Fin de campagne, ou l'ubérisation de la politique, par Patrice


En pleine gueule.

Je crois que si cela continue, je vais mourir d'apoplexie. Mort (déjà) je suis. De rire bien évidemment.

Je m'attendais à une chute vertigineuse en vrille du monde politique, mais là, je n'en peux plus.

Je ne regretterai, rien que pour cela, d'avoir vécu jusqu'aujourd'hui.

La droite, la gauche, les extrêmes (si, si, ça existe !) tous rivés à leurs stats et sondages à défaut d'avoir du palpable à se mettre sous la dent.

Le défilé des voyous devant les caméras de télé, d'un côté comme de l'autre. "Françaises, Français, vous avez compris." Ouf, on a eu peur. Ca y est, ils ont compris, enfin. Tous les pseudos représentants, qui en tant que tels ne représentent qu'eux-mêmes, dépassés sur leur gauche par une génération d'électeurs qui a décidé de se prendre en main et de dire "Stop" ! Effectivement, quand c'est trop, c'est trop.

Les uns adorateurs de Trump à défaut d'avoir le sien propre, les autres d'un ersatz de gauchiste présentable façon papa-maman.

C'est la fin d'une époque. Evidemment. Il n'y a que les carriéristes pour le nier. Ca déboule et vite à droite et à gauche de ce que l'on connaît depuis trop longtemps. Place au radicalisme. Le ménage va être fait façon "fissa". Du balai de tout et de toutes et tous.

Ce pays si moderne qu'il se croyait est comme ces entreprises qui ne se remettent pas en question et qui périssent. Les chapelles ancestrales estomaquées qu'elles sont de ne pas avoir vu venir le coup de torchon définitif, le coup de balai curatif. Demain, on rase gratis, c'est bien connu, mais selon une coupe moderne que ne connaissent que ceux qui s'y intéressent, qui suivent. Dehors les "has been" ! Au bas du perchoir les cormorans et pélicans prédicateurs. Place à l'aventure, à l'ubérisation de la politique. Désormais, on va vivre comme l'ont décidé les start-up et les modistes. Tourne le vent et les courants. On improvise. Les quadra des années 2000 ne sont plus ceux des années 70-80, déjà oubliés. Après la maison bleue sur la colline, c'est l'open space vierge à conquérir.

Ils ne l'ont pas compris ? Alors, c'est fini pour eux. Que les derniers des leurs disparaissent. Place nette, vierge et hue !

On a encore quatre-vingts jours pour s'étonner et voir disparaître une génération d'autant plus calamiteuse et pitoyable qu'elle s'accroche à son bol de soupe.

Patrice C.






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