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Affichage des articles du mars, 2015

Religion du vote... pour qui, pour quoi ? Par Patrice

L'illusion collective. Le seul débat qui vaille, au lendemain d'une élection que d'aucuns prétendent être locale, alors que de toute évidence elle fut conduite comme une élection nationale, et qu'il n'existe pas de petite élection s'agissant du territoire et de ses habitants, reste celui de la participation. Avancée comme le symbole de la mobilisation des citoyens, alors que l'on privilégie le chiffre de l'abstention, en parler d'abord c'est partir d'un postulat pessimiste. Là où l'on devrait se réjouir de voir des citoyens responsables participer à la vie du pays, on commence par regarder, avec une attitude mortifère et quelque peu goguenarde s'agissant d'un pseudo manque de civisme et de devoir rendu, le taux d'abstention de ceux que l'on considère encore comme responsables de leur avenir politique et redevables à la mémoire de celles et ceux qui l'on portée au fil des siècles. C'est en fait d&

Deuxième manche, balle au centre

C’est reparti pour un tour. Les dimanches printaniers égrènent leur élection et les commentaires laudatifs qui l’accompagnent. L’histoire est connue chaque soir de fin de scrutin : les uns montrent les muscles, les autres tentent d’atténuer leur défaite, et tous les autres s’acharnent à exister. Depuis des années, pourtant, un petit parti indépendant des autres «  fait la loi  » et perturbe le train-train du bipartisme qui tend à s’effacer. Le FN capte toutes les attentions. Marine Le Pen et les cadres de son parti familial n’ont guère besoin de faire des prouesses durant les campagnes. Ils n’ont qu’à ouvrir les bras aussitôt les paroliers du camp de gauche et du camp de droite ânonnent le jargon moderniste usé jusqu’à l’os. Au sein de l’UMP, nombreux sont les militants et électeurs qui se ne séparent que de trois cheveux coupés en quatre du programme du FN. Le courant de La Droite forte , notamment, n’a aucun complexe en la matière. Au PS, la mièvrerie vaguement sociale sur fo

non, non, non, Dieu n'est pas mort - Nietszche est le premier dopé de l'histoire

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Les bâtards d'internet, par Patrice

Les bâtards de la République. Il y a quand même (!) des choses impayables ( sic ). J'en veux pour preuve ce que d'aucuns appellent une évolution de la société . Nous avons connu pas mal de ses avatars, qui se sont avérés tous aussi creux les uns que les autres, qu'on n'hésite plus à qualifier de " modernes ". Tout ce qui touche à la modernisation de notre vie est forcément reconnu comme bon pour la société. C'est oublier trop vite les inconvénients inhérents que l'on découvre souvent à l'usage de ladite création. Il est vrai qu'il est toujours urgent d'innover, car c'est dans la nature humaine, alors qu'il est aussi dans sa nature de pallier aux défauts de ses créations. C'est oublier un peu vite qu'on est passé du nécessaire au superflu et du souhaitable ou profitable de bas étage. Je découvre l'ampleur, jusque-là ignorée pour cause de peu d'intérêt, du détournement de tout élément de la

La guerre a commencé sur le sol de France

Après les attentats de janvier dans les zones urbaines : «  repli communautaire  » et «  radicalisation  », selon la police spécialisée. Le Parisien a publié une note en date du 4 mars à diffusion restreinte intitulée «  l'ambiance générale dans les quartiers sensibles  ». Son auteur, le Service central de renseignement territorial (SCRT). Diffusion tellement restreinte qu’elle nous est divulguée, tellement il en ressort quelques sujets d’inquiétudes réelles que, tous, nous percevons sans avoir besoin d’elle dans nos pérégrinations urbaines. Au moins, elle confirme ce que nous savons par simple observation. Dans les quartiers dits sensibles , hors Paris et sa banlieue, sur les six premières semaines de 2015, la note indique qu’un repli communautaire et une radicalisation salafiste surgissent de manière plus inquiétante qu’auparavant. Si ladite note prenait Paris et sa banlieue, serait-ce pire ?! Le Parisien cite un extrait exemplaire : «  Les signes d'un comm

