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Affichage des articles du 2016

George Michael est mort. Heureusement Johnny est vivant, par LSR

Je ne me remets pas de la mort de George Michael. Depuis la mort du grand Leonid Brejnev, nul décès n'avait autant affecté mon humeur. Même la disparition de Dalida m'a laissé de marbre, c'est dire... J'ai appris cela hier car, jusqu'à maintenant, je ne m'intéressais guère aux choses de notre bas-monde. George Michael - un phare de la mélopée doucereuse à l'ouïe - restera à jamais une caresse à nos âmes. Je retiens ses hits " beat it " ou encore " saturday night fever "... En réalité, on s'en carre de cet introverti. Mais à lire la bonne presse aux ordres du néant, tout prend toujours une importance considérable avec les " artistes ", ces saints du divin marché. Personnellement, je crains déjà la mort de Johnny ... là, c'est sûr, ils nous feront des obsèques nationales d'au moins huit jours, avec drapeaux en berne, politiques et show-biz ( pléonasme ) allant se prosterner sur sa dépouille qui se conserv

Parmi les clandés, Marion, Marine, Marie... par LSR

Dans " Le Pacha " (1968), André Pousse joue le rôle du malin génie, de l'ingrat, du tueur à sang-froid qui élimine un à un ses complices. Ce fourbe tue même Germaine Delbat, l'épouse âgée et docile ( heureuse ménagère ) en cuisine dans la scène de l'élimination dans un domicile-ancienne petite gare. Germaine Delbat est enterrée dans mon village ( elle s'y connaissait en terre pour le repos éternel ) et sa tombe est laissée à l'abandon. Pas loin du trou marbré de celle de mon père et la mienne. Nous en sommes dorénavant là : une vie de génie, c'est être malin ou ne pas être, la mort un abandon définitif. En attendant, les André Pousse sont légion dans l'entreprise et la politique. Comme moi, vous avez remarqué combien les " polars " de Lautner et consorts font aisément rimer " casse " avec élection. 2017 sera pire que les précédentes ... c'est marrant, je me répète d'année en année. J'aimerais pourt

Syndicaliste, le droit de te taire et te cacher sous la couette, par LSR

Camarades du Conservatoire de vos âmes noires du soir, Comme des bêtes de force, vous avez hier soir dignement fêté la Nativité à venir ( ça y est, c'est fait, l'Enfant Jésus, comme la rock star d'une soirée prétexte aux abondances sur vos hanches a permis à la France chrétienne de chantonner faux dans les lieux de culte ) et vous voici avachis devant l'espérance toujours attendues depuis vos sixièmes printemps. Personnellement, j'ai une fille adolescente à la fois sérieuse et ennuyante comme un prêtre homo refoulé en fin de carrière, dont les atouts fournis par la CGT lui manquent : appartement de standing , voiture avec chauffeur... mais ce qui lui manque surtout, c'est l'une de ses deux guitares et son ampli. Mon Admira ( classique ) ne lui permet pas de rivaliser avec Hendrix ou Cobain. Quoique... hier, durant deux heures de suite, cette mini-gonze livrait ses interprétations assez bluffantes de divers Red Hot Chili Peppers , Nirvana et tru

Le gauchisme, votre avenir, par LSR

Mes bonnes dames & bons sieurs, Nous avons grand tort de nous plaindre : la gauche a gagné à tous les étages de la vie sociale et politique. Par quelle voie ? Vous transpirez . Inquiets, vous interrogez votre miroir. Le gauchisme adulé par tous les camps (LR-PS-NPA-Verts de gris-PCF et j'en passe) triomphe. Donc, pas besoin d'aller perdre de temps à s'intéresser au soap opera de la " Belle alliance populaire " ( clin d'œil du côté de la Banque populaire , qui sait !? ) dont je vis hier les affiches entre gare de Lyon et le Jardin des Plantes. Lisez ce papier ( excellent ) en attendant de vous glisser dans les pas du Père Noël d'abord, puis dans la victoire d'une France Macrono-vallso-fillonesque en guise de sauterie généralisée pour l'été en maillot de corps à pousser du muscle devant des naïades dévêtues qui fourbissent de gadgets pour attirer, jambes lisses dans le sable, le mâle, le vrai ( denrée si rare en période de prurit

