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Affichage des articles du avril, 2018

Raoul, acerbe, nous gratifie d'un considérant sur le prurit social

La douceur de ces jours heureux vécus sous le soleil nous renvoie aux appétences estivales. D’ailleurs, il semble que les raouts revendicatifs des dernières semaines s’élaborent dans le consensus d’un imaginaire festif. Joie de l’ homo festivus qui exulte les idéaux jamais taris de non-violence, de paix, d’amour et principes «  participatifs  ». Les chemises à fleurs de grand-papa et les pattes d’eph’ seront les costumes rituels sous peu. Revival for a peace world. Tout cela serait fort amusant à regarder s’il n’y avait des enjeux politiques tronqués. De ces manigances où chacun joue son ego collectivisé en toute provision d’un à-venir meilleur pour soi. Pendant que les contre-réformes macroniennes avancent à la vitesse des nerfs de Jupiter, les toquades infantiles illustrent très réellement l’incapacité collective à s’émanciper individu par individu. Homo festivus est fier de lui en toute occasion. Quand il vote Chirac ou Macron pour contrer le «  fascisme  », quand i

Le postier Gaël Quirante apprend qu'il est licencié le 3 avril 2018 : RESISTANCE

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03/04/2018 DEVANT LES GRÉVISTES QUI SE RENDAIENT EN NÉGOCIATION, LA POSTE A INFORMÉ ORALEMENT A GAËL QU’IL EST LICENCIÉ, SANS LUI DONNER LE MOINDRE DOCUMENT ! https://youtu.be/gbAqzbJbZfk Le beau mot de " camarade " n'est jamais un vain terme qui nous sert à nous affubler entre nous commodément depuis la fin du XVIIIe siècle dans la tradition de la lutte sociale et politique. Ce beau mot de " camarade " vibre au cœur et en esprit du fondement de ce qu'est l'origine de la résistance par des luttes concrètes pour toutes les parties les plus faibles au contrat de travail et/ou sans contrat de travail. Aussi, si un seul de nos camarades réprouvés par une DRH vient à perdre son emploi à la suite du seul exercice de son mandat, nous serions collectivement une fois de plus amenés à perdre des droits que nos aïeux ont acquis par leurs âpres luttes depuis 1895, dans leur chair parfois présentée devant la mitraille. Gaël Quirante ne perd