Les éditocrates sont à terre, par Patrice
La
démocratie à terre.
Ca y est, on enterre la démocratie,
la vraie, pas celle de carton-pâte que l'on avait jusqu'à maintenant. Place au
populisme, à la démagogie au nouvel avenir politique.
Le nouveau courant a conquis ses
"lettres de noblesse" aux
USA. Plus de honte, plus de gêne aucune. Le citoyen va pouvoir être lui-même :
dominateur, fier à bras. La société civile est enfin représentée... Tout est à
vendre.
Fini les "vieilleries" de papa. Plus de programme politique, plus
d'Histoire politique, plus de partis, plus de représentants. La démocratie
directe est en marche. Plus de progressistes vs conservateurs. On effacera aujourd'hui ce que l'on avait dit
hier, sans scrupule aucun. Plus de parole (ou
si peu), plus de projets, place à l'improvisation, au coup par coup ! Plus de mondialisation, que du bonheur...
Les bourgeois n'ont pas fait place
aux bobos, ils ont cédé devant la pression de la rue, du populaire lui-même
dépassé sur sa gauche.
Plus fort que prévu et surtout pas
conforme à ce qu'on attendait de lui, le populisme américain ne se présente pas
dans les normes établies et protégées par les ploutocrates, éditocrates qui
sont débordés dans leurs certitudes et leurs belles théories de salon.
Rien de ce qui arrive n'est conforme
à ce qu'on aurait tant aimé voir arriver : un statu quo aseptisé. Cela aurait été rassurant de pouvoir le cadrer,
de le définir sur des bases connues, qu'il soit des nôtres.
Pas de chance, ce modèle-là est
déviant. Il n'a rien à voir, pas de parenté avec ce que l'on connaît, malgré ce
que disent les tenants de la "science
médiatique".
Trump a à peu près autant à voir
avec Le Pen ou Mélenchon ou le NPA qu'avec Big
brother, au grand désespoir de ceux qui sont en charge de nous expliquer
(...). Débordés, dépassés qu'ils sont les beaux parleurs des écrans de télé.
Squeezés ! Pris à revers. Il va leur falloir s'adapter à la nouvelle
donne, et vite.
Qui inventera la nouvelle science
politique alors qu'elle est déjà en route ?
Patrice C.
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