Articles

Affichage des articles du juillet, 2014

Expo. "L'art des super héros", par Patrice C.

Image
Une découverte Marvelous. La culture populaire a besoin de se régénérer elle aussi. Elle a pris son rythme de croisière dans les années 40 avec les éditions américaines Marvel qui ont clairement défini le besoin d'identification à des héros à la fois proches et aux pouvoirs hors normes. Comme le dit si bien Stan Lee, l'un des premiers rédacteurs en chef de la maison : «  Les enfants ont besoin de rêver  ». Le devenu fameux Captain America, né en 1940, était le premier vecteur d'identification moderne des jeunes américains qui rêvaient, et que l'on entretenait dans ce rêve, d'être le super héros qui allait sauver l'Amérique d'abord, le monde accessoirement, mais ensuite. La témérité faite homme, habillée des attributs vestimentaires de l'époque n'était peut-être pas destinée à devenir l'entité qui allait hanter les grands écrans d'aujourd'hui, c’est fait après être passée par la technologie numérique. La concurrence était forte

Face à l'industrie du livre, soyons libres

La critique n’existe plus. Six-cents livres sont attendus pour la rentrée dite littéraire de septembre. Triste paysage de surproduction. Dans la presse, plus personne ne s’enthousiasme pour le nombre de livres, ce culte du triomphe de la signature du vide. De toute façon, tous les journaux, hebdomadaires et magazines spécialisés parleront peu ou prou des mêmes auteurs, des mêmes livres et diront à peu près les mêmes choses, vanteront les mêmes qualités, tresseront des éloges au final mortifères. C’est la consigne. C’est surtout le suivi des éditeurs possédant des actionnaires communs à la rédaction. Et ce de manière étroite et strictement calibrée en très peu de signes. Fini le temps de la critique reine dans la presse ! Fini le temps des journaux littéraires bataillant pour défendre des auteurs et des courants créatifs ! Le critique littéraire était respecté il y a encore dix ans. Il possédait son lot de libertés en termes de choix et nombre de signes. Le critique é

Au volant, l'idiot égalitaire

Tout compte fait. Nos observations intuitives ne sont pas vaines. Surtout à les faire transpirer ici même, sur l’Atelier du Serpent rouge . L’une de celles que nous ne manquons pas de réitérer est le changement radical de moins en moins souterrain quant au comportement général de nos concitoyens à l’égard de la civilité et la politesse. Les conséquences en sont souvent détestables et criblent un état d’esprit général du pays. Ce matin justement, écoutant mes stations radiophoniques préférées, j’entends que la sécurité routière et les associations liées à la délinquance routière relèvent que l’incivilité croît sur la route et aboutit à de nombreux accidents supplémentaires. La caractéristique que notent experts et militants est la montée de l’individualisme exacerbé, le principe du «  c’est pas moi, c’est l’autre  » en cas d’accident et du «  pousses-toi là de ma place  ». Sont aussi vues à la hausse les altercations entre automobilistes ou entre autres usagers de la route ( c

"Faire le job" politique, c'est assurer mieux que ses arrières

Le «  métier  » politique comme création de richesses.   Il y a quelques réjouissances, dès la seconde quinzaine d’un mois où le rouge des comptes bancaires clignote déjà, et sans malice aucune, d’observer que nos élus parlementaires savent abreuver la famille, les proches et ne pas s’agonir dans la pénibilité des fins de mois… enfin des Français heureux de leur «  métier  » et la juste part du prix de la vente de leur force de travail ! Bel exemple de «  socialisme  » réel et réalisé, en fait ! M’aventurant à lorgner sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (site : http://www.hatvp.fr ) souhaitée par le président Hollande, ma curiosité me mène à lire ce que les députés d’un de mes départements fétiches peuvent bien déclarer pour parfaire leurs piètres conditions tant vantées par certains d’entre eux qui souhaiteraient le plus de mandats possibles. Au-delà des cas évoqués dans la presse d’untel employant son époux, épouse, fils et filles ou

Les forums sur internet : une "élite" supposée à l'oeuvre, par Patrice C.