Le FN sert la boutique médiatico-politique, par Patrice

Le FN, une affaire en or. Le Front national, ah, si on ne l'avait pas, il faudrait l'inventer ! C'est d'un pratique, le FN… Une bouée de secours, une poire pour la soif. On l'a échappé belle ! C'est bien simple, s'il n'était pas là, on ne pourrait pas expliquer la politique française. Il est devenu le pivot, l'axe central, incontournable des " réflexions " et des plateaux de télé. Ceux de ses membres qui se prêtent au jeu médiatique, ils rigolent, ils se frisent les moustaches… miam-miam ! Ils sont devenus incontournables, obligés. Ils n'en demandaient même pas tant, mais on leur offre l'aubaine. Il n'y a plus d'émissions, d'opinions qui vaillent si elles ne sont pas cautionnées par un membre du Front. On ne peut plus les ignorer, vu la puissance de feu, alors on les invite ! Ne pas croire que ça amuse les Pujadas et autres Calvi, non, ils sont obligés s'ils veulent être crédibles. Je ne parle même

Sarko, le retour du pire parmi le pire qui est moins pire que le pire, par Patrice

Egalité, la balle au centre. « Non non, non non le PS n'est pas mort, car il bande encore, car il bande encore ! » . Il y a longtemps qu'on ne l'avait ressortie celle-là ! Elle est de circonstance. Il n'y a plus que Valls pour incarner la vigueur du Parti socialiste. Droit dans ses bottes et éructant du haut de tribunes devenues illusoires. Quelle déconfiture ! En arriver là… Paul Bismuth que l'on croyait à l'agonie et qui se refait une santé. Du moins à qui ses aficionados refont une santé. Y croyait-il lui-même ? N'a-t-il pas été surpris par le dépassement sur sa gauche ? Relooké de frais, ripoliné républicain, légitime, honnête, le voilà fier comme un bar tabac sur ses talonnettes. Fatigué, mais vaillant ! Il règle ses comptes avec son ami/ennemi le Front national sur le dos du PS. Il fallait un podium, une estrade de relance, le voilà. Le PS en spectateur. Ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, les Fran

La marée verte de la presse en goguette, par Patrice

Dans la série "La presse est inénarrable", suite. Et certainement pas fin… C'est ainsi qu'en ce dimanche de mars que l'on veut avant tout responsable politiquement, la presse nous rebat les oreilles avec… la marée du siècle ! Il faut le faire ! Imaginons quelques centaines de milliers de Français courant vers les côtes de la Manche et de l'Atlantique pour voir… des vagues ! Bien sûr, moi, je suis natif du bord de mer, alors vous pensez, les vagues… C'est le propre de la mer, les vagues ! A chaque coup de tabac, d'un vent un peu sévère, les vagues, elles vous pètent au nez. Marée du siècle ou pas, un vent à 120-140 km/h et vous voilà servis. Des creux de douze mètres, c'est monnaie courante. Doivent bien rigoler les habitants de Mers-les-Bains, Dieppe, Le Tréport, Saint-Malo et autres Crotoy ! Voir arriver des armées de zombies en quête d'émotions fortes… « Viens, chéri, voir la mer déchaînée ! ». En fait, c’est plutôt la ch

L'Ile-de-France, pollution niveau rouge !, chut y'a élection dimanche... par Patrice

Misère de la politique en milieu urbain. Jamais, dans mon souvenir, je n'avais vu à la météo du JT régional d'Ile-de-France une carte de la région uniformément rouge ! Nous avons pu le voir pour la première fois au début de cette semaine. Ils ont osé ! Je n'en reviens pas… Ils ont bravé le tabou de l'air " à peu près respirable " pour nous dire franchement qu'il était empoisonné. Pour une fois : bas les masques ! On sait tous, les douze millions d'habitants de la région parisienne, qu'on nous berne à longueur de temps, et là, soudainement, on nous informe pour de vrai !Enfin ! Exhiber une carte toute rouge, signe d'alerte et de danger bien connu, c'est dire l'ampleur des dégâts, de la réalité des choses… Il ne manquait plus que cela. Erreur peut-être ? Une initiative personnelle qui risque d'être sévèrement sanctionnée ? Toujours est-il qu'on n'a pas attendu, d'abord pour se douter que la pollution n'al

Nos poubelles intéressent politiques et marchands d'ordures de tout pays civilisé

Barack contre Snowden, la politique poubelle pour les nuls ? Certains villageois sont choqués, et la presse ( cette coquine ) ne vous en a pas parlé : les syndicats de collecte des ordures ménagères procèdent, depuis des semaines en Ile-de-France, à des circuits de balisage et la pose de codes-barres sur leurs poubelles. « Tiens, LSR se répand dans l’ordure, maintenant  ?! », vous diriez-vous par devers vos claviers astiqués. Eh bien oui, c’est pour cela que je m’intéresse autant à la politique devenue. Car il s’agit là d’une nouvelle procédure ultérieure de contrôle et contrainte pour vous. Comprenez : généralement, vous devez effectuer un tri sommaire, classant matières plastiques, verre, papiers et cartons et autres ordures dans les bacs adéquats. Bien. Collectées dans de gros camions, les tournées de retrait de vos ordures sont dûment référencées par trajet et itinéraire, puis ceux-ci sont déposés dans les centres de traitement et classement des déchets. Un code-bar

