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Affichage des articles du septembre, 2016

A quoi sert Bayrou, l'autre François ?, par LSR (qui déniche un curé euro-béat en politique)

A quoi sert Bayrou ? De passage devant un poste radiophonique, j’écoutais Bayrou. Il ânonne, on lui pardonne. Il invente le ciel bleu et nous conte combien les cheveux poussent, on pouffe ! A quoi sert Bayrou ? A rien, vous-dis-je. Sauf qu’à force de constater sa capacité à être considéré comme un «  sage  » par les dolosifs éditocrates en mal de poncifs, et donc à être invité à s’exprimer péniblement dans des commentaires laborieux, poussifs et conformistes, il me semble qu’au final il n’est pas si inutile que cela. Pourquoi ? Bayrou, c’est le goupillon dans les propositions politiques, les messes intimes avec les pouvoirs parallèles . Quand il œuvrait au ministère de l’Education nationale, de 1993 à 1997, plus de quatre ans tout de même (un temps que les moins de trente ans ont oublié), il cogérait son ministère en loucedé avec son syndicat d’enseignants favoris. Lequel était trop heureux en retour, surtout quand sa patronne se retrouvait coiffé d’une agrégation pour

La star'ac, c'est reparti et on est bien content, content dit LSR

La star’ac de droite, c’est parti ! Bons vents, camarades concitoyens ! Le concours d’éloquence et de petites phrases à droite a débuté officiellement hier. En attendant une bonne bagarre dans la boue à gauche, l’automne va être riche en événements guerriers, proses et autres déclarations spectaculaires. Du genre de celle de Fillon depuis New York. Ce repus de la République déclare que les Français doivent apprendre à accepter et vivre dans la précarité… et qu’il faut que la France en finisse avec les aides sociales. Et toi mon pote, on va te sucrer tes indemnités, ta grasse retraite d’ancien Premier sinistre et autres émoluments généreux octroyés par nos impôts, taxes sur le sel, l’essence et autres ! Les rodomontades de droite démarrent sur la gomme. Au karcher, ils y vont à fond. Ce loulou de Fillon oublie un peu vite qu’il faudrait bouleverser, que dis-je, renverser la Constitution pour en finir avec les aides sociales, comme il dit. Mais rassurez-vous, à gauche, i

646. De la MERDE en "rentrée littéraire", par LSR

646. D’après le magazine professionnel Livres Hebdo , ce sont 646 romans français et étrangers programmés entre la mi-août et la mi-octobre. Ainsi se fige une fois de plus l’état économique d’ une «  rentrée  » littéraire qui ne sort en fait jamais de la profusion totalement inscrite dans une crise de surproduction , si je puis dire. Crise qui se paie évidemment un peu plus de concentration des groupes, rachats et élimination systématique ( et impitoyable ) des plus faibles parmi les éditeurs – ce que l’on ne vous dit jamais, Mesdames, Messieurs . Surtout, la rigueur pointe l’élimination des plus indépendants et libres ! Ce «  on  », ce sont les pointus de la critique littéraire, les porte-plumes des pouvoirs oligarchiques dilués. -Pensez-vous, M’dame, ce sont des considérations de détails si peu élevées pour moi, oui ch- oui ch… de viles considérations macroéconomiques des souterrains industriels qui ne m’élèvent pas. Alors qu’un Nothomb, un Tuil, un Cusset, que dis-je, u

Ce que n'est pas "démocratie", par LSR

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L’autonomie de la société n’est pas un «  jeu démocratique  » posé par les manants de l’insignifiance. Jusqu’ici tout va bien. Les petites folies conquièrent les femmes et les hommes de pouvoir. La grandeur s’efface dans la pénombre des luttes concurrentielles entre eux et les refrains des médias pour une bonne tenue, une essentialité du «  jeu démocratique  ». De concert, ces gens-là gagnent leurs lettres de couardise dans la cécité. La démocratie est un moment-clef d’une révolution institutionnelle de l’autonomie. Dans l’histoire humaine, justement parce que l’hominisation croît si lentement, au Ve siècle, la création imaginaire sociale et politique conçoit la «  démocratie athénienne  » sous Clisthène. Il s’agit du premier moment de pure création où les hommes nourrissent dans des lois et processus politiques délibératifs la conjonction entre leur acte d’instituer leur propre autonomie qui suppose, c’est la condition sine qua non, de leur instauration des limites qu’ils

Vive la rentrée, par LSR

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La rentrée, la routine, quoi ! On vous l’a dit, tout est routinier début de septembre. Voilà que l’on redécouvre que les cartables de nos écoliers sont aussi lourds que les problèmes de notre maître des préaux François Hollande, «  moi, président  ». Dans sa cour à lui, la récréation est permanente. Petit ministre prend le coin, l’autre est puni, iceux lâchent l’affaire. Les cartables pèsent aussi pour les adversaires «  naturels  » de l’hôte du Faubourg Saint-Honoré. Là, on se file des claques derrière la nuque, on se fout des taloches et même se filoche quelques croche-pieds douloureux. Le secret d’une rentrée réussie, vous le savez : je dois tout changer . La bonne santé publique conseille, l’ordonne – parfois ‑ à foison : arrêtez de fumer, maigrissez, mangez mieux, pensez à bien voter. Un autre larron me fait mouiller les yeux. Jean-Luc Mélenchon, insoumis parmi les insoumis, quant à lui, entend nourrir la presse popole de ses conseils et recettes pour une gauch

Elire, c'est choisir le "plus vendable", par LSR

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Sont-ils vendables ? Ces dames et sieurs de la postulation élyséenne soutenus par la bonne presse . Les couplets médiatiques ravissent la profession journalistique du sommet : les candidats à la candidature alimentent les discussions de salon, dans les rédactions, comme les dîners en ville… certes, pas les dîners chez Flunch ou McDo, mais dans les palais du bon goût. Dans les cantines de la majorité des journalistes, salariés précarisés non forcément du bulletin de paie mais du bulbe, on cause de bien d’autres sujets que «  la présidentielle  ». Parce qu’on ne mange pas que de cela… ‘ y a sport, ‘y a rentrée des shows télés aussi plus quelques détails sur les tenues et concours de t-shirts mouillés sur la plage, comme le dit mon bon camarade Patrice dans sa précédentes bricole ( que vous lirez dans la bonne humeur ci-dessous ). Les votations réjouissent les vendeurs de papier, d’images et de sons. Faire du bruit sur l’insignifiance généralisée plaît aux bons électeurs. Pe

Nouveau soap opera à la sauce présidentielle : "La politique est dans le pré", par Patrice

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Hilarité en rafale. Après la zizanie du burkini d'où il ressort qu'on voudrait nous priver d'assister à plus de compétitions de t-shirts mouillés sur les plages françaises ( encore un coup des impuissants ), voici le Macron carapateur en bateau. Il s'esbigne en loucedé par la porte de derrière ! Bourgeois, va ! Il paraît que du coup, Hollande en est à poil... Merci pour le spectacle qui n'était déjà pas ragoutant. Evidemment, ce sont les plus droitiers de ses soutiens qui l'ouvrent. Eux qui croyaient avoir réussi à bâtir une chapelle de droite à l'Elysée. Sûr que l'Hollande, faut pas qu'il compte sur quelques vrais socialistes. Les pur jus ne sont plus là. Restent les gamellards, ceux en tutu qui font leur cour à l'université du MEDEF, par exemple... Quelle équipe ! Ils sont " aux affaires ", ils gèrent. Pour le moins pire. Comme dit Hollande : "Il faut que ça tienne jusqu'en 2017." Soit, en langage clair :après