Les "politiques, on n'en veut plus". Pourquoi résonne cette antienne partout de nos jours, par Patrice


Rires de hyènes.




Place des Illusions perdues avant attentats.
Ce n’est pas un masque qui tombe, c’est un pan entier de la société qui s’effondre. Les Français se prononcent à des niveaux de désapprobation jamais encore révélés contre leurs représentants politiques.

Des 75%, 85% de rejet ! Du jamais vu et surtout qu’on n’osait même pas envisager. Il en faut pourtant encore quelques-uns pour tenir la boutique et c’est un vieux cheval de retour (de catastrophe) comme Juppé qui remporte le toss…

Certes, les sondages n’ont aucun fondement (surtout aux dires des concernés), mais ils sont pourtant le reflet d’une tendance. Posez la question autour de vous et vous verrez : on n’en veut plus !

La politique est devenue un métier, l’Assemblée nationale et le Sénat sont habités par des gens qui devraient vivre leur retraite chez eux. La flagornerie, le profit, l’entre gens sont les mots qui reviennent le plus quand il s’agit de qualifier nos représentants. Il y a loin de l’esprit à l’exécution du mandat.

Le mot qui revient le plus : « Tous pourris », certes excessif est pourtant le reflet des résultats concrets et satisfaisants toujours attendus et jamais arrivés.

La roue de la vie tourne plus vite que celle des prébendes toujours renouvelées aux mêmes cénacles hermétiques où l’on veille aux gains, aux avantages, aux profits, à l’apparence ronflante des avantages.

Les Français ne se supportent déjà que très difficilement, contrairement à ce que l’on a essayé de nous faire croire en cette triste année 2015.

Les rapports ne sont pas faits d’amour en déshérence mais de haines recuites. Solidaires sur la place de la République et entre chiens et loups dans le métro sous la place…

L’explication est peut-être chez les psys qui pourraient tenter d’expliquer pourquoi une société change et pourquoi elle se donne des victimes expiatoires désignées à la vindicte populaire plutôt que de se regarder dans un miroir. Peut-être aussi parce que les plus virulents sont aussi les plus opportunistes à l’affût de la belle affaire personnelle.

Toujours est-il que c’est d’un vaste ras-le-bol qu’il s’agit. Les politiques pâtissent parce qu’ils sont en première ligne, toujours à la recherche de la plus proche caméra de TV, d’une presse aphone qui a perdu son âme et dont plus personne ne veut même plus du corps.

On nous proposera bientôt une comparaison avec d’autres pays, d’autres sociétés pour nous rassurer que tout ça est normal, qu’on ne sait pas où l’on va et ce que l’on va devenir.

Depuis qu’on diffère l’échéance de savoir ce qui a le plus de valeur, d’importance entre la vie et sa valeur marchande au quotidien, c’est vers une perte de repères et de valeurs qu’on va. Quelque chose entre le monde animal et une abstraction éthérée. De là à vouloir tout mettre au rebut il n’y a qu’un pas qui vaut mieux, pensent certains profiteurs, que d’attendre encore. Autant se servir pendant qu’il en est encore temps semble être le motif animateur.

Profiter de ses semblables et se croire immortel, voilà le fil conducteur. C’est une savane sauvage qu’espèrent les ultimes profiteurs, les derniers charognards et, pour cela les politiques sont encore de trop dans le paysage. C’est le mercantilisme qui guette pour prendre la place du politique. L’exemple du profit sans scrupule a été donné. Il peut maintenant s’afficher sans fausse honte.

Patrice C.

 

 

 

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