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Affichage des articles du février, 2015

Les fascistes islamistes veulent tous nous tuer

Le fascisme des islamistes sert l’imbécilité suprême : détruire une part d’humanité. Les talibans-fascistes avaient saccagé les Bouddha. Ses clones sans-couilles persistent à Mossoul. Mossoul «  la grande ville  » de la Bible fut la quatrième capitale assyrienne, ancienne inspiration d’un empire millénaire où le christianisme s’unissait depuis l’Antiquité au côté d’un islam sunnite. Les islamo-fascistes de Daech , ou Etat islamique auto-proclamé, et ses relais béats arborant les attributs vestimentaires de l’aliénation la plus primaire, ici, en Europe continentale, ont pris le marteau-piqueur, les engins de terrassement et le marteau pour détruire des témoignages immémoriaux de l’humanité tout entière. Les islamo-fascistes saccagent des œuvres de l’homme éternel au musée de Mossoul, comme ils saccagent les principes de la laïcité principielle contenue dans l’article 1 de la Constitution de la Ve République. Ce sont les mêmes... à bas les circonvolutions poitrinaires des

l'adolescent rimbaldien est mort à Ibiza

Les infortunes de la jeunesse. La poire de l’espérance réside entièrement dans la jeunesse, dit-on. Mais ça, c’était avant... La jeunesse est désormais inquiète, angoissée quelquefois pour des peccadilles aussi dérisoires qu’une fausse information sur facebook . Le tourment est évidemment inhérent à la jeunesse. Il prend plus qu’à l’accoutumé la forme d’une bonne dose de désinvolture. D’ailleurs, cette désinvolture est si prononcée qu’on peut observer ces assis par terre de la vie aussitôt qu’il faut attendre devant une porte close, signe de déconvenue malheureuse qu’on ne puisse les servir immédiatement. On peut de même surprendre ces acnéiques pantouflards les deux pieds sur les fauteuils des bus ou des trains quand la place est disponible, parce qu’ils sont seuls, si seuls au monde et qu’ils évacuent une lassitude qui siérait davantage à un vieillard asthmatique… Quand il est mieux disposé, mieux formé, le brillant bleuet assiste une personnalité incontestable de la philosop

le voile, un vieux dilemme & la lettre ouverte de Patrice

une bricole qui nous interroge encore, loin après 2013 : http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2013/10/le-voile-un-nouveau-terrorisme-mental.html Lettre ouverte en réponse à mon bon ami LSR. Je suis, et tu le sais très bien, aussi heurté que toi, dans ma laïcité, par l'affichage qui devient de plus en plus ostentatoire, c'est-à-dire provocateur et volontairement agressif, de tenues marquant l'identité religieuse. Il me semble, en effet, que l'on soit passé d'un affichage ostensible, donc passif, à un comportement plus volontariste d'affirmer son droit à la différence, envers et contre toute volonté de compromis alors que ce droit est récupéré, détourné à des fins politiques. Heurté aussi car profondément athée et libre penseur, mais aussi partagé par ma démocratie qui m'invite à être tolérant, partageur et large d'esprit. Le hiatus est difficile à assumer face à ses deux composantes de tolérance et de provocation. Car c'est b

De la démagogie à la guerre, par Patrice

Mea culpa. De démagogie inactive et cosmétique ( comme il se doit ) en communautarisme électoraliste et folklorique, tant chaque jour apporte sa pierre à l’édification et au renforcement du populisme, on patauge en plein "revival" politique et bimillénaire. Car à force de malmener la démocratie et de ne pas être à la hauteur de l'ambition de l'assumer, alors qu'on l’a pourtant réclamée lors du passage aux urnes, on en arrive à devoir se contenter de la version courte, c'est-à-dire le populisme. Faute d'admettre sa propre démagogie, c'est reconnaître de facto que l'on glisse vers le populisme qu'il va falloir assumer, alors qu'on passe son temps à le diaboliser tandis que celui-ci n'est pas seulement propre à l'extrême droite mais plus sûrement au bas peuple avec lequel il va falloir composer après l'avoir copieusement ignoré. « Le populisme advient dans les démocraties pour lesquelles il représente à la fois une

