Crise de rue ?, par Patrice C.
La fin.
Ouaf, ouaf, hi,
hi ! Comment ne pas se marrer ? On n'a pas
d'autre choix. On commence la fin ! La fin de tout : de la politique
en général, des politiques (les personnels)
en particulier. La tombe est ouverte et on roule à fond dans sa direction.
Il ne s'agit plus de remaniement. Il est question de
sauvetage des copains et des coquins. Pire, on n'a jamais vu. Même du temps de
l'OAS ou de Pétain. Je suppose que France
Info est devenue folle quand elle parle de Robert Hue… Par contre, les
coquins en embuscade, les Collomb, les Vallini et consorts : miam, miam ! On a déjà eu Rebsamen
et Royale… Ils sauveront ce falot de Sapin et nous ne sommes pas au bout de nos
surprises.
En fait, c'est un
coup d'Etat. Deux bonshommes se retrouvent à déjeuner
pour avaliser une liste de prébendiers. Jamais on a vu ça, même en 93, 1700 !
Qu'est-ce que ça peut donner ? Rien, évidemment.
Ces deux-là profitent outrageusement de la Constitution impériale de la Ve
République pour se comporter en monarques en goguette. A l'arrivée, il ne nous
restera que la rue. Parce que quand c'est trop, c'est marre ! Les
défections de trois ministres d'un coup en un week-end, ce n'est pas un hasard.
Le ras le bol est encore plus insupportable à l'intérieur qu'à l'extérieur de
la machine. Quand ils vont réintégrer l'Assemblée, là où il y déjà des
frondeurs plus ou moins vagues, ce sera du sang neuf pour la contestation.
Voire des leaders ! Le PS à 290 députés à l'Assemblée, soit pas un de
trop. Faites le calcul rapide : moins 1 et c'est mort ! Les tiédasses
jusqu'à maintenant vont se trouver légitimes et légitimés dans leur refus de
cette politique de Gribouille. C'est à coups de pieds au cul qu'ils vont virer
les autres et par là même se virer eux-mêmes. Désertion, abandon du navire dans
la tourmente. La rue qui se retrouve à poil de représentants dignes de ce nom,
abandonnée : émeutes ! Sinon, je vous conchie !
Allez, la suite dans un instant, l'avenir peut-être…
Patrice C.
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