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Affichage des articles du décembre, 2013

Heureuse nouvelle année ? (ce qui va changer)

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Ce qui va changer en 2014 Eh bien, ma foi, ce dernier jour de l’année nous donne l’occasion de livrer ce que nous pensons intimement. Qu’est-ce qui va changer dès demain ? 2014 ne changera rien . D’abord, on va en être gavés dès le printemps revenu, nos édiles vont faire de la retape, histoire de rempiler dans leurs conseils municipaux, leurs prébendes pour certains, leurs causes d’honneur et autres artéfacts de véritable citoyenneté ancrée dans la fondation de la démocratie intégrale... tout ce qui fait défaut, en somme. Pour sûr, François Hollande s’esbaudira dès qu’un tiers de points du taux chômage baissera juste avant de remonter. L’opposition de façade s’opposera dans le désordre et le FN va accentuer son implantation locale quand nos drilles écologistes cueilleront la marguerite fanée dans le bitume de leurs rondeurs urbaines à vivre dans les beaux quartiers des moyennes et grandes villes. Evidemment, nos footballeurs émérites dits "les Bleus", grasse

droits de la défense, vers une GAV mieux assistée par les avocats

Heureuse décision au TGI de Paris en matière de GAV   Notre Figaro matinal nous annonce une bien belle avancée pour l’amélioration des droits de la défense. Dans une affaire anonyme, elle doit le rester, des juges correctionnels parisiens ont, dans leur grande sagesse, annulé lundi une garde à vue (GAV) au motif de l’absence de possibilité de consultation du dossier par l’avocat du mis en cause durant cette procédure. Depuis plus de deux mois, des pénalistes des barreaux de Paris et quelques-uns de province plaident de concert la nullité des gardes à vue menées sans accès au dossier. Cette victoire parisienne est la seconde étape primordiale, après celle de la présence de l’avocat durant la GAV emportée il y a deux ans après maintes péripéties, dont une énième condamnation explicite de la France (CEDH, 14 octobre 2010) menant à l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 19 octobre 2010 entérinant une décision du Conseil constitutionnel (passons les étapes

Charcuterie, par Patrice C.

Charcuterie en tout genre   Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de charcutier ? C'est le dernier buzz ? Naïf et quasi innocent des choses de la mode, j'entends parler de quenelle… Qu'est-ce qui se passe encore avec la bouffe ? C'est ma première réaction. Pour moi ( et pas mal d'autres, j'imagine ), la quenelle, elle est de veau ou de brochet. Elle est délicieuse avec une sauce aux olives. Je pense, par réflexe, aux raviolis au cheval. Pas du tout ! Dans un sens, ça me rassure, j'aime les quenelles… J'apprends qu'il s'agit d'un geste… Stupéfaction ! Un geste ? Cette chose blanche et molle ? Je me plonge dans la presse, vais sur Internet, y passe du temps. Je cherche à comprendre. On dit qu'il s'agit en fait ( ça reste à prouver, quand même ! ) du salut nazi… mais à la verticale… Attendez ! Là, je me demande qui et où a-t-on trouvé ça ? Le salut nazi, je connais ( comme tout le monde, sans avoir vécu ) : il

Dieudonné, la lourdeur au profit du lobbying

Valls sous pression   Il s'en faut d'un fauteur de trouble, pseudo troubadour de la lourdeur, pour que le ministre de l'Intérieur monte aux créneaux. Que Dieudonné ait un goût plus que douteux de la plaisanterie, c'est possible. Que je sache, il n'en a pas fait un parti et ne vend pas de cartes de membre. Que des dizaines de spectateurs continuent d'aller voir, et surtout entendre ses spectacles, c'est leur droit le plus strict, puisqu'ils paient pour ça et que ça a lieu, qui plus en est en salle fermée et pas en place publique. A-t-on jamais vu interdire un artiste s'exprimer au prétexte fallacieux qu'il était inconvenant ? Si oui, il s'agissait d'une décision politique ( par le gros ou le petit bout de la lorgnette ). Que sur des ouï-dire et des preuves plus qu'approximatives on décide ou souhaite interdire un spectacle privé, c'est un peu fort. On se souvient de spectacles ou d'œuvres jugés dégradants,

La courbe monte, et ils iront se rhabiller en mars, par Patrice C.