La barbarie au quotidien, ou les "représentants" sans mandat, par Patrice

Arrêtez tout ! Je suis stupéfait que les Français, dont je suis, puissent encore s'étonner que tout part à vau-l'eau, que l'on soit sur une pente bien savonnée. Les citoyens ont perdu le contrôle depuis longtemps, trop occupés peut-être qu'ils étaient par l'achat de leur maison, de leur bagnole, de leurs vacances ? Pendant ce temps-là, le rouleau compresseur passait, passait, passait… Il y a vingt ans ( au moins ) qu'il n'y a plus de dialogue entre patrons et salariés. Vingt ans au moins que les patrons arrivent contraints et forcés aux réunions et qu’ils ne cachent même plus leur déplaisir d'être obligés d'être là. Qu'ils arrivent avec des documents " clés en mains ", prêts à être signés selon leurs désidératas, leurs lois. Vingt ans que les représentants des salariés disent " y'en a marre ! " et qu'ils continuent quand même d'y aller. Ce n’est plus du courage, c’est de l’abnégation ! Des grèves

Sur écoute, qu'est-ce à dire ? par Patrice

Ecoute, écoute…(*) L'alarme en branle une fois encore à propos de notre liberté si chère. «  On touche à notre liberté !  », aux armes, citoyens, démocrates, républicains de tout poil ! Les vieux relents ont la peau dure. Ils sont tellement simples que ça marche à tous les coups. On a le droit de tout dire, de tout faire, d'écrire et dessiner mais jusqu'où ? Jusqu'à quand ? Vivre dans les trémolos de la menace, de la perspective réductrice de liberté, c'est l'angoisse ultime en même temps que législative. La complotite mène le bal. Se faire peur sur le thème de la liberté, ça marche à tous les coups. Pourquoi craindre ? Demandez-vous et à vos voisins, vos amis, votre famille : «  Qu'est-ce que tu en fais de ta liberté ?  ». Il va y avoir un blanc. Personne n'y pense tant qu'on ne met pas le pied dessus. Pour le coup, la seule chose qui vaille c'est de se demander pourquoi on a des idées pareilles, des questions de la sorte. Fi

Marine à l'Elysée... ah ouais... c'est quand ?

La présidence sans prestance. Envisager de voir Marine Le Pen à l'Elysée, elle qui serait très bien en tenancière de claque, c'est aussi gratifiant que d'y avoir vu Sarkozy qui avait plus l'allure d'un loufiat du Fouquet's que de celui d'un client. Saurions-nous condamner à faire triste figure sur la photo du monde politique ? Ou alors, de présenter quelqu'un de so frenchie  ? De même qu'on peut être fier de nos vins et fromages qui savent se tenir et présentent bien, il ne nous reste plus qu'à avoir une définition physique de notre représentation nationale pour être parfaits lors des exhibitions internationales… et là, il y encore du boulot ! J'imagine la scène et ne peux retenir un fou rire ! Déjà le précédent, c'était quelque chose de typique dans sa gestuelle et sa tenue. Si les choses devaient se réaliser conformément aux prévisions des " experts ", on serait mignons ! La taulière blonde, m

Je te surveille, tu me surveilles...

Surveillez-les tous ! Depuis que les Etats-Unis d’Amérique ont institué le Patriot Act , en 2001, nous le savons par les révélations d’Edward Snowden livrées en juin 2013 au journaliste et avocat Glenn Greenwald et à la documentariste Laura Poitras, toutes nos métadonnées sont surveillées : méls, appels téléphoniques, SMS, les conversations par Skype , tchat, etc. Les autorités de toutes les démocraties occidentales ont fustigé illico les administrations célèbres du FBI, de la NSA et de la CIA dès juillet. On en oubliait le FSI ( Foreign Intelligence Surveillance ). Laurent Fabius, dès le 1 er juillet avait dégainé le premier en demandant des explications à la Maison-Blanche. Christiane Taubira, quant à elle, était si naturellement allée plus loin, dénonçant «  un acte d’hostilité inqualifiable  » des USA, que nous nous attendions à une vigilance nouvelle de la part de nos autorités françaises ( de concert avec l’ UE). A la niche ! Couchés ! Nos brilla