Nous sommes des dactylographes. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer à propos des forums, mais plus le temps passe et moins les choses évoluent en ce qui concerne le savoir vivre et la qualité des propos que l'on y trouve. Il s'en faut d'abord de la teneur des discussions qui, par définition, se doivent d'être intéressantes et enrichissantes, ce qui participe d'une vie démocratique et intelligente. Nous sommes loin du compte, surtout sur les forums politiques. L'espace y est littéralement assailli par de prétendants connaisseurs qui, de fait, monopolisent l'espace offert pour satisfaire et assouvir leur ego. Cela fait tourner le compteur de leur participation et doit exciter leur esprit de compétition. Il n'est donc par rare de trouver des personnes qui totalisent des milliers de contributions qui se révèlent vite être un jeu d'invectives sans intérêt, si ce n'est celui d'afficher leur ego, je suppose. Cette exhibition, car

Il faut renverser la chair de la pseudo-démocratie

Ce qu’est l’esprit , l’état de l’esprit que développe LSR parfois…   Dans le domaine de la direction de l’esprit , l'inaction politique ressemble à «  des amas de passions putréfiées et décomposées ensemble  » , nous incite à constater Chateaubriand.   C’est dire combien les citoyens cherchent des exemples auxquels se raccrocher.   Dans nos périodes historiques amalgamant trop-plein d’insignifiances significatives de mortalité et vide du souci de soi en l’autre, tout institue un trouble général. Et le trouble général trouble lui-même toute psyché maladivement inféodée à la croyance de l’amélioration de notre monde contemporain. Rien ne nous permettra jamais de songer un tant soit peu à une évolution progressive de la libération de l’homme générique. La confusion entre égoïsme et individualisme forme la tromperie d’un autre chaos... l'essence du Christus sans cesse brisé. Von Clausewitz ne nous a jamais égarés en définissant l’ennemi, nous incitant à

Le pays entend crier justice internationale, par Patrice C.

Mou y es-tu ? Après cette belle prestation de civisme que fut la manifestation pour Gaza, d'hier, on se demande ce qui désormais empêchera le pouvoir de revenir à des considérations plus proches des réalités. Mis devant le fait accompli, Hollande et Valls se voient certainement déjà confrontés à une vague de demandes de manifester aussi longue que la guerre que mène Israël contre les Palestiniens. Vont-ils nous la faire à pile ou face ? Une fois oui, une fois non. Les fondamentaux de notre société ont-ils repris le dessus sur toute considération politique ? La liberté et les Droits de l'homme ont-ils eu raison de la raison d'Etat ? On ne leur demande pas de changer d'avis personnel, juste de faire leur travail qui est de diriger et d'accorder aux Français, quel qu'en soit leur souche, la sécurité, la protection et le droit de " l'ouvrir ". Ils furent mis à bonne école les émigrés qui ont fréquenté l'école publique : le droit d'ouvri

méfie-toi du Paris-Saint-Germain (PSG)

Sous le maillot, un cœur qui bat ? Je ne sais pas vous, mais moi, depuis déjà quelques années, j’ai une méfiance naturelle et préventive dans les réactions de tout bipède de 10 à 70 ans arborant les couleurs du PSG sur un maillot, une veste, un bonnet… une écharpe . Frappés de l’emblème de l’équipe-phare du Qatari, tous ces humains aux colifichets «  m’interpellent  », comme on dit. L’identitarisme de ces fans ( abréviation de « fanatiques », rappelons-le ) dépasse le seul sport footballistique. Il sert à se distinguer dans la foule hors les journées de championnat, à s’assembler non pour fêter les exploits de ses millionnaires en culottes courtes et crampons, mais à revendiquer bien plus que des scores : des bagarres, des incivilités commises généralement en groupe ( se cacher dans le collectif tribal ), un clan, une bande, une intention politique sécessionniste et aux diverses variétés dans les orientations. En effet, le PSG attirait naguère les hooligans , les «  fachos  »

Un autre monde s'instaure & il est dangereux, par Patrice C.

Le fil du temps. Sur l'échelle des valeurs humaines, que valent aujourd'hui les papiers consacrés aux politiques ? Face à tant de haine, de misère, de morts, est-il bien nécessaire de parler — et je ne dis même pas informer — de la vie politique ? Que représentent maintenant, à l'heure de Gaza, de l'Ukraine et de tant d'autres endroits où l'on meurt d'abord avant d'avoir lu et connu, la petite vie tranquille de quelques personnes devenues transparentes ? Que pèse dans la balance les soucis politiques intérieurs dont certains continuent à faire leurs choux gras ? Les prises de position superficielles paraissent bien mesquines alors que tout devient grave. Il n'y a plus que des sujets importants. Il n'y a plus que des sujets prioritaires . Une tension s'installe à l'aune d'événements beaucoup plus graves. On découvre que, finalement, l'important n'est pas là, pas ici. Le besoin de concret est satisfait par l'actualité

