Quand le jazz est là... politique s'en va, par Patrice C.


Musiques de temps politique

J'ai beau rebattre tous les sites d'information, je ne trouve rien à me mettre sous la dent qui puisse m'inspirer. C'est d'une tristesse… vous avez remarqué, vous aussi ? Mis à part l'affaire (il faut toujours une "affaire" pour "faire" de la presse) du Rwanda, pas grand chose, vraiment.

Il n'y a d'ailleurs que Médiapart pour nous parler d'un bouquin qui a l'air tout ce qu'il y a d'intéressant sur le sujet du Rwanda et de son génocide : Racisme et génocide – L’idéologie hamitique, de Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, historiens de leur état. Vu comme ça, "l'affaire" devient intéressante. Je crois même que je vais différer d'autres lectures pour ça.

Une fois calé cet objectif, qui doit me remplir un séjour au grand air, je me retourne sur mon quotidien studieux et non moins contemplatif pour constater la vacuité du moment… Les copains vont bien quoiqu'un peu désabusés, on mange encore correctement, la musique est toujours là derrière (tiens, Arnett Cobb !). Ça pourrait être pire, mais ça, c'était avant (sic). Finalement, les grandes questions sont en attente et la satisfaction de les voir comprises est toujours indemne. Ouf ! J'ai encore de beaux jours devant moi. Manquerait plus que j'aie tout épongé… l'angoisse métaphysique totale ! Ça ne risque pas d'arriver. Comme je l'ai déjà dit : je partirai en surcharge de bagages. (Il le fait exprès Coltrane avec Some other blues ?) A tirer à la ligne, au moins je vous informe question musique…

Bon, revenons au quotidien. Alors, ce Valls, il va s'en sortir ? Partagé qu'il est entre ses hommes de mains et ceux de Hollande. Ce n'est plus « Duel à OK Corral », c'est « Duel dans un tunnel ». L'"autre" qui s'en va quelques minutes avant qu'on annonce la composition du gouvernement qui va avoir la charge d'appliquer sa politique… "Salut les gars, je vous laisse la maison, j'ai autre chose à faire !" S'il était parti à scooter avec un casque, on aurait compris, mais là… (pendant ce temps-là, je m'infuse Steve Grossman : Chi-chi, au moins j'enchaîne). Donc, il se carapate en loucedé et on nous sert la composition de l'équipe première. Pour les remplaçants, il faudra attendre encore un peu. Des malins qui ont tout compris au foot et qui, de la politique, finalement se foutent, diraient : "On la joue 4-4-2". Moi, je n'y comprends rien au foot, alors… (l'a pas été long Grossman puisque j'enquille sur Silverado de Bob Berg, vous saurez tout). Tout ça pour dire que l'autorité de l'Etat, sa souveraineté, etc., c'est comme si on parlait de son pucelage ! Même plus le souvenir ! Peut-être sur un capot de bagnole ou sur le carrelage de la cuisine ? Bref, on en revient au capitaine avec cartes mais sans cap. Il y en a pour dire que ça ne peut pas durer comme ça, que le spectacle a assez duré, d'autres qu'on va se manger des pains gros comme ça ! Penses-tu ! Ça peut durer encore un moment… Là-dessus, il y a consensus puisqu'il n'y en a pas un pour racheter l'autre et que ça fait déjà un bail que ça dure, alors… (Vous prendrez bien un peu de Ray Charles : I can't stop lovin' you) Finalement, je vais retourner m'intéresser au Rwanda et vous planter là. Un peu de géopolitique et d'anthropologie politique, au moins ça nourrit son homme et c'est pas perdu. (J'ai dû y mettre du temps car voilà Don Lanphere et Laura).

Vous pouvez reprendre une activité normale.

Patrice C.

 

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