Métier : politique, par Patrice C.


Métier : politique,
Par Patrice C.

 

Il n'y a pas de sot métier… voire ! Il n'y a pas non plus que des professions.

Si l'on se réfère au Larousse, nous apprenons que métier : n. m. 1- Occupation manuelle ou mécanique qui permet de gagner sa vie. 2- Profession quelconque considérée relativement au genre de travail qu'elle exige. 3- Savoir-faire, habileté acquise dans l'exercice d'un métier.

Profession : n. f. 1- activité rémunératrice exercée habituellement par quelqu'un. 2- Corps constitué par tous ceux qui exercent le même métier.

D'où il ressort qu'il n'est pas question d'éthique ou de déontologie, mais juste d'habitude et de pratique. Les compétences étant des capacités acquises, on verra plus tard… On ne parle pas non plus de formation. En somme, il s'agit dans les deux cas de "job" selon la formule a
nglo-américaine. C'est-à-dire plus ou moins un passe-temps qui rapporte de quoi vivre en attendant mieux (job d’étudiant).

Concernant l’exercice professionnel, c’est-à-dire à plein temps, de la politique, il n’est pas donc pas nécessaire d’être méritant, tout juste d’être introduit. De l’entregent, de la gouaille, de la flagornerie et avant tout : faire illusion, et le tour est joué ! Ah, mais on ne me l’avait pas dit ! Vous étonnerez-vous, et pourtant il n’y a plus rien d’étonnant, ou si peu… Il s’agit de gérer, certes, mais surtout de gérer sa propre situation. Le seul boulot, c’est celui d’aller serrer des mains sur les marchés et de s’intéresser quelque peu à un sujet au choix. D’ailleurs, les affaires du pays peuvent être mises entre les mains d’un chirurgien esthétique, la preuve… On a connu un garagiste et d’autres encore qui aboutissaient là par hasard et à qui on attribuait une escouade de techniciens et roule ! Contrairement au chômeur qui est obligé — provisoirement, on lui souhaite — et de l’étudiant d’exercer pour un laps de temps donné en vue de subvenir à ses besoins un métier transitoire, a-t-on jamais vu un député, un sénateur exercer ce métier de façon provisoire ? Non, car dans ce cas-là, le provisoire dure, devient définitif. Lasse-t-il ? Devient-il caduque ? Peu importe, on le garde. « J’y suis, j’y reste ! »

Vous étonnez-vous encore ?
Patrice C.
 
 
 

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