Une bonne odeur de cierge et de Missel dans les urnes, par Patrice

La France catho. Nous le savions, que nous avions la droite la plus bête du monde (*) mais de là à se battre pour savoir quelle tendance serait souveraine en la matière, ça on n'y avait pas pensé ! Le pitoyable spectacle politique sera donc sans fin aux quatre points cardinaux de notre échiquier national. Voir Fillon, Juppé, Sarkozy et tutti quanti se déchirer à pleines dents pour imposer leurs valeurs si peu différentes, c'est d'une tristesse avérée. Tout ça pour savoir lequel répondra le mieux aux attentes des Français de droite. Il en ressortira un bilan globalement grotesque. Finalement, ce sont les cathos qui l'emportent ! La France catho... La vieille France réac, poussiéreuse, qui sent la chaisière qui se néglige, la sacristie, l'encens et le prépuce mal lavé, voilà le profil que nous offrons ! On ne l'attendait pas à ce niveau, mais c'est l'antienne de la manif pour tous , des pédophiles lyonnais et de la bourgeoisie de province

Valls, le cousin de Clinton et les formes de comparaison des nantis, par Patrice

Quand le populisme devient honteux. On nous en a tant dit sur le populisme... Il s'avère que désormais ce soit la seule, la vraie voix populaire. Celle qui est débarrassée de tout semblant, de toute précaution oratoire. Le populisme serait - enfin - devenu le parler vrai de la démocratie, le langage vrai du peuple, celui dont il ne faut plus avoir honte désormais. Celui avec lequel il va falloir composer. Si le populisme devient la voix du peuple élu donc de la démocratie que sont les autres ? Il bouscule les convenances, les codes et les manières policées de la société politisée. On ne le reconnaît que pour mieux le rejeter et le renvoyer chez les ennemis de la bien-pensance politique, celle qui est établie, qui garde les clés d'accès à la nomenklatura politique. Dans l'" establishment " convenu et consensuel de la politique de façade, ripolinée et télévisée, il est l'affreux petit canard, celui qu'il faut avoir et qu'il faut inviter p

Les éditocrates sont à terre, par Patrice

La démocratie à terre. Ca y est, on enterre la démocratie, la vraie, pas celle de carton-pâte que l'on avait jusqu'à maintenant. Place au populisme, à la démagogie au nouvel avenir politique. Le nouveau courant a conquis ses " lettres de noblesse " aux USA. Plus de honte, plus de gêne aucune. Le citoyen va pouvoir être lui-même : dominateur, fier à bras. La société civile est enfin représentée... Tout est à vendre. Fini les " vieilleries " de papa. Plus de programme politique, plus d'Histoire politique, plus de partis, plus de représentants. La démocratie directe est en marche. Plus de progressistes vs conservateurs. On effacera aujourd'hui ce que l'on avait dit hier, sans scrupule aucun. Plus de parole ( ou si peu ), plus de projets, place à l'improvisation, au coup par coup ! Plus de mondialisation, que du bonheur. .. Les bourgeois n'ont pas fait place aux bobos, ils ont cédé devant la pression de la rue, du populaire l

Haro la dictature des règles en art, par Patrice

Non au diktat de l'esthétisme mercantile. Je suis, en cela comme Robert Frank et en toute modestie, partisan de dire non à la dictature des règles qui régissent, catégorisent et trient depuis trop longtemps les œuvres d'art quelles qu'elles soient. Je suis pour l'abrogation pure et simple du diktat de soi-disants penseurs, esthètes, pontes et papes de la création artistique qui ne sont en fait que les gardiens de règles dont ils sont les prébendiers vigilants et omniprésents. Je suis contre toute forme et règle contraignante émanant de cénacles lobbyistes qui pour exister détruisent la spontanéité et le naturel de l'expression culturelle artistique pour mieux plier sous leur joug, contraindre et faire rentrer dans leurs rangs toute expression artistique réellement libre et détachée des contraintes créatrices. Je suis fermement opposé à toute chapelle, culte et religion d'où qu'elle émane et qui ne vise d'abord qu'à faire vivre ses cur

Paillettes et décoctions de la presse, par Patrice

On s'enfonce ! Les médias sont à l'apogée de leurs compétences. Une starlette bricolée, rafistolée de partout, et qui n'a jamais rien fait de ses dix doigts se fait cambrioler à Paris et c'est un séisme d'amplitude mondial ( paraît-il ) dont Paris paiera les conséquences qui seront bien pire que les attentats ( 230 morts, quand même ) si la donzelle venait à se plaindre. Avec son mari, ils font un couple " charmant ", lui a tout du gorille. C'est à eux seuls un remake raté de King-Kong. Le pape, jamais en retard d'une incartade et pour mieux faire oublier ses histoires de pédophilie dans son business ou pour complaire à l'Opus Dei, jette son opprobre sur l'éducation nationale française. Serions-nous victimes d'une cabale tous azimuts ? A quand les voitures françaises pire que les autres ( et même des allemandes ). A qui le tour ? L'avantage pour les médias : ça fait leur affaire, ça ne coûte pas un sou et ça p

