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(1) Les vacances de Lady Long Solo et son goût pour les feux d'artifice

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Spectacle de rédemption dans le Cotentin pour Lady Long Solo. La journée était belle. Le soleil frappait cette plage du Cotentin où Lady Long Solo s’apprêtait à brasser en autant de longueurs à la fraîche que son pouvoir de résistance le lui permettrait. Sur les hauteurs, Jésus Bellegueule demeurait avachi dans le sable et encourageait la Lady d’un poing levé vers le ciel, une canette de bière calée entre les cuisses. Lady Long Solo a repris une course effrénée en sortant de l’eau à grandes foulées. Trempée, il est parfait pour elle de continuer un entraînement des plus particuliers : nager, courir et finir en roulé-boulé en feignant un tir en trois temps. * Jésus Bellegueule tient le pompon sur la terrasse du Bon coin , le seul bar du bled. Il vient de flasher sur deux minettes posées sur un petit scooter 80cc. De son œil torve à vos souhaits, elles sont taillées pour les débauches nocturnes à la boîte de nuit du coin. Sursaut et joie étranglée de la soirée d...

(2) Les vacances de Lady Long Solo

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{épisode 1} Le Bahia , imaginez la scène. C’est un minable dancing de province gâtée entre la côte et trois usines fermées depuis la fin des années 80, et destiné à étancher les ennuis et le livret A de toutes les beaufitudes cafardeuses des plus jeunes et des quarantenaires en mal de mecs après deux divorces, une «  relation compliquée avec un homme marié  » et un avortement en Espagne. Non ! pas croyable, elle avait plutôt bien réussie son droit à la fac de Rouen, Sandrine. Les petits derniers, tous de pères différents, cela va de soi dans la modernité, histoire d’en faire des boules de nerfs en barres de fer futurs, sont restés ce soir chez leur tendre Mémé. Une bien bonne dame d’accepter garder les chiards pendant que sa ratée de donzelle s’en va se faire happer à la va-vite à l’arrière des parkings en espérant monnayer sa bouche contre un CDD. Celui-là, un Breton bien sous tous rapports, possède une boîte qui fabrique des yourtes très in . Melaine, genre moc...

(3) Les vacances de Lady Lon Solo

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{épisode 2} Melaine, le pantalon déjà baissé aux genoux, patiente déjà dans sa rutilante berline. Sur fond de Sam Cook poussé en douce, la fille ne devrait pas tarder. Repérée d’instinct par des années de militance, Melaine l’a converti de passer vite fait des trépignements insignifiants de la piste vers le parking. Elle ferait l’affaire pour un job pour suivre des contrats et le calcul des TVA. Sandrine frappe à la vitre. Melaine lui fait un signe las de passer par la porte passager. Elle monte. Il lui propose un joint. - Non merci, trop gentil. -Une ligne, alors ? -Pourquoi pas ? -Après la chose ? -Ok. -Vas-y. L’odeur est forte. L’hygiène de Melaine, entre le sport sur piste, les douches en souffrance, la fumette et le gin, est loin d’être au top. Sandrine ferme les yeux. Elle voudrait se pincer les narines, mais l’asphyxie viendrait vite, se dit-elle. Mais elle n’eut pas le temps du dégoût. Explosion de la vitre de la bagnole. Une fine silhouette...

poaime des sons volages

Ordo ab Chao, Deus Meumque Jus cactus à mes rimes les bouts des veines vengeresses d’où la suie étale nos pétales paysan à ses labours pour le pain de misère DM

and The Sonics for a strange love

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Pour toi Sandrine, pour toi Julie, pour toi Hicham, pour toi Pascale, Sadia, Nadia et toutes les filles aux cuisses découvertes voici venu le printemps des bas-rouges prolétariens & Surtout pour toi mon Stéphane aux cheveux enfin courts, aux Doc rouges, au Bomber simili-R.A.S.H., au sourire d'ange de la nuit qui remue sur un siège de 2CV... et pour toi la fidèle Isabelle de Choisy, une fée toute rouge au-dessus d'un mari jaloux pour tes manifs de cocos & Pour toi aussi Thierry & tous les sanglants rebelles des Métiers & des Arts (même toi Miss S., cédétiste revêche)

Les reins des bêtes ou comment nos ascendants trahissent la France

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Les trafiquants d’âge ont les reins caressés par une Bavaroise. A H., tu me promets, tu ne te voueras jamais à d'autre culte que celui du livre. Nos grands-parents et nos parents sont des lâches. Ils n’ont jamais cessé de le devenir au fil de toutes leurs déconvenues. Déconvenues fort sages. A part la santé, car chacun le sait, «  quand on a la santé, gnagna-gna…  ». Soulagés de «  prendre  » leur retraite, comme qui dirait «  après moi le déluge  », nos aïeux n’ont rien empêché et ont adoré jouir sans entraves durant les Trente glorieuses. Ils ont fait des bébés pour projeter leurs inconséquences humaines, leurs instinctives paresses politiques sous les amours intermittents. Piteux, ils ont tout accentué de si lente déchéance des liens dissolus au travail, de toute la marchandisation de la politique au quotidien, des âmes et des corps, de l’ensemble de la spectacularisation de l’appauvrissement des idées dans toutes les strates de la société f...