Oui, l'islam a aussi pour nom "conquête des territoires" par tous les moyens

En finir avec la mollesse de l’œcuménisme – pour un rabaissement de l’angélisme en politique . Dans les prétoires, la flûte, le hautbois et le triangle sont les instruments préférés des professionnels de la défense. La mollesse passe. Le roulement de tambour, les cuivres et cordes sévères agacent la sérénité du lieu, mais rien de mieux que la pensée claire et dure aux oreilles des chastes angéliques pour les meilleurs d’entre eux. Des avocats l’emploient, au service, toujours, de leur défense. Dans la cité aussi la mollesse citoyenne ne répand nul souffle et nulle conviction . Les héros de la plume et du verbe sont les briseurs du conformisme généralisé, des factures policées, des ennuis militants. Le conformisme est l’atonie pendante de l’insignifiance. Et nous le savons bien nous qui cultivons le rebrousse-poil. Ainsi, dans les repères fous que d’âge en âge l’histoire nous transmet, les désirs sont rarement les premiers lieux des aspirations politiques. Le mieux-être , le

heureuse journée, non !?

Divine Ségolène. Je n’aurais jamais cru écrire un jour que j’adorais Ségolène Royal. Discrète, presque effacée, elle mène son canoë dans le fourbi gouvernemental sans bouée autour du cou dans les rapides. Parmi les plus-que-parfaits , les passés antérieurs , les présents au conditionnel , Ségo affiche une fidélité absolue à la ligne majoritaire choisie par son parti et la majorité évanescente échue lors de la dernière élection législative de 2012. Bref, elle n’embête ni le président ni le premier ministre. Dans le même temps, on apprend que la bière artisanale, à l’occasion du Salon de la vache, des tracteurs et des politiques, porte de Versailles, embauche à tout-va. La petite taxe évoquée n’a pas été évoquée. Donc, 800 emplois sur tout le territoire au bas mot. Et en plus, la bave des escargots servira de concentré naturel pour restructurer vos peaux, Mesdames. La vie est belle, aujourd’hui, non !? LSR    

Oui, l'histoire naturelle revient en arrière, par Patrice

Rétropédalage politique. Il semblerait que, conformément au cycle immuable de l'Histoire, nous retournions aux origines de notre histoire politique. On peut expliquer ainsi la montée du populisme et l'abandon progressif de la démocratie pure et dure et idéalisée. C'est de la Grèce antique que l'on tient notre schéma politique, c'est vers lui que l'on retourne avec les nécessaires étapes dans la démagogie et le populisme. Partant d'une démocratie qui se meurt, après s'être habillée de Lumières protectrices et bienveillantes, la prochaine étape, dans l'ordre logique inverse du parcours, nous ramène donc à la démagogie dont on nous abreuve depuis tout le XX e siècle, pour rejoindre le socle original qu’était celui du populisme initial. Ce même populisme dirigé par une oligarchie tout aussi méprisante que celle que l'on connaît aujourd'hui au nom d'une démocratie bafouée et salie . Quoiqu'on nous dise et veuille nous f

Quand la télévision sert le spectaculaire-marchand de la gauche morale

Pourquoi en rire ? C’est dingue, les émissions de divertissement à la télé se transforment en mielleux débats politiques. L’autre soir, par curiosité, j’ai regardé Mme Taubira face à deux putatifs contradicteurs de profession. C’était l’annonce. En fait, j’ai assisté à une succession de mots creux, de grandes sentences, de grandes professions de foi et principes à peu de frais. On est ému quand il faut, on rit quand l’animateur rit, on applaudit à tout rompre. C’est le triomphe de la pitrerie mercantile servie un samedi soir, avec deux marchands de sommeil très représentatifs de ce que la presse visible est : une boîte d’échangisme avec les grands de ce monde, politiques, chanteurs, écrivains, rockers, artistes, comédiens et gens «  qui font le buzz  » instantané. La télévision mélange tout, ça ne date pas d’hier. Divertissements, politique, débats, prestidigitation sur tous les angles, charité… L’argent coule. C’est l’essentiel. Produire une émission coûte, elle doit donc

Précarité de la "gauche de la gauche"

Obiter dictum. L’extravagance de la situation de la gauche non-gouvernementale tient dans ses promesses de libéralités à l’emporte-pièce. Ses paroliers ont, la plupart du temps, les chants de gentillesse venus du fond des tripes. Ragoûtant. Certains fondent une pensée sur un travail intellectuel réel. Ils sont rares. A écouter ou regarder rarement des images de leurs manifestations, on conçoit toute la stérilité d’une vie : avoir raison contre tout le monde, sur des slogans communs binaires, doit porter son miel dans la vie. A Lille, le PCF a édité et procédé à l’affichage de lieux communs sur le patron d’Auchan, présentant le «  méchant  » PDG qui «  fait des profits  » sur «  le dos  » des «  gentils salariés qui veulent des sous  ». Je caricature à peine, mais il devient évident que la faiblesse rhétorique des organisations proto-gouvernementales les sert plus qu’on ne le croit en apparence : ils justifient une existence régulière de l’ancrage de ce à quoi ils sont supp

L'islamo-fascisme est une réalité. Et après ?

