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Affichage des articles du janvier, 2015

Génération Bruel... ses rejetons écervelés

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Les jeunes sont des automates, la faute à la génération Bruel de leurs papas & mamans ? Parole éternelle de la chansonnette Qui bénéficie de quelques heures par semaine avec de jeunes adultes sait combien les drames de la première quinzaine de ce mois de janvier les ont affectés. Sans nul paradoxe en l’état, et tout aussi vite que la lumière, ils l’ont déjà zappé d’un clic du doigt pour s’enchevêtrer dans des considérations roboratives sur le fait que cela ne se reproduira pas, que ce n’est qu’une fiction de plus dans un monde social irréel à leurs consciences effacées. Ces jeunes majeurs ont regardé les 7 & 9 janvier comme un film en deux parties… ils étaient encore en vacances pour ceux qui fréquentent chaises et bancs des écoles et universités. Ils ont scénarisé leur incompréhension des événements dans la catharsis de rue du 11 janvier, et surtout comme s’il s’agissait de la mort de leur poisson rouge qui les place dans des émois de bambins, c’est-à-dire en étou

Vers l'implosion de la démocratie, par Patrice

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Fin de règne. Une culture " moderne " d'Etat se fait jour en France, conduite par ses représentants actuels. Il s'en faut d'une domination de ce politique sur tous les secteurs de la vie pour que nous soyons dominés par des attendus, des présupposés et des ordonnances dignes d'un Moyen âge . La mainmise du politique sur la vie quotidienne est actée chaque jour et dans le désordre ressenti le plus total. S'agissant d'un exercice du pouvoir tel que nous pouvons le voir en situation, il nous faut envisager ce que cela peut donner avec le temps… Partant d'un Etat en situation de déliquescence d'autorité et de crédibilité, force est de spéculer qu' un pouvoir totalitaire bien que rampant peut arriver au pouvoir . Fait d'à-peu près, de combines et de passe-droits, l'exercice politique est disqualifié pour se prétendre autre chose que ce qu'il est et qu'il génère : un pouvoir rabougri mais orgueilleux et imbu de sa se

Le "Canard enchaîné", une source de nouvelles irritantes, par Patrice

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Bilan "canardesque". Je n'invente rien. Ma phobie irréversible envers le " personnel " politique, puisqu'il s'agit bien d'une profession que les occupants s'arrangent pour faire perdurer toute une vie, n'a rien d'originale. Elle se matérialise et se concrétise tous les jours. Un regard critique et affuté permet de conforter ce sentiment d'abus en tout genre, d'omerta et de clan qui protègent les tenants des titres en cours. Pour aider à ce qui pourrait être un fastidieux travail de compilation, rien de tel que notre cher et vieux ( déjà ) Canard enchaîné . Une lecture régulière permet de collecter des anecdotes bien tristes mais tellement réalistes qu'on se demande même pourquoi elles ne figurent pas au patrimoine quotidien de notre vécu. On en apprend, et gloire leur soit rendu ( à ceux du Canard), de succulentes, de hérissantes et d'insupportables qui pourtant nous concernent de près et même de très p

Les débours de l'inexistence mondaine, par Patrice

Juste une question. Une seule, mais qui couvre tous les secteurs et qui devance toutes les interrogations si superfétatoires : qu'est-ce qu'on a encore à faire ? C'est relativement simple et concret à la fois. Ouvrez donc un programme de télé. Que constatez-vous ? Une nullité sans fond, un désert de désolation qui se répand sur 80% de la grille. On passe des " programmes " de gugusses ébahis et hilares mais rassembleurs (!) à des pseudo-centres d'intérêt créatif renversant de pauvreté. Connectez-vous à Twitter, à Face ( fèces ) book, que recevez-vous ? Des insignifiances, car on a passé le stade des intérêts de fond depuis longtemps, d'ailleurs, c'est clair : ce n'est pas fait pour "ça". Dans le royaume établi de la médiocrité, il fallait un ou deux liens : les voici ! On peut vous en proposer d'autres. La transmission empêche l'odeur, ce n'est qu'à moitié dommage cela permettrait de se rendre compte complète

