L'islam en tant que machine de guerre contre le Droit du travail-1ère partie, par LSR
L’islam se joue de la norme républicaine.
Examen dans l’entreprise.
-première partie.
Dans une société française délitée, voire abaissée par l'extension
de tous les droits subjectifs privatisant sa sphère publique, et l’un de ses plus éminents corollaires
l’excitation de tous les particularismes, chacun entend désormais manifester
avec outrance ses orientations religieuses partout et tout le temps. Les
principes républicains deviennent-ils de vieilles lunes ?
La laïcité semble perdue, évanescente au gré des plans de communication
des oligarques, ceci dans les savanes des différentes normes contradictoires
entre elles nourries par l’inconséquence de tous les pouvoirs politiques qui ne
savent plus définir, ordonner et gouverner en vertu d’une ligne générale –a minima ensembliste-identitaire-
pour l’existence du bien commun et
de l’intérêt général d’un peuple et d’une
nation.
Manifester en France ses convictions religieuses relève de plus en plus
d’un manège prosélyte de domination dans l’espace public, d’un droit de
conquête arraché contre l'intérêt général que l’Etat laisse passer par laxisme.
Ce manège irrédentiste a été théorisé et est soumis aux impératifs
activistes de militants qu’on laisse prospérer à loisir de la décomposition de
la loi qui est censée être générale,
abstraite et permanente, adoptée formellement par le Parlement selon la
procédure législative et dans le domaine de compétence établis par l’article 34
de la Constitution du 4 octobre 1958.
Au risque de vous paraître hautain, la loi revêt une définition
matérielle. Elle exprime la volonté générale et pose en conséquence une valeur
normative au droit positif, tant d’un côté impératif (la loi impérative ne peut être éludée par celui sur laquelle
elle s’applique), tant d’un côté interprétatif (la loi dite interprétative ou supplétive s’impose à un sujet de droit qu’à défaut de manifestation de volonté
contraire de sa part).
En son premier article, alinéa 1, la Constitution de notre cher pays définit
ce que nous sommes censés accepter, une
République régie par la loi, la laïcité et la démocratie sociale :
« La France est une République
indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la
loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.
Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».
Très clairement, les politiques aux ordres des institutions confessionnelles qui s’emparent du droit en
laissant prospérer les religieux dans la société nient l’alinéa 2 du même article
de la Constitution : « La loi
favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et
fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales ».
En effet, accepter les voiles divers et signes confessionnels ostentatoires (hidjab, niqab, cakab et autres) par souci de distinction des
femmes, accepter leur soumission à l’époux, aux frères, aux pères, au sein des
familles et au sein des lieux de culte en leur refusant un droit à
l’indifférenciation dans la sphère publique à cause du laxisme de notre République,
met très gravement en danger la vie collective du pays lui-même.
Pensez-vous que les adeptes de la religion musulmane, dans son
écrasante majorité en France, veuillent favoriser « l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et
fonctions électives », c’est-à-dire promouvoir l’égalité
politique ?
Qui plus est, pensez-vous sincèrement que l’islam entende souscrire un
droit positif encourageant, favorisant et respectant en tous lieux, en tout
temps l'égal accès des femmes et des hommes « aux responsabilités professionnelles et sociales » dans les
entreprises, les associations, la vie civile plus généralement ?
Vous connaissez la réponse première : l’islam, en toutes ses tendances, molles, moyennes ou dures, suscite
une relégation systématique des filles et femmes.
Pour qui connaît, encore plus, un peu le syndicalisme des salariés, pour
qui a observé une section syndicale de n’importe laquelle des confédérations
prise en main par des confessionnels constate que les réunions distinguent hommes
et femmes, que les institutions représentatives du personnel réservent des mandats
aux seuls hommes, ou relèguent les adhérentes à un rôle de supplétives de ces
messieurs les barbus avoués ou rentrés.
Constitutionnellement, qu’est-ce que la laïcité
au regard de l’article 1 précité ?
La laïcité est un principe
d’organisation et de fonctionnement des services de l’Etat et de toutes les
personnes de droit public qui acquiesce au nom de la démocratie libérale au
fait que l’Etat est non confessionnel, par opposition à l’Etat musulman ou
encore, par exemple, aux cités anciennes.
Par conséquent, l’Etat ne doit privilégier ou défavoriser aucun culte
sur l’autre, ni dans la propagation de ses croyances, ni dans ses règles de vie
en société, tout spécialement dans le cadre de l’enseignement scolaire et
secondaire, sauf dans les départements d’Alsace-Lorraine (une mine servant ses adversaires poilus de nos jours).
La loi républicaine est censément contraire à la charia qui marie prescriptions
spirituelles et politiques. La charia n'est pas la réalisation des modalités existentielles voulue par dieu ou tel prophète, mais une oeuvre fondée sur la conquête, la prospérité de l'islam et son hégémonie. Elle nourrit la soumission des corps, de tous les corps : les corps des femmes sont réifiés aux besoins de la lutte, les corps politiques et sociaux où les conquérants établissent leurs bases en Europe continentale.
Quelle place l’Etat français tient-il si, dans des écoles sous contrat avec lui,
filles et garçons sont séparés dans les salles d’enseignement, au sport,
etc. ?
Quelle place l’Etat tient-il si, dans des entreprises, des
associations, des clubs de sport, etc., des
règles de vie en société laïques sont contournées sciemment, biaisées par
idéologie concrétisée ?
Le Serpent rouge
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