Pro-palestiniens : crevez avec vos marionnetistes de la LCR-NPA

Le NPA est une secte… libre. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faut-il le rappeler, provient de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui a cru bon, à un moment de son histoire clanique récente, étendre ses eaux et filets dans la mare de quelques résultats électoraux prometteurs. Echec. Echec sur toute la ligne de grains de plomb sur l’eau glauque… L’«  anticapitalisme  » ne signifie pas grand-chose. Ou si peu… Nombreux sont les mouvements politiques qui s’en réclament dans l’histoire, des mouvements socialistes aux mouvements fascistes les plus célèbres, tel le NSDAP , ou parti nationaliste-socialiste Allemand de Hitler et sa clique. Si je puis dire, ça ne mange pas de pain de se déclarer anticapitaliste . Mais bon, j’exagère, il n’y aura jamais que le seul Adolphe pour se revendiquer de cette seule dialectique simpliste… à part, en France, les POI, NPA et LO. La LCR ( une des branches de la IVe Internationale – SU, pour secrétariat unifié - trotskisante

Gaza sur place : un pis-aller, par Patrice C.

Une tempête impuissante. La France semble traverser une période agitée de sa vie quotidienne lorsque celle-ci est placée sous le signe direct de quelques manifestations fort légitimes mais dont, finalement, l'objet originel est loin d'être perçu. Il me semble que l'on soit plus occupé à faire du bashing ( devenu un incontournable effet de mode ) du gouvernement qu'à se poser les vraies questions sur les problèmes à l'origine de ce qui ressemble plus à des occupations de presse qu'à une vraie interrogation sur les causes, les motifs et les origines de ladite campagne. Le gouvernement essaie de gouverner, ce à quoi il ne parvient d'ailleurs pas ou si mal qu'il se met à dos de façon justifiée une grande partie du pays. Que Hollande ouvre la bouche et soit relayé par Valls, et c'est à chaque fois une pluie d'outrances. Certes, ils ne la volent pas, mais est-ce bien nécessaire de passer son temps ( comme je le fais ! ) à tenter de comprendre,

La France, un pays à l'âme grise dans des shorts kaki

Une propagande bien orchestrée par le lieu-commun. Qu’il est doux de passer par la case bar, rue, train ou activité associative. On y entend des vertes et des mûres pour le pire. Les langues se délient plus facilement qu’avant, dans notre période politique épique. Normal, avec un «  président normal  », tout le monde pense qu’en disant du mal de lui, l’humeur majoritaire demeure écrasante. Parler de lui ouvre des discussions ; c’était déjà le cas du mari de Carla Bruni. Faute de cohérence dans la direction souveraine du pays, les derniers salons où l’on cause évoquent les vies et vices privées des uns et font primer le slogan sur l’analyse. Pêle-mêle, Hollande fait rire jaune, puis l’on passe très vite à Nico Ier, l’Allemagne, le foot, le racisme : - On n’aime pas les riches au gouvernement… - il a fait fuir les riches, les créateurs d’entreprises… - on peut critiquer Nicolas Sarkozy, mais lui au moins savait y faire pour faire venir l’emploi… - en Allemagne, c’est la

Le forum d'internet, signe des temps obscurs, par Patrice C.

Les forums de la tristesse. Les blogs et autres forums, qui sont la face visible de ce que l'on croit être la communication " moderne " entre individus, n'est en fait que le reflet pâlichon de la société française. La possibilité donnée à tout un chacun de s'exprimer n'est en fait qu'un exutoire sinistre à la morosité et au mépris dont souffrent les Français. Ils sont nombreux à s'adonner à ce genre de défoulement ( la preuve ! ) qui, au regard de ladite société est un bon indice de la santé morale générale, ce dont on se serait bien passé vu les contenus. On se retrouve face à des étalages dignes du café-pmu du Commerce ou du stade de foot. L'expression est la chose la plus mal partagée au monde, car elle requiert diversité et prise en considération. Nous avons affaire là avec une résurgence pétainiste à la recherche d'une idole en mal de réification, à laquelle on offre le peu dont on dispose. Les gens errent à la recherche de leur Graa

Les baronnies politiques, dernier avatar de l'autruche, par Patrice C.

Martine Aubry et la pitié politique. A l'heure de la modification de l'aspect territorial de la France, les appétits politiques se font entendre pour mieux revendiquer un droit quelconque ou une propriété territoriale personnelle. C'est ce que l'on appelle les baronnies . Ce changement voulu, que l'on habille du doux nom de " millefeuilles administratif ", au prétexte d'économies, alors qu'il s'agit de s'aligner sur les desiderata de la Commission européenne d'imposer à tous sa conception pour une région du monde telle qu'elle entend l'imposer et la gérer dans son optique mondialiste, ne peut laisser indifférents les nantis de la politique régionale qui, jusqu'à maintenant avaient trouvé là le moyen d'exister. Il s'agit là de beaucoup plus que de simples susceptibilités et froissements d'orgueil ou d'ego. Il s'agit surtout de mettre les politiques en charge de la gestion du pays depuis des lu