A quoi sert Bayrou, l'autre François ?, par LSR (qui déniche un curé euro-béat en politique)

A quoi sert Bayrou ? De passage devant un poste radiophonique, j’écoutais Bayrou. Il ânonne, on lui pardonne. Il invente le ciel bleu et nous conte combien les cheveux poussent, on pouffe ! A quoi sert Bayrou ? A rien, vous-dis-je. Sauf qu’à force de constater sa capacité à être considéré comme un «  sage  » par les dolosifs éditocrates en mal de poncifs, et donc à être invité à s’exprimer péniblement dans des commentaires laborieux, poussifs et conformistes, il me semble qu’au final il n’est pas si inutile que cela. Pourquoi ? Bayrou, c’est le goupillon dans les propositions politiques, les messes intimes avec les pouvoirs parallèles . Quand il œuvrait au ministère de l’Education nationale, de 1993 à 1997, plus de quatre ans tout de même (un temps que les moins de trente ans ont oublié), il cogérait son ministère en loucedé avec son syndicat d’enseignants favoris. Lequel était trop heureux en retour, surtout quand sa patronne se retrouvait coiffé d’une agrégation pour

La star'ac, c'est reparti et on est bien content, content dit LSR

La star’ac de droite, c’est parti ! Bons vents, camarades concitoyens ! Le concours d’éloquence et de petites phrases à droite a débuté officiellement hier. En attendant une bonne bagarre dans la boue à gauche, l’automne va être riche en événements guerriers, proses et autres déclarations spectaculaires. Du genre de celle de Fillon depuis New York. Ce repus de la République déclare que les Français doivent apprendre à accepter et vivre dans la précarité… et qu’il faut que la France en finisse avec les aides sociales. Et toi mon pote, on va te sucrer tes indemnités, ta grasse retraite d’ancien Premier sinistre et autres émoluments généreux octroyés par nos impôts, taxes sur le sel, l’essence et autres ! Les rodomontades de droite démarrent sur la gomme. Au karcher, ils y vont à fond. Ce loulou de Fillon oublie un peu vite qu’il faudrait bouleverser, que dis-je, renverser la Constitution pour en finir avec les aides sociales, comme il dit. Mais rassurez-vous, à gauche, i

646. De la MERDE en "rentrée littéraire", par LSR

646. D’après le magazine professionnel Livres Hebdo , ce sont 646 romans français et étrangers programmés entre la mi-août et la mi-octobre. Ainsi se fige une fois de plus l’état économique d’ une «  rentrée  » littéraire qui ne sort en fait jamais de la profusion totalement inscrite dans une crise de surproduction , si je puis dire. Crise qui se paie évidemment un peu plus de concentration des groupes, rachats et élimination systématique ( et impitoyable ) des plus faibles parmi les éditeurs – ce que l’on ne vous dit jamais, Mesdames, Messieurs . Surtout, la rigueur pointe l’élimination des plus indépendants et libres ! Ce «  on  », ce sont les pointus de la critique littéraire, les porte-plumes des pouvoirs oligarchiques dilués. -Pensez-vous, M’dame, ce sont des considérations de détails si peu élevées pour moi, oui ch- oui ch… de viles considérations macroéconomiques des souterrains industriels qui ne m’élèvent pas. Alors qu’un Nothomb, un Tuil, un Cusset, que dis-je, u

Ce que n'est pas "démocratie", par LSR

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L’autonomie de la société n’est pas un «  jeu démocratique  » posé par les manants de l’insignifiance. Jusqu’ici tout va bien. Les petites folies conquièrent les femmes et les hommes de pouvoir. La grandeur s’efface dans la pénombre des luttes concurrentielles entre eux et les refrains des médias pour une bonne tenue, une essentialité du «  jeu démocratique  ». De concert, ces gens-là gagnent leurs lettres de couardise dans la cécité. La démocratie est un moment-clef d’une révolution institutionnelle de l’autonomie. Dans l’histoire humaine, justement parce que l’hominisation croît si lentement, au Ve siècle, la création imaginaire sociale et politique conçoit la «  démocratie athénienne  » sous Clisthène. Il s’agit du premier moment de pure création où les hommes nourrissent dans des lois et processus politiques délibératifs la conjonction entre leur acte d’instituer leur propre autonomie qui suppose, c’est la condition sine qua non, de leur instauration des limites qu’ils

