Clap de fin, par Patrice C.


Clap de fin
Patrice C.

 

Tu rentres chez toi, tu allumes la télé te disant que tu vas prendre des nouvelles fraiches vu que le nouveau hit c’est bien sûr l’affaire Tapie, qui risque fort de se terminer en affaire Sarkozy (encore une !) et que là, c’est chaud, c’est bon… Manque de bol, tu tombes sur une affiche qu’aucun réalisateur, aucun auteur n’oserait montée : le Bouboule de l’Elysée et sa copine semi impotente venue de Berlin.

Non, tu ne rêves pas ! En gros plan, tu te manges ce duo douloureux à regarder. Donc, tu éteins la télé car tu te dis que le masochisme, ça va comme ça et puis il y a une heure pour tout et des endroits pour ça.

A défaut, tu t’enfonces dans ton fauteuil préféré (un fauteuil est toujours préféré) et tu te demandes pourquoi il faut subir sur grand écran un spectacle pareil ? La télé ou le cinéma, ce sont des gueules en gros plan. Pour cela, il y a une sélection, un casting. Tout le monde ne peut pas prétendre… Même les téléfilms français respectent ça, à défaut de talents de part et d’autre de la caméra. Mais, la télé, c’est pas que le cinéma. Reste quand même le problème de la gueule qu’on ose afficher et puis il y a la politique. Vous voyez où j’en viens… Sur affiche ou grand écran, il faut réussir à associer gueule et talent, normalement. Il y a des canons à respecter. Pour la politique, qu’a-t-on ? Des gueules ou des talents ? Confrontés que nous sommes à la réalité des choses, il faut bien admettre qu’on se demande où sont les uns et les autres.

Ne me faîtes pas dire qu’au cinéma il faut à la fois avoir impérativement la gueule et le talent, ce qui a contrario signifierai (à mots couverts, tu parles !) que pour la politique, on peut se passer de l’un des deux, voire des deux. Le bilan actif/passif est donc douloureux rien qu’à l’envisager. Alors penchons-nous sur la situation et faisons notre casting de ce qui nous est offert au quotidien sur notre télé. La politique occupe la plus grande place, donc casting ! Revue des troupes.

A gauche nous avons (pour ceux qu’on voit le plus) : Hollande, Désir, Moscovici, Hidalgo, Guedj, Le Foll, Hamon, Ayrault, Fabius, Montebourg, Valls…

A droite nous avons (pour ceux qu’on voit le plus) : Copé, Fillon, Wauquiez, Guaino, Hortefeux, Morano, Sarkozy, Mariton, Ciotti, Tabarot, Pécresse, Chatel, Debord, Kosciusko-Morizet, Riester, Borloo…

Maintenant le jeu consiste à savoir où se trouvent les talents et où se trouvent les gueules. Plus fort : où se trouvent les gueules qui ont du talent.

Clap final.

Patrice C.
 
 
 

 

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