La France est pauvre, par Patrice C.


La France est pauvre

Par Patrice C.

 

Ca y est ! la France est pauvre ! C’est à la fois officielle, car une récession n’est que le terme convenu dans les cénacles économico-politiques pour mieux faire passer la pilule et ne pas perdre la face, d’autre part les médias jouent au pompier pyromane avec force reportages sur la misère (aussi soudaine que générale) des Français qui, bizarrement aujourd’hui, sont obligés de se nourrir, s’habiller, se meubler à moindre coût dans des hangars dépôts de toutes sortes des choses nécessaires. A quand les hordes de Français hagards sur les routes de la consommation ? A quand la mendicité généralisée dans les rues ?

Et l'ex livre conférences tarifées à Las Vegas. Reviendra-t-il ?
La France en serait donc, si l’on en croit l’air faussement compatissant de Poujadas, au dernier dessous, réduite au même point que la Grèce et l’Espagne. Et tout cela du jour au lendemain. Hollande a donné le top départ, a fait LA révélation, il a officialisé la situation calamiteuse. Face à Barroso, il faisait piètre mine le Zorro du Mali… Nous voici donc au pied du mur : sus aux magasins Lidl et autres Leader Price pour les plus chanceux. Direction les poubelles de la consommation et les produits alimentaires périmés pour les autres.

Ah, vous ne le saviez pas ? Ben oui, ça nous tombe sur la tête d’un coup, sans crier gare. Il y a quelques jours on regardait la Grèce et l’Espagne avec compassion. Aujourd’hui ils se sentent moins seuls… A quand les hordes sauvages de la banlieue se déversant sur les villes sans autre prétexte que de se nourrir et de s’habiller ? La France passe d’un jour à l’autre d’un souci de météo à celui du deuil économique. L’absence de soleil fait se repeindre la France en noir. On ne mégote pas : on exagère, on extrémise, on se roule dans la suie car, on a accumulé du retard sur la situation. Il faut refaire son handicap de misère. « C’était donc ça ! Ce n’était pas la météo, c’était la misère omniprésente, latente, en embuscade… ». Cartésiens comme nous sommes, tout s’explique ! En même temps, ça rassure : on sait où l’on en est !

Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Patrice C.

 

 

Petite remarque sur Barroso, par O. :
Il fallait voir la bonne tête de notre Hollande national rabroué par l’Europe, ses petits yeux sévères devant l’attitude du maître d’école Barroso… Qu’on ne nous prétende plus, ici, en France, que nos élus d’où qu’ils tiennent leurs sièges, sont animés par un décisionnisme politique de la souveraineté. La souveraineté n’est plus. Elle est morte avec l’Acte unique de 1986, le Traité de Maastricht de 1992. Jusqu’à présent, le Conseil constitutionnel développait une jurisprudence prudente à l’égard du droit d’origine étrangère, selon une doctrine… de l’atermoiement. Uen décision d’avril dernier a entériné l’intégration totale du droit national dominé par le super Etat Europe. Nous en évoquerons les traits sous peu ici.

 

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