Le postier Gaël Quirante apprend qu'il est licencié le 3 avril 2018 : RESISTANCE

03/04/2018
DEVANT LES GRÉVISTES QUI SE RENDAIENT EN NÉGOCIATION, LA POSTE A INFORMÉ ORALEMENT A GAËL QU’IL EST LICENCIÉ, SANS LUI DONNER LE MOINDRE DOCUMENT !

https://youtu.be/gbAqzbJbZfk




Le beau mot de "camarade" n'est jamais un vain terme qui nous sert à nous affubler entre nous commodément depuis la fin du XVIIIe siècle dans la tradition de la lutte sociale et politique.

Ce beau mot de "camarade" vibre au cœur et en esprit du fondement de ce qu'est l'origine de la résistance par des luttes concrètes pour toutes les parties les plus faibles au contrat de travail et/ou sans contrat de travail.

Aussi, si un seul de nos camarades réprouvés par une DRH vient à perdre son emploi à la suite du seul exercice de son mandat, nous serions collectivement une fois de plus amenés à perdre des droits que nos aïeux ont acquis par leurs âpres luttes depuis 1895, dans leur chair parfois présentée devant la mitraille.

Gaël Quirante ne perdra pas face à la Poste. Il est soutenu par beaucoup, car il représente l'image d'une forme de résistance contre le management. Gaël Quirante ne perdra pas, malgré le poids de cette période caractérisée par le retour de la morale des "forges" parmi les DRH de la Poste et d'ailleurs.

Aucun camarade ne peut perdre parce que nous sommes les confédérés du travail. Nous sommes une force agissante, une force plus générale que l'irrédentisme de ces petits DRH drapés dans les manœuvres dilatoires, à l'instar de tous ceux qui s'autorisent de tout enivrement dans la croyance irénique (ou religieuse, à vous de choisir le terme) en toutes ces institutions se parant de vertus privatisant le Bien public, à défaut de générer les vertus publiques par l'institution imaginaire et autonome (auto nomos, se faire sa propre loi) de la démocratie authentique. Qu'ils le sachent, nos DRH, un jour aussi ils seront remerciés par les circonstances, par leurs patrons anonymes.

Nous gagnerons toujours si nous nous battons pour tous comme nous luttons pour la reconnaissance de nos droits qui se trouvent (encore !) dans nos textes principiels (Constitution, OIT, CEDH, codes et jurisprudences)... à condition de ne pas déserter la solidarité de classe et le combat juridique que chaque jour nous devons mener.
Là réside tout le substrat de la fraternité de cœur, d'esprit et dans l'union des luttes.

Le Serpent Rouge



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