La courbe qui monte, mais qui descend 17.800 chômeurs de plus en octobre, mais le chômage baisse ! Textuel Sapin ! La gueule de Sapin … en couleurs !   Incroyable ! Jusqu'où iront-ils dans le mensonge, la vilenie, la moquerie, le dérisoire, le pathétique de leur position ? Vont être contentes les 17.800 personnes qui se sont retrouvées à Pôle emploi en octobre … Le sourire devait être de rigueur, je suppose ? Bien sûr qu'ils vont nous expliquer " ça ", on peut compter sur eux… Des solutions pour avoir l'air moins cons, ils en ont des valises, alors que cela aggrave leur cas, je veux dire leur avenir. Attendez mars … Heureusement que la France, celle qui vit, qui bosse ou espère bosser, se passe très bien d'eux pour continuer à vivre ! Il n'y a plus guère que les médias qui sont aux affuts ( faut bien les faire les journaux ) pour s'occuper d'eux, le sourire en coin, les yeux au plafond. " Qu'est-ce qu'on va

journaux piégés, par Patrice C.

Lecture avec rééducation obligée S'agissant de la lecture des journaux en France, et principalement des hebdomadaires, qu'ils soient d'information générale ou politique ou revue, il faut désormais prendre de nouvelles habitudes dès leur prise en main. En effet, depuis toujours et pour le peu que vous soyez droitier, l'habitude veut que, à la première prise en main, celle qui va vous permettre de " faire un tour " pour voir en gros le contenu, vous preniez la revue de la main gauche pour la poser dans la droite et que vous fassiez tourner les pages en les laissant filer sous votre pouce gauche, la main droite tenant l'ensemble. Jusque-là, l'habitude aidant, vous dérouliez les pages d'un air vaguement distrait ou même à la recherche d'une accroche de votre attention. Votre positionnement de lecteur ne vient souvent qu'après la recherche du sujet de couverture que vous avez repéré et du folio d'icelui. Eh bien, c'est fi

Oublie tout, c'est Noël, par Patrice C.

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La modernité expliquée aux enfants et aux autres   C'est moderne, Coco ! Ça n'a pas d'histoire, pas de racine, pas d'origine avérée et pas d’avenir… Ah bon ? C'est pas plus difficile que cela ? Ça arrive tout nouveau, tout beau (?) et on lui promet un grand avenir. Pourquoi ça arrive ? Pourquoi faire ? Ah, si tu poses la question c'est que tu doutes. Si tu doutes, tu as déjà un pied dans la réaction négative. Plus un mot ! Si tu ne l'acceptes pas, tu es catalogué réac . Parce qu'il faudrait, d'après toi, que tout s'explique, se justifie, ait une histoire ? Mais on n’en a rien à faire de l'Histoire ! Tu dis qu'elle sert à asseoir un avenir ? Mais l'avenir, c'est aujourd'hui ! Tu te retournes, tu te trémousses dès qu'on parle d'avenir et tu ne cherches que des racines, des origines… Qu'est-ce que tu dis : «  Pas de passé pas d'avenir ?  ». Mais il est où ton passé dans l'his

Les politiques...à la niche, couchés, dehors !

Peur sur la vie   Que vont-ils encore nous " pondre " ? J'en tremble ! Je flippe ! Je deviens parano ! Les annonces en cascades de décisions, de lois, me font peur : laïcité, PV de stationnement, école… j'ai vraiment peur ! La boîte à méfiance est grande ouverte, comme celle de pandore, bien sûr. Ailleurs, dans d'autres pays, c'est pas mieux… Ils se distinguent dans la médiocrité, l'apparent, le carton-pâte, le cosmétique, l'illusion. C'est la grande manipulation. Ils vont même jusqu'à faire la guerre… pour le bien ! Imaginez : la guerre pour le bien ! Ils se mêlent de tout et bien sûr de rien . Ils se donnent l'impression d'exister. S'il s'agissait de catastrophe naturelle, on se demanderait ce que l'on a fait pour mériter " ça ". On finirait, comme dans ces cas extrêmement graves, à s'en remettre à une divinité : mon D…, ma Mère, votre Sainteté , faites que ça s'arrête. Tout ce qu'ils to

Nation & prise de conscience responsable, par Patrice C.

