Quelle surprise ! Hollande, fauteur de sommeil, par Patrice C.
Sauce hollandaise
La surprise "hollandaise" est cette fois un pétard mouillé.
Valls à Matignon alors qu'on n'avait peut-être pas
eu un aussi bon ministre de l'Intérieur depuis longtemps (Joxe), n'en déplaise aux bobos de droite comme de gauche, qu'ils
soient verts ou bleu marine. Il est vrai que dès lors qu'on déplait, tous les
défauts sont au rendez-vous.
- Valls de droite ? Il me fait plutôt l'effet d'un
socialiste et d'un homme de gauche psycho rigide !
- Dévoué à la cause ? Certainement !
- Epris de pouvoir ? Il le faut !
De toutes façons et on l'a dit et écrit partout : ce
n'est pas le bonhomme qui fera la différence. S'il y en avait un à changer, ce serait
Hollande. Lui,
il est en mission : celle qu'il s'est imposé tout seul. S'il avait été de
droite (officiellement), qu'est-ce
qu'on aurait dit… Pourquoi se gênerait-on pour le dire puisqu'il est de nulle
part ?
La suite à venir, c'est la composition du
gouvernement à venir. J'ai envie de dire : "Tous aux abris !" Combien de personnes Hollande imposera-t-il
? Si cela ne dépendait que de Valls, sûr qu'on aurait des professionnels de
derrière les fagots, des obscurs mais efficaces et raides comme la Justice. Pas
des freluquets d'opérette et des viragos sur le retour. Je le vois bien
intransigeant, exigeant et service-service,
Valls. L'autre est capable de "gnangnanteries"
d'apparence. En un mot, de tout pourrir. Le
retour de son ex ? Vraisemblable et sur mesure. De toutes façons (bis), ce sera sans vraies surprises
parce que patin-couffin… et blablateries. Mou somme toute.
Tous sont d'accord pour revendiquer une ligne
politique, un cap. Tous les votants et votantes sont déçus, car ils oublient
que le PS a banni de son vocabulaire le mot révolution depuis longtemps, même
de ses statuts ! Pourtant, on ne leur demande ni la Nuit des longs couteaux ni
la prise du Palais d'hiver. Comme disent ceux qui viennent de voter (et revoteront) FN : "Ça ne mange pas de pain de changer. On verra
bien…" Ce n'est pas de l'audace, c'est du culot ! L'attente et la
désespérance de voir au moins une fois un gouvernement socialiste au travail
est telle que c'est le contre-pied qu'ils ont choisi. Evidemment ! Au moins
s'ils sont déçus, ils sauront d'où ça vient et à qui s'en prendre. Pour ceux
qui ont choisi le voyage rose-bleu, la surprise n'en sera pas une : ils ont
déjà donné et finalement, ils ne seront pas perdus !
Y'a plus qu'à attendre, comme disait ma grand-mère !
On va voir ce qu'il va nous pondre le Hollande. Si seulement il voulait nous
manger, c'est sur la sauce (hollandaise)
qu'on se poserait des questions. Là, pas de danger. Il mange pas lui : il
regarde ! Pendant ce temps-là, elle tourne (encore).
Patrice C.
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