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Affichage des articles du août, 2016

L'ego électif en démocratie pour façades hausmaniennes, par Patrice

Le grand cirque des médiocres. Il suffit de peu de chose, en fait de la moindre opportunité, pour que le spectacle dont ils sont à la fois les acteurs, les régisseurs et les spectateurs se mette en branle. D'ailleurs, ils ne vivent que de ça et pour ça. Toujours à l'affût ou dans l'attente d'une élection, la moindre occasion de faire parler d'eux leur est bonne. Ne jamais être en retard d'une guerre ! Ainsi, quand il ne s'agit pas d'un vague sujet, par ailleurs fort sérieux, de société, ils s'expriment pour envenimer la chose et se faire miroiter des opportunités de s'exprimer et nous signaler qu'ils existent ( encore ). Ils iront, n'en doutons pas, jusqu'à s'exprimer sur les crottes de chien ou les mégots sur les trottoirs. Il n'y a pas de petit profit pour les mégalos. La France entre dans une période où l'on va nous faire croire que l'on n'a encore rien vu ni entendu. L'événement qu'ils attend

Elections franchouillardes. Lente agonie des illusions.

Le chagrin et la démocrate. Un grand frisson envahit cahin-caha notre charmant Hexagone ; il s’arrange des giboulées estivales, attentats et médailles faciles perdues. Qui perce chaque jour. Extase du vide. Les urnes vont parler . Encore huit mois à patienter. Dans les salons des institutions républicaines, on s’inquiète, on cause, on ravigote sa confiance ou longe son ouïr une incompréhension pour tel «  score  » annoncé. Les petits arrangements commencent là où l’intérêt commun prime entre soi. Toute constitution essaie d’incarner «  l’ordre politique désirable  », selon l’expression du constitutionnaliste Georges Burdeau. Tout ordre politique désirable subodore une société désirable , de cet ordre social qui tienne compte de la perspective du bien commun compréhensible à tous. Le vieux songe de la politeia antique renaît dans les textes. Qu’en est-il dans les têtes des acteurs du jour ? En France, comme partout en Europe continentale, il n’est ce

L'islam en tant que machine de guerre contre le Droit du travail, 2nd partie, par LSR

L’islam se joue de la norme républicaine. Examen dans l’entreprise par le code et la jurisprudence -seconde partie. Il est un phénomène récent. Il faut tel un blaireau, affirmer son identité, son tatouage, sa religion et son emprise d’esclave et l’afficher. Alors que la pratique religieuse et les convictions s’exprimaient pleinement dans l’espace privé, il y a peu, au travail, dans l’entreprise, sévissent désormais des croyants qui entendent imposer leur charia , leurs prescriptions alimentaires, leur outillage vestimentaire, leurs ostentations diverses. Face à cela, une entreprise peut être tentée d’interdire le port de tout attribut religieux par le biais d’une clause spécifique dans son règlement intérieur. Une telle interdiction est-elle licite ? Hélas, le droit positif s’est couché aux pieds de tous les curés, imams, pasteurs et autre bouddhiste en mal d’ontologie doctrinale ( désormais, la présidence de la République convoque - il en fut ainsi le 15 juillet dernier

L'islam en tant que machine de guerre contre le Droit du travail-1ère partie, par LSR

L’islam se joue de la norme républicaine. Examen dans l’entreprise. -première partie. Dans une société française délitée, voire abaissée par l'extension de tous les droits subjectifs privatisant sa sphère publique, et l’un de ses plus éminents corollaires l’excitation de tous les particularismes, chacun entend désormais manifester avec outrance ses orientations religieuses partout et tout le temps. Les principes républicains deviennent-ils de vieilles lunes ? La laïcité semble perdue, évanescente au gré des plans de communication des oligarques, ceci dans les savanes des différentes normes contradictoires entre elles nourries par l’inconséquence de tous les pouvoirs politiques qui ne savent plus définir , ordonner et gouverner en vertu d’une ligne générale – a minima ensembliste-identitaire - pour l’existence du bien commun et de l’ intérêt général d’un peuple et d’une nation . Manifester en France ses convictions religieuses relève de plus en plus d’un manège pro