amitiés épistolaires sur la guerre à venir ( extraits)

16 septembre 2012 - locuteur A.

Me voici dans un train bondé avec ma fille.
Beaucoup de parigots ayant randonné.
Des parigots de retour de leurs résidences secondaires.
 Ca sent la thune à plein nez. Voire le titre nobiliaire en plus.
Quoi que les gens rusent beaucoup sur leur apparence.
Ca compte pour la piétaille bourgeoise.

J'ai en effet entendu parler d'une grosse manifestation en Espagne.
Quant aux Grecs, on attend d'eux une démonstration de force.
Pas mal de Francais augurent d'une période ultra dure, violente.
Je pense qu'on y vient tout doucement.
Pour alimenter gentiment tout cela, pour espérer organiser, il faudrait des groupes solides et non bureaucratiques.

Pour ce faire, je ne vois que la rédaction de courts textes incisifs.
Comme tu le dis, le feu couve sous la braise.

Hormis notre gouvernement qui ne bougera pas d'un iota sa ligne, ce qui intensifiera la colère à coup sûr, il est vraisemblable que des cocos, des syndiqués déliés de la bureaucratie pourraient sortir du bois. En période de conscience de classe, il faut courage et détermination. Rupture aussi avec le douillet nid militant.

J'imagine qu'il y en aura.

Mine de rien, Mélenchon, tout caricatural qu'il est, dit des choses qui font tilt dans le billard électrique politique. Encore ne faut-il pas que cet idiot de Pierre Laurent du PC ne fasse pas des ronds dans l'eau des roses. Bah ! comme tout technocrate avili et rémunéré par le PCF, ce Pierre Laurent végète, rapace, sur la bête. Encore un nouveau sénateur magouilleur dans son coin.

La crise est congénitale à la démocratie de façade et au progressisme depuis le XVIIIe s. Partie intégrante de nos régimes sucrés, il nous revient d'inverser les choses pour transformer la crise actuelle comme mêche d'une reprise d'initiative des peuples.

Quand le chômage de masse devient ce qu'il est, il est sûr que les dirigeants syndicaux seront obligés de laisser la parole et l'action s'ouvrir. Les gars comme Denis ont une responsabilite historique, en tant que dirigeant syndical. Et ce gars-là est un vrai militant. Un de ceux qui provoquent l'espérance....

Vue, vue sur Pravda, groupe rock

16 septembre 2012 - locuteur B.

Je suis surtout "dopé" par la lecture de mon 2è livre de Kropotkine... Les propos et la description des situations sont tellement identiques à notre époque qu'on a l'impression d'une écriture actuelle.
Sans la profondeur et le recul de l'analyse, on est dans le factuel, l'immédiat, le palpable et ça a été écrit au 19è siècle ... Je rêve !

C'est aujourd'hui qu'il faut faire relire ça au peuple !

Tout le reste n'est que décor, tout ce qu'on a vécu depuis n'est qu'habillage d'une réalité inaltérable. Malheureusement aussi d'une actualité contemporaine. A se demander ce qu'on a fait depuis 1871...

Les guerres prévues comme inévitables, on les a eues !
La misère généralisée, on est dedans !
L'histoire ne se répète pas mais elle repasse les plats !

Oui, les tenants de la "bonne" parole politique ou/et syndicale doivent être proscrits, aujourd'hui comme hier. Des faiseurs, largués et bien contents de l'être. Pas de responsabilité, courage fuyons.
Ce n'est même pas une question de courage, c'est juste une posture à laquelle ils tiennent.

Sûr qu'ils veulent bien laisser leur place... trop chaude ! Le décalage est devenu trop grand, l'écart des syndicalistes nantis qui ont du travail face à ceux qui n'en auront plus jamais.
Quel poids pèse un représentant politique de gôche ou un syndicaliste face à l'actualité sociale ?
Ils passent pour ce qu'ils sont : des pantins manipulés par la bourgeoisie ! Tout tenant des institutions légales est par là même un escroc !

On lui fait (les bourgeois) l'aumône de son existence. On se moque des représentants du peuple depuis toujours puisque leur "place" leur a été accordée par compassion, sachant qu'on pourra les manipuler ou bloquer leurs velléités à exister.

Ce n'est pas de l'anarchisme que de le reconnaître, c'est le bon sens plein et entier, l'évidence !
Il faut croire que l'homme a besoin de se sentir/savoir utile pour exister.
Qu'on lui donne un os et il bande !
Pauvre innocent !

Le peuple a même eu droit à des "grands frères" soviétiques, bolchéviques, qui lui ont mis profond (Lénine, Trotsky et cie) alors qu'avec les soviets il commençait à y croire !
On lui a dit "Pas de ça, camarade, c'est nous qui décidons, sinon, c'est 12 balles  dans la peau !"
Aujourd'hui, les mêmes (réincarnés ?) croient exister et veulent encore nous y faire croire !
Papa Hollande recevant les Français à l'Elysée... Elle est pas belle la démocratie ?
Et je cours après les carottes, suivez-moi camarades !
Mon cul, oui ! Cours camarade !
Affaire à suivre...

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