Une nation comme valeur Je me posais la question de savoir quel espoir nous pouvions encore avoir d'évoluer et de faire évoluer les choses dans ce pays. La question m'est apparue que le pays ne représentait guère plus qu'un morceau de terre sur la vaste surface du globe. A parler d'évolution de l'espèce ( en perdition ) et de ses conditions de vie, je me suis rendu compte qu'il valait mieux parler de nation, donc d'identité et de peuple. Il n'est bien sûr pas question de peuple au sens tribal du terme, voire de sectarisme, de nationalisme protecteur ou d'égoïsme national. Il s'agit, et l'Europe donne une belle occasion d'en parler, d'identité et du partage de cette identité. Rien de plus commun qu'une identité si on se donne la peine de regarder autour de soi. Il s'agit aussi de racines, de culture et d'aspirations communes, de volonté d'aboutir collectivement à un projet de vie. Les différenc

Le monde est petit (casino à Marseille), par Patrice C.

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Casino et plombier   L'éventuelle implantation d'un casino sur l'endroit le plus touristique ( désormais ) de Marseille et à proximité d'un musée que peut nous envier tout le monde, au moins de par son architecture, n'est pas si étrangère que cela peut le paraître du désormais " plombier " polonais venant exercer son art ( lui aussi ) en France. La guerre politique à Marseille pour les élections municipales revêt, et revêtira, tous les apparats que les deux partis pourront et voudront lui attribuer et en la matière l'esprit provençal n'est pas dépourvu d'emphase et d'exagération… Il y aurait cependant loin de la fameuse partie de cartes et des salles de jeux modernes. Le jeu à Marseille est devenu propriété de sociétés secrètes pas très regardantes sur le but et la finalité de leurs entreprises. Il y a longtemps déjà, maintenant, que cet épigone a délaissée le charme et l'humour régional aux actions plus directement re

Remue-ménage, par Patrice C.

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Ce cher Marianne   Comme chaque semaine ou presque, la lecture de Marianne me procure une occasion ( voire plus ) de rebondir. Nous partageons beaucoup de points de vue et, surtout, nous sommes d'accord sur le fond. Le fond de tout d'ailleurs ! Cette semaine, c'est surtout l'édito de François Darras qui m'interpelle ( positivement ). " De la nécessité des convergences salvatrices ", comme il y va le François ! Prendre exemple sur l'Allemagne ? Encore ! Imaginez SPD/CDU vs PS/UMP… ouh la la ! bonjour l'intrépidité ! Il faut avoir du souffle… Et cela serait en germe positif dans nos " petits " esprits français ? Qui a dit cela ? La presse française ? Je m'étonne, je m'interroge. La presse française est tellement anecdotique qu'elle pourrait finir par en être surprenante. Non, il s'agit du cerveau des Français. Ah bon ! Cela m'est tout aussi surprenant. Le germe et l'exemple d'outre-Rhin s

Grande époque, Brassaï 1 (expo. Paris), par Patrice C.

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Brassaï est à l'Hôtel de Ville   Les années 1920 pendant lesquelles le futur photographe Brassaï découvre Paris sont encore celles où la ville s'affiche dans les rues, où elle commence dirait-on à s'éveiller aux regards et à la curiosité de qui sait voir. Arrivé de sa Transylvanie natale en 1903 ou 1904, il découvre avec ravissement tout en vrac la ville telle que rêvée par ce nouvel émigrant curieux. Après un séjour à Berlin, où il fréquente l'Académie des beaux-arts, il revient à Paris en 1924 et redécouvre une ville bouillonnante où l'art est quasiment dans la rue et occupe tous les espaces et les esprits. Il n'a donc pas de difficulté à s'immiscer dans ce Paris en ébullition artistique et littéraire. Ce sont les murs de Paris qui lui offrent, dès 1929, son premier sujet de réflexion artistique. Les incisions en creux faites dans les murs, qu'on appellerait aujourd'hui des graffitis, saisissent son attention et il décide de les

A nos chères têtes blondes (du privé, du public... de l'école, quoi !), par Patrice C.

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De l'enseignement privé comme guide de l'élitisme   Tous les parents sont confrontés à la ligne directrice de l'avenir de leurs enfants . Cela ne se passe pas dans la joie et la bonne humeur compte tenu des soubresauts intempestifs de l'Education nationale qui n'en finit pas, ou de mourir , ou de choisir une voie acceptable et conforme aux besoins et desiderata des parents, des enfants et du pays. Le système scolaire français n'est pas le seul à poser problème. Des chercheurs comme Christopher Lasch ont déjà posé la question à propos du système américain, dans les années 80( * ). Il s'agit, rien de moins, que d'une remise en question justifiée non pas et seulement de l'avenir de nos chères têtes blondes, mais de l'avenir du monde. L'éducation ne voulant pas se substituer dans sa finalité évolutionniste exacerbée à celle des parents, aux prétextes divers et variés que l'on n’est pas là pour ça et que l'on a d'autr