Vive la rentrée, par LSR

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La rentrée, la routine, quoi ! On vous l’a dit, tout est routinier début de septembre. Voilà que l’on redécouvre que les cartables de nos écoliers sont aussi lourds que les problèmes de notre maître des préaux François Hollande, «  moi, président  ». Dans sa cour à lui, la récréation est permanente. Petit ministre prend le coin, l’autre est puni, iceux lâchent l’affaire. Les cartables pèsent aussi pour les adversaires «  naturels  » de l’hôte du Faubourg Saint-Honoré. Là, on se file des claques derrière la nuque, on se fout des taloches et même se filoche quelques croche-pieds douloureux. Le secret d’une rentrée réussie, vous le savez : je dois tout changer . La bonne santé publique conseille, l’ordonne – parfois ‑ à foison : arrêtez de fumer, maigrissez, mangez mieux, pensez à bien voter. Un autre larron me fait mouiller les yeux. Jean-Luc Mélenchon, insoumis parmi les insoumis, quant à lui, entend nourrir la presse popole de ses conseils et recettes pour une gauch

Elire, c'est choisir le "plus vendable", par LSR

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Sont-ils vendables ? Ces dames et sieurs de la postulation élyséenne soutenus par la bonne presse . Les couplets médiatiques ravissent la profession journalistique du sommet : les candidats à la candidature alimentent les discussions de salon, dans les rédactions, comme les dîners en ville… certes, pas les dîners chez Flunch ou McDo, mais dans les palais du bon goût. Dans les cantines de la majorité des journalistes, salariés précarisés non forcément du bulletin de paie mais du bulbe, on cause de bien d’autres sujets que «  la présidentielle  ». Parce qu’on ne mange pas que de cela… ‘ y a sport, ‘y a rentrée des shows télés aussi plus quelques détails sur les tenues et concours de t-shirts mouillés sur la plage, comme le dit mon bon camarade Patrice dans sa précédentes bricole ( que vous lirez dans la bonne humeur ci-dessous ). Les votations réjouissent les vendeurs de papier, d’images et de sons. Faire du bruit sur l’insignifiance généralisée plaît aux bons électeurs. Pe

Nouveau soap opera à la sauce présidentielle : "La politique est dans le pré", par Patrice

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Hilarité en rafale. Après la zizanie du burkini d'où il ressort qu'on voudrait nous priver d'assister à plus de compétitions de t-shirts mouillés sur les plages françaises ( encore un coup des impuissants ), voici le Macron carapateur en bateau. Il s'esbigne en loucedé par la porte de derrière ! Bourgeois, va ! Il paraît que du coup, Hollande en est à poil... Merci pour le spectacle qui n'était déjà pas ragoutant. Evidemment, ce sont les plus droitiers de ses soutiens qui l'ouvrent. Eux qui croyaient avoir réussi à bâtir une chapelle de droite à l'Elysée. Sûr que l'Hollande, faut pas qu'il compte sur quelques vrais socialistes. Les pur jus ne sont plus là. Restent les gamellards, ceux en tutu qui font leur cour à l'université du MEDEF, par exemple... Quelle équipe ! Ils sont " aux affaires ", ils gèrent. Pour le moins pire. Comme dit Hollande : "Il faut que ça tienne jusqu'en 2017." Soit, en langage clair :après

L'ego électif en démocratie pour façades hausmaniennes, par Patrice

Le grand cirque des médiocres. Il suffit de peu de chose, en fait de la moindre opportunité, pour que le spectacle dont ils sont à la fois les acteurs, les régisseurs et les spectateurs se mette en branle. D'ailleurs, ils ne vivent que de ça et pour ça. Toujours à l'affût ou dans l'attente d'une élection, la moindre occasion de faire parler d'eux leur est bonne. Ne jamais être en retard d'une guerre ! Ainsi, quand il ne s'agit pas d'un vague sujet, par ailleurs fort sérieux, de société, ils s'expriment pour envenimer la chose et se faire miroiter des opportunités de s'exprimer et nous signaler qu'ils existent ( encore ). Ils iront, n'en doutons pas, jusqu'à s'exprimer sur les crottes de chien ou les mégots sur les trottoirs. Il n'y a pas de petit profit pour les mégalos. La France entre dans une période où l'on va nous faire croire que l'on n'a encore rien vu ni entendu. L'événement qu'ils attend