Nemo damnatus nisi audtidus (*).   La religion du verbe inactif. Comment faire, comment vous dire que nous avons apprécié la formule désignant l’ennemi du jour : «  l’islamo-fascisme  », dans la bouche de notre premier ministre Manuel Valls. Courage, prescience, doigt tendu sur la réalité… voilà ce que nous a nous gratifié un homme dont la fonction empêche, généralement, la sincérité de pensée. Car il s’agit bien d’un fascisme religieux ( un de plus ! ) qui prend les rênes de la tuerie comme un plan commercial en plusieurs parties, un fascisme islamiste qui préside à la conduite démonstrative de la régression internationale dans cet encours de quatrième repartage du monde en puissances rivales – il n’est pas le seul mouvement -, en Etats défilochés et entités nouvelles qui servent le grégarisme et la refonte de tous les féodalismes économico-politiques ( multinationales, groupements religieux sectaires bâtis comme des entreprises à l’enseigne des Templiers, lobbies struc

Les "frondeurs" du PS : les rois des cons à L'Assemblée nationale des intérêts privés, par Patrice

Spectacle permanent. N'en déplaise à certains, qui sont d'ailleurs toujours les mêmes et qui prêchent d'abord pour leur seule chapelle, Valls a sorti la boîte à gifles. Utiliser l’article 49 alinéa 3 de la Constitution(*) après avoir averti que c'était faute d'avoir clairement une majorité de gouvernement, c'est d'une vraie torgnole dont il s'agit. Aux grands maux, les grands remèdes. Sous-entendu : « Vous faites les malins alors que vous êtes en déshérence totale, ce sera gifle pour tout le monde ! » Fort bien joué, fusse par défaut et malgré la menace. Il aurait pu et, s'il avait été seul on ne doute pas qu'il l'aurait fait, mais il œuvrait pour le pays et pas à son propre compte, faire la preuve qu'il “ en avait “ et aller jusqu'à provoquer le PS dans ses inconséquences. Il est trop républicain et imbu de sa mission pour jouer au poker menteur avec l'avenir de la France. C'est donc d'un magistral et t

Nos minables dirigeants à la vue basse sur l'événement, par Patrice

Au pied, citoyens ! La guerre, puisque guerre il y a et que cela est admis et reconnu concernant l'Europe, est de tranchée face à un ennemi agressif et conquérant. Comme lors de la Première Guerre mondiale, elle est aussi celle d'un genre nouveau de poilus ( comme nous avions eu les Grognards) qui attendent impavidement l'arrivée de l'ennemi en se livrant à des incantations ou des mantras tantriques. Nous en arriverons peut-être à exhiber des gris-gris et autres talismans que l'on souhaite coercitifs face à des actions imprévisibles et pour lesquelles la parade ne figure pas encore à notre catalogue d'accessoires " modernes ". En attendant, on est prié de s'abstenir de tout jugement ou appréciation personnelle et de s'en référer aux diktats autorisés et de s'y plier. Place donc à " ceux qui savent ". C'est ainsi que lesdits possesseurs du savoir s'exhibent, se poussent du col et du coude pour f

S'abaisser à pleurer pour des drames, par Patrice

La doxa incantatoire . L'attitude des responsables, qu'ils soient politiques, sociaux ou professionnels relève désormais d'un évangile qui se veut une réponse absolue, une parade à toute situation. Que n'entend-on pas, depuis le 11 janvier, qui ne mériterait que la plus grande attention car émanant de sommités représentatives. Il faut, désormais en tout, ânonner des psaumes purificateurs devenus incontournables tant on manque d'autres alternatives matérielles, concrètes, crédibles. Le refuge se trouve dans la religiosité incantatoire considérée comme sacrée et nouvellement introduite au cheptel des dévotions . Par défaut d'alternatives efficaces et concrètes, le refuge consécutif à la gravité du moment, et que l'on érige comme tel, implique des onctions, des falbalas, des simagrées et des quasi démonstrations d'affection publique partagées et obligées pour être audible et représentative à défaut d'être efficaces. Désormai