Le dîner en ville, la plaie signifiante

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Au cœur du vide. L’occasion d’un dîner en ville permet, croit-on, de se priver de télévision. Hélas, aujourd’hui, les principaux sujets de la conversation urbaine touche la lucarne. Chacun a son mot à dire sur les primes , sur la vie dissolue de Michel Drucker, sur le brushing impeccable de David Poujadas. Pire, nos urbains dîneurs aiment à alimenter toute réflexion tirée non d’une lecture, non d’une intime conviction mais de ce que l’experte Machine a tenu face à l’expert Machin dans un débit policé de robot. Les conventions urbaines n’autorisent pas que les hôtes mettent les pieds sur la table. Pourtant, s’abîmer quelques heures durant à une table en répétant stérilement des «  choses entendues à la télé  » paraît une insulte au genre de la conversation, un peu comme la dissertation plagiée d’un étudiant ou le bidonnage d’un journaliste. C’est comme poser son pantalon ou sa jupe sur la table et jeter à l’intelligence ses chaussures à la face de la puissance invitante. Mais

La Grèce en Europe, par Patrice

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La politique, c'est de la dentelle. « Syriza est une gauche adaptée à une situation nationale terrible en Grèce » , déclare Thierry Mandon, du PS, lundi soir. Le même, sur BFMTV, éprouve le besoin de préciser : « C'est la troïka qui a réduit [à 5%] le Parti socialiste grec. » Histoire certainement de fermer le banc, à propos des déclarations de Mélenchon et Duflot, il enchaîne : « Les extrêmes ne sont pas la solution » , ce qui signifie que Syriza, peut-être parce qu'extrémiste, ne peut pas être la solution en France ou alors que cela ne peut être la solution qu'en Grèce. Prière donc est faite aux " extrémistes " de ne pas compter sur les socialistes français qui se contenteraient d'exister, fusse avec 5% des voix de la représentation nationale. Ils sont donc prêts à gérer leurs petites affaires jusqu'en 2017, y compris dans la tourmente et sans honte aucune . Ce qui signifie, d'une part que la situation de la France n'étant pas auss

L'opium du peuple, c'est l'élection

La sottise des peuples. La soumission en l’idéal politique est la plus pernicieuse espérance des peuples dans son aspiration au changement. Le peuple espère en un parti, une coalition de partis et, majoritairement, il reste à la maison et s’en va déléguer et déléguer encore. De quel changement s’agit-il ? Les peuples aspirent à quoi de précis ? Nul ne le sait vraiment, hormis les manifestes et soubresauts instantanés. A gros traits, aujourd'hui un peuple veut mener sa barque sans forcément goûter aux joies du voisinage (collègues, populations, concitoyens, pays tiers, continent...). L’état général des solidarités, masqué par la charité publique et publicitaire, marche au pas de l’oie. Rien n’intéresse plus nos égoïsmes prioritaires que nous-mêmes. Un tsunami mobilise et s'oublie. Une élection en Grèce serait, d’après certains militants de premier plan, un nouveau testament, une nouvelle phase pour toute l’Europe qui sortirait tout de go de l’ornière des diktats de Br

Syriza : les promesses des petits matins rabougris, par Patrice

Un horizon dépassable. Syriza a gagné son pari. En soit, cela est une victoire espérée et réalisée, mais cela doit aussi ne pas rester un but, une finalité. Ce parti que l'Europe bien pensante et le médias qualifient de gauche radicale, voire extrême, ce qui n'a en fait pour but que d'affoler et faire peur aux électeurs de centre gauche ( Pasok et communistes inclus ) et de droite pour le disqualifier et le faire craindre comme s'il s'agissait de vilains bolchéviques arrivant aux portes du pouvoir. On peut remarquer sur l'éventail de la répartition des sièges, de gauche à droite, qu'il subsiste 15 sièges communistes, qui ne s'associent pas avec Syriza, ce qui tendrait à dire que Syriza ne fait pas le plein à gauche, sauf à ce que les communistes ne soient plus considérés comme étant de gauche alors qu'ils sont toujours placés à gauche de l'éventail, la question étant la redistribution des places sur cet éventail, et 13 sièges à un v

Retour du refoulé chez les gouvernants, par Patrice

Allons-z'enfants… Ils osent avouer qu'ils viennent de comprendre comment se construisait une vie et par là même une société. Ils osent venir nous dire, à nous qui en sommes sûrs, car nous y sommes plus confrontés qu'eux qui vivent dans des bulles, que c'est l'éducation qui est la mère, la source de toute société. Que sans cela, il n'y a pas d'avenir, pas de construction qui vaille et qui dure. Ce culot ! Confrontés qu'ils sont aux faits, aux exemples qui nous pètent à la figure, ils prétendent redresser la barre alors qu'ils se sont contentés de regarder passer le temps… De qui se moque-t-on ? Englués qu'ils sont depuis des décennies dans une conduite du pays plus qu'hasardeuse et reposant sur des principes et des priorités qu'eux seuls ont définis, ils viennent nous faire la leçon et ne prononcent pas même un mea culpa . Tout ce qu'ils nous disent, c'est qu'ils viennent de découvrir la pierre philosophale de

Politique, zéro pointé, par Patrice

Un constat sous influence. Bien sûr qu'il existe un apartheid social de fait. Le nier serait hypocrite au dernier degré. Que ce soit Manuel Valls, actuel Premier ministre qui le dise n'aggrave ni ne diminue la réalité des choses, lui qui est homme politique depuis quarante ans doit maintenant tirer les conclusions de son activité " professionnelle ". C'est un mea culpa qui ne lui coûte pas cher. La réalité est tellement aveuglante qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas l'admettre. La misère sociale de certaines parties de la France est tellement flagrante dans sa quotidienneté, et ce depuis trente ans, qu'aujourd'hui elle pète au visage du pays par sa persistance et surtout par ses conséquences induites. Il est bien temps de s'apitoyer, de s'étonner, de se flageller alors qu'on le paye, comme dans tous les pays qui ont développé cette situation par volonté politique ou par négligence. Pas un pays qui ne paye un jour

Le mot pour le dire : la France de "l'apartheid" pour M. Valls

L’apartheid en France. Manuel Valls, ce n’est pas une première, aujourd'hui à l’occasion de ses vœux à la presse informe, met le doigt sur les plaies de la France, sur ses dérapages et impasses qui «  rongent notre pays ou des défis que nous avons à relever  », affirme-t-il. Il note toutes «  les fractures, les tensions  », dont «  la relégation péri-urbaine, les ghettos  » dont le pays est affecté. Le ton n’est pas pleurnichard, ce n’est pas le genre du gaillard. Il évoque sans fard la «  misère sociale  », les discriminations diverses et qualifie la situation d’«  apartheid territorial, social, ethnique  » qui sauta aux yeux des observateurs lors des émeutes de 2005. Rien n’a été réglé. En dix ans, au contraire, tout s’est déchaîné, enrayé davantage, intensifié. Arrive-t-on à point de non-retour ? Le premier ministre, dans ses vœux insiste : « (…) il faut aussi regarder la réalité de notre pays (…) cette peur collective face au chômage de masse, au chômage de longue du

Après l"unité nationale" de façade, les mots bleus, par Patrice

Les mots sont vains. Les événements de la semaine dernière revêtent de plus en plus ouvertement l'aspect d'un conflit entre tous. Celui qui oppose, comme à la première occasion qui semble la bonne, les hommes entre eux. La volonté clairement exprimée aussi de vouloir comprendre et de vouloir décompresser après le traumatisme subit révèle les heurts et les oppositions latents. Il est tout à fait superflu d'habiller la volonté de comprendre de thèmes et thèses en tout genre. La seule force qui guide est celle de vouloir avoir raison et de toujours être meilleur que son voisin. Cela créé une rivalité de situation dans l'approche et la recherche de solution. Il suffit d'une occasion grave pour que l'homme se révèle être ce qu'il n'a jamais cesser d'être : un loup pour l'homme. Il n'est plus question d'entente nationale dès qu'il s'agit de se soigner par le dialogue, juste de vouloir avoir raison . L'utilisation

Rien ne change, par Patrice

Leurres à gogo. Ras le bol de toutes ces discussions qui sont autant de coups d'épée dans l'eau. C'est devenue une spécialité bien française que de couper les cheveux en quatre, surtout depuis l'avènement des forums internet, que de participer d'abord pour prouver que l'on est instruit ( et pas forcément intelligent ), qu'on ramène sa science sur la place publique de façon anonyme. On tourne en rond, y compris avec des sujets qui n'intéressent que leur auteur. On intellectualise façon Carrefour. Les événements de la semaine dernière n'auront eu d'autres avantages que de débusquer des faiseurs d'embrouilles. Les seuls gagnants auront été les auteurs. Eux ont rempli leur " contrat ". Ils ont gagné. Les Français n'y gagnent rien, y compris l'occasion de s'autocritiquer, de s'analyser et de se resituer sur une échelle sociétale mondiale réelle. Réfugiés qu'ils sont derrière le paravent bien pratique du