Brexit or not Brexit, par Patrice
Brexit
de mes deux.
Z'ont du courage les Anglais. On le savait déjà, c'est leur égoïsme
naturel qui les pousse à prendre des risques.
Ils étaient déjà unijambistes, ne fonctionnant que sur une patte, celle
de la finance. Celle du social, ils s'en étaient amputés depuis longtemps, ne
voyant dans l'Europe qu'un avantage financier et économique, ceux d'être la
première place financière d'Europe et d'être atypiques sur les conditions
sociales et les avantages qu'ils tiraient de la politique commune.
Les voici donc cul-de-jatte ! Ils en sont tombés sur le cul ! Révolution de salon en Grande-Bretagne,
les riches déménagent. C'est Francfort qui va être élue place financière
européenne. Sûrement pas Paris ! Les Anglais peuvent encore nous être nuisibles
pour ça aussi...
Depuis qu'ils nous bassinent avec leur "de Gaulle's fan" nous prenant pour des impolis qui n'ont pas
rendus la monnaie de la pièce d'avoir hébergé LE résistant français. Il est
vrai qu'entre hypocrisie (so british)
et orgueil (de coq) mal placés (souvent), il y a encore un Chanel qu'ils s'octroient le droit de
considérer comme le leur.
Ce repli sur leurs valeurs propres, qu'ils considèrent comme
universelles, n'en fera pas des guerriers, tout juste des reclus. Pour le reste
de l'Europe, cette entité vide et creuse,
il restera la tambouille avec les nouveaux venus qui continueront à profiter à
sens unique de la manne offerte tout en allant picorer "ailleurs" au fil de leurs besoins
et de leurs intérêts.
On la savait belle
l'Europe... il ne lui reste plus que le ramage pour se faire voir. Encore lui manque-t-il
quelques plumes.
Patrice C.
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