Valls II, MDR !, par Patrice C.
Dans la farine.
Ça y est ! on l'a le « nouveau » gouvernement Valls-Hollande !
Mort de rire !
Eh oui, car que nous reste-t-il d'autre que cette façon
facétieuse de prendre la chose ? Des années qu'on braie, qu'on se
consterne réciproquement et occasionnellement. Alors, basta (comme dirait Valls) autant en rire.
Vous avez peut-être à y perdre, vous ? Pas moi.
Bien que ceux qui aient « à y perdre » soient confortés par la nouvelle équipe, la
preuve est faite une fois pour toutes que ce sont ceux qui ont tout à y gagner
qui sont lésés une fois de plus. Brûlés, consumés sur l'autel de la rigueur et
de la voie unique tracée par des potentats obnubilés par leur rente de
situation et leurs avantages à prendre en nature et leur doxa politique. Ils ne peuvent plus nous faire croire que « c'est pour votre bien », ça ne marche
plus ! On n'a d'ailleurs jamais vraiment jamais cru que c'était leur
premier souci.
Aujourd'hui et maintenant, c'est cadenassé, bouclé à
double tour. « Ceci est MON gouvernement ! ».
Risible jusqu'au bout. Car au bout, nous
y sommes. Deux ans et demi plus tard, il est de plus en plus évident qu'on
n'a pas pu voter pour ce zygoto. C'est par défaut qu'il est là. Souvenons-nous :
on a failli avoir Strauss-Kahn ! Même la boulangère (je n'ai rien contre la boulangerie) de Lille est mieux devant ses
fourneaux, dans sa cuisine, au sous-sol (j'espère).
Les autres postulants : Hamon, Montebourg, etc. C'était festival au PS.
Tous prétendants ! Le panier de crabes qui déborde sur la rue de Solferino.
Aujourd'hui, Valls comme conducteur de travaux, maître
d'œuvre et chef de gare et garde chiourme. Tout cela grâce à la Vè
République. Déjà coup d'Etat en 58… encore un aujourd'hui. « Maître je suis ! Et par la force du peuple ! ».
Ce culot ! Une outrecuidance surdimensionnée, XXXL ! Bon, le maître a
son caniche, les autres : dans vos niches et que ça saute ! Il y en a
même qui se sont fait la soie : ras le bol des conneries. Et on rigole des
Etats africains… Paris, c'est pourtant pas une bananeraie ! On sortait d'un Elysée-claque (ce que ça a toujours été), on a un
palais foire du Trône, les sales gueules comprises. Vous pouvez taper
dessus, elles sont là pour ça ! Que Fabius qui se fait oublier. Discret,
c'est dans la fonction du Quai, mais en aparté ? Va savoir, Charles.
La moitié du parcours officiel à ergoter, mégoter,
mignardiser. A se faire des mimines devant les objectifs. Les commémorations ?
La plus belle affaire du quinquennat ! On a eu des présidents pour
chrysanthèmes, on en a un coupeur de rubans et perroquet posé sur une estrade.
C'est pratique : on le déplace avec son petit pot, on change l'intitulé,
c'est tout. Vous le pliez, vous le rangez, vous pourrez le ressortir au besoin…
C'est pas tout ça ! On se bouge quand ? On n'en a pas encore assez marre ? On
attend quel niveau ?
Ah bon, il ne se
passera rien ? Ben alors… on n'a plus qu'à
organiser des fêtes et des danses, lui, il viendra inaugurer. On a que ce qu’on
mérite.
Patrice C.
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