Le retour espéré. Sarko II
Au secours ! Il revient…
Qui veut revenir ? Ou plutôt
essayer…
La situation qu’il a laissée du
pays, sa « France forte »,
devenue la « France dérisoire »
de son successeur dans les désordres entamés dès Chirac, est donc un enjeu d’après-concerts
de Carlita ? Oui, lui, c’est lui. Nicolas Sarkozy fait entendre par ses
sbires qu’il reprendrait volontiers les rênes du parti Ump pour sauver la France…
surtout sauver son éventuel retour face à ses adversaires internes, ses
casseroles Karachi, Bettencourt, Tapie, Kadhafi, financement de sa campagne
2012, etc., etc.
De Gaulle soulignait depuis les années
Trente la bêtise et la chienlit des partis. Quatre-vingt ans plus tard, ses
affirmations sont toujours aussi profondément vraies. Ses faux rejetons n’ont
strictement rien compris. A tel point qu’ils s’engluent dans les appareils,
dans les petits calculs instrumentaux, les partages des postes d’élus, de
conseillers, de directeurs de cabinet, de contrats juteux avec les marchés de l’eau,
du bâtiment, de la télévision, de la com’ et j’en passe. Il y a même des postes
d’encadrement pour de fidèles militants dans des entreprises pour accélérer
marchés et enveloppes. Les partis politiques sont devenus au fil des dérives
institutionnelles des entreprises pas comme les autres : tout leur est
permis. Ou presque. Au nom de la défense d’un intérêt général de façade, le
bien public est dilapidé par tout « ça ».
L’ex veut revenir. Accueillons-le
comme il le mérite : par le rire puis les claques électorales !
LSR
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