L'immobilier parisien
De l’inconvénient de se dévoyer dans
les affres du syndicalisme immobilier.
Dans les sots métiers de la pierre, du
béton et lazzis, il n’y a plus guère que les agents qui aspirent à la fortune.
Les autres ripaillent à l’affichage, aux conventions dans la fréquentation des
clients et quelques arpentages de caves et/ou jolis bureaux surfaits des
fédérations professionnelles et/ou syndicales de l’immobilier.
Il faut les voir les pépètes de la
vente en attente d’un rendez-vous dans la rue, smartphone à l’oreille, lunettes de soleil design sur le nez… ou ces hommes et femmes au veston doré-brillant…
ou ces indépendants de la vente, citadine au toit ouvrant pour faire 400
mètres. Quel étrange milieu. Pour ses employés ou foisonnants indépendants
« sur le marché »,
l’illusion n’en finit pas de batifoler à l’humeur estivale.
Ces hommes se prennent pour des
importants ; ces femmes s’imaginent désirables comme un triplex à 500
euros la location du placard.
Les agents immobiliers se veulent
experts et les experts se rêvent mobilisés pour tout, du sol au plafond.
Derrière les murs, des souffrances
matinales s’exercent sur les PLU, LRU, loi Duflot, mètres-carrés, plafonds,
bulletins de paie, indices, statistiques, foison d’étages, caves, accroches
pour vélocipèdes, chambres de bonne…
Exaltant. Une mienne comparse de
chaudes extases parisiennes me raconte souvent ses frasques en chambre. Son DG
ignore tout du métier. Les moyens des juristes sont réduits à peau de chagrin.
A la limite les salariées doivent se fournir leurs propres codes et revues
spécialisées.
Tout le monde a besoin de se loger.
Pas tous n’ont des fonctions politico-administratives leur ouvrant les portes
des charmants HLM de la ville de Paris.
LSR
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