'était pas obligée,
sauf, sauf intérêt…
Et alors,
doute affreux : ils en croquent donc tous ?
Suite au très prochain numéro.
Patrice C.
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