George Michael est mort. Heureusement Johnny est vivant, par LSR


Je ne me remets pas de la mort de George Michael. Depuis la mort du grand Leonid Brejnev, nul décès n'avait autant affecté mon humeur. Même la disparition de Dalida m'a laissé de marbre, c'est dire...

J'ai appris cela hier car, jusqu'à maintenant, je ne m'intéressais guère aux choses de notre bas-monde. George Michael -un phare de la mélopée doucereuse à l'ouïe- restera à jamais une caresse à nos âmes. Je retiens ses hits "beat it" ou encore "saturday night fever"...

En réalité, on s'en carre de cet introverti. Mais à lire la bonne presse aux ordres du néant, tout prend toujours une importance considérable avec les "artistes", ces saints du divin marché.

Personnellement, je crains déjà la mort de Johnny... là, c'est sûr, ils nous feront des obsèques nationales d'au moins huit jours, avec drapeaux en berne, politiques et show-biz (pléonasme) allant se prosterner sur sa dépouille qui se conservera dans tout l'alcool imbibé d'une existence aussi chargée qu'un cerveau d’académicien... on interrogera de vieilles maîtresses et Jean-Pierre Raffarin sur ce que Johnny a apporté à la culture française. Laetitia sera la grande ordonnatrice tout de noir vêtue dans une émission hommage avec Drucker et Ruquier comme grands curés laïcs des pleurnicheries commandées pour les ménages franchouillards. De gros durs tatoués vaguement bikers pleureront au JT de Poujadas dans leurs jolis cuirs avec la tête à Jojo incrustée de pierrailles dans le dos. Les tatoueurs feront leur beurre... La France sera si émue que son cœur cessera de battre des jours durant. Comme durant l'Euro de la baballe, Martinez promettra à la radio de mettre en veilleuse les actions cégétistes durant cette trêve pour respecter le deuil de la nation.

Traumatisée sous la Cinquième République par la mort de Cloclo, le suicide de Bérégovoy et la loi Travail, le coup de grâce de notre chère patrie s'annonce pénible. Manquerait plus que les électeurs sombrent une fois de plus au printemps dans le vote socialo-communiste-verts pour assurer une loi Travail II.

En attendant ces jours sombres, je vous la souhaite bonne cette fin 0.16, au chaud, en famille (c'est sacré) et en songeant ce que vous pouvez apporter de bon à notre patrie (ibidem) dans le travail (idem).

J'ajouterais volontiers l'amour, car c'est important l'amour... l'amour, c'est tout quand on a rien dans les poches... et gnagnagna.



En vérité, en vérité,

Je vous le dis,

Frères et Soeurs en Christ,

2017 sera pire que les précédentes.






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