Le monde globalisé tel qu'il est, par Patrice C.


De mondialité en mondialisme via mondialisation

 
La question de savoir où l'on se situe, qui l'on est vraiment actuellement, comment et vers où allons-nous évoluer et faut-il se renseigner, être averti, voire se méfier… Il semble que nous, pauvres humains, ne disposions pas, loin s'en faut, de toutes les cartes et qu'il n'y ait pas de système géostationnaire pour se repérer ni cartes routières.

 
Point de paranoïa à cela, juste se situer, par rapport à qui et à quoi ce qui serait plus simple encore. Loin de la confiance que l'on peut accorder aux dirigeants, qu'ils soient passés ou présents, il faut se dém… tout seul. Ne comptez pas sur vos voisins, collègues et autres semblables. Il suffit de les voir au volant de leur automobile de base pour savoir à qui l'on a à faire. Si le voyage vous tente sous forme de trip rapide, voyons comment nous allons être mangés.

 
Hors du politique (encore que…) nous sommes régis (si, si !) par des lois et règlements qui nous sont de plus en plus étrangers, ou point qu'on en devienne indifférents. Erreur !

 
La machine actuellement en marche nous véhicule sous le régime de la mondialité. Une brève définition suffira : qualité de ce qui est mondial. Elémentaire, mais bien suffisant, et le vice commence là. Nous faire croire que nous sommes tous semblables et que nous vivons tous sous le même soleil : mon œil ! En fait, on vous prépare déjà, à ce point-là, à vous rabaisser dans une masse informe. Des poètes comme Glissant prétendent, et ce serait bien le seul argument sympathique, qu'il s'agit d'un état de mise en présence des cultures vécues dans le respect du divers. Que la mondialité favoriserait enrichissement intellectuel, spirituel et sensible. Ouais… Il n'en reste pas moins, que la mondialité est un fait social total lié aux progrès des communications et de la mondialisation du capitalisme (G. Dussouy). Là, on touche déjà à un sensible qui a ses avantages et ses inconvénients intrinsèques. Qui trop communique, ne communique plus !

 
La mondialisation elle, est un processus. Bon ! C'est aussi un état de fait de l'évolution de l'économie et de l'Histoire. Elle procède d'un nivellement par le bas (Glissant). Pour le coup, là on est directement concerné, interpellé et rappelé à l'ordre de ce que nous sommes : peu de chose. Il s'agit aussi d'un phénomène irréversible d'une approche globale (globalisation) de toutes les activités de l'homme sur le Globe. On ne pourra donc plus ignorer que nous sommes tous concernés. De là à en décider… C'est aussi la vision d'un monde qui évolue peu à peu vers le "village global" (Mac Luhan). Certes, on évolue, mais qui tire les ficelles, qui est aux commandes ? Cette mondialisation incontournable est globalisation (chez les Anglais) et elle est le plus souvent envisagée sous l'aspect économique (les Anglais…).

 
Cependant, elle favoriserait le rapprochement des cultures du monde et, sur le plan politique, elle favoriserait l'émergence d'organisations internationales de types ONG. On vous situe de façon étriquée la zone d'influence et d'activité de la mondialisation sous l'aspect Médecins sans frontières. Ça aide à faire passer la pilule (of course…). On oublie complètement de vous parler des autres organisations qui peuvent aller jusqu'aux mafias !

 
Pour arriver finalement au cœur de l'"affaire" : le mondialisme. Bien sûr, c'est une idéologie (le fichu "isme" de toutes les entourloupes) qui serait sans orientation politique particulière ! Là, faut pas charrier ! Prendre les gens (pas tous) pour des bourricots qui auraient pris le premier coup de soleil de l'année ça fait un peu fort. Vous en connaissez, vous, des systèmes idéologiques qui ne vous prennent pas pour des cons ?

 
C'est aussi un mouvement (!) universaliste qui vise à l'unité politique an niveau mondial de la communauté humaine (cf. La Toupie). Ah, là je vois mieux : idéologie, mouvement, unité politique mondiale… Pas bon tout ça, mais ô combien convergeant. Le mondialisme tendrait à instituer des organisations et des lois supranationales dans le cadre d'une citoyenneté mondiale (cf. La Toupie). Là, c'est clair : "Vous serez tous avec nous ! De gré ou de force ! Et vous marcherez droit selon nos directives !" Ben voyons ! C'est pas fini, puisqu'il paraît que c'est un projet qui a pour but d'instituer un nouvel ordre (sic) mondial dirigé par un Etat mondial. Là, on est dedans ! Et jusqu'au cou ! Ce système travaillerait à la dissolution de toutes les nations en une seule humanité. C'est dans Wikipédia (!). Désolé. N'empêche qu'ils ne l'ont pas inventé pour moi. Vous suivez toujours l'"évolution" de l'"affaire" ? Ce serait également la convergence de deux processus unificateur : idéologique et économique. Si par hasard, il nous ratait d'un côté, qu'il puisse nous rattraper de l'autre… En un mot, c'est l'idéologie d'un mot, banal somme toute, qui s'appelle mondialisation et qui arrive tout droit de mondialité, par ailleurs très banal (au départ !).

 
Que cela vous fasse un peu réfléchir à votre avenir, au mien, au nôtre et à notre vie commune, si tant est qu’elle soit encore possible…
Patrice C.
 

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