Welcome, fais ta vie, mais laisse ça à la maison, par Patrice C.
Provocatrice
géographie
Moi, célinien (hors pamphlets) plus que convaincu,
avéré, revendiqué et totalement impénitent, je ne vais pas vous faire le coup
des Chinois à La Rochelle, eux qui ne hantent guère plus que l’avenue de
l’Opéra et les Galeries Farfouillette. Pourtant, je me sens cerné. Je sens
l’étau se resserrer, les mâchoires broyeuses se rapprocher. Les crocs
s’approchent de l’est et du sud de l’Europe, depuis le Pakistan et le Nigéria.
Je ne suis pas fan de
la lecture du Heidelberg Institute of
International Conflict Research (merci
à Marianne) qui annonce 400 conflits de par le monde dont 20 guerres, mais
bon dieu que c’est dur de trouver des explications objectives qui me confortent
dans ma paranoïa naissante.
Faites le tour du
globe, là, comme ça, au pif. Prenez vos repères et partez de l’orient, qui n’a
plus rien de féérique ni à voir avec les milles et une nuits de vos
rêves : Indonésie, Bangladesh, Inde, Pakistan, Afghanistan, Irak, Iran,
Syrie, revenez jusqu’au Bosphore et là, descendez cap plein sud : Turquie,
Syrie, Liban, Egypte, Soudan, Ethiopie, Somalie, Kenya, Centrafrique. Vous
tirez à l’Ouest : Nigéria, Niger, Ghana, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali,
Mauritanie. Maintenant, vous remontez : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et
vous traversez la Méditerranée direction nord bien sûr : Bosnie. Terminus
93 (Seine Saint-Denis). On a fait le
tour, mon tour. Vous en pensez quoi ? Ca fout pas les mouillettes ?
Vous ne comprenez pas ? Même pas peur ? Mon cul !
Comme ça, à vue de
nez, reste l’Amérique du Sud et du Nord et le Canada plus les Inuits.
Forcément, l’Atlantique… Encore que les « relations publiques » des Shebabs de Nairobi seraient de
Minneapolis ! Amerloques pur jus !
Je veux bien tout ce
qu’on veut, mais foutez moi la paix ! C’est pas avec les politiques-que-tic-que-toc
qu’on a en Europe, vu qu’elle existe que pour les banquiers, qu’on peut faire
face à la pression. Des années qu’« ils »
nous le disent : « On veut
votre peau ! », « Vous
serez nous ou vous disparaitrez ! » Moi, qu’en ai jamais voulu à
personne, qu’est-ce qu’« ils »
viennent me les briser sur mes vieux jours ? Nous, si mous, si quelconques,
si banals, tout juste gréco-latin. Venir nous les chatouiller avec des
considérations dont on rien à faire vu qu’on a enterré « tout ça » en 1572 (St. Barthélémy).
Tu viens, tu
t’installes : welcome !
Fais ta vie, on peut t’aider dont acte. Viens pas nous empoisonner l’existence avec
tes trucs perso, garde « ça »
à la maison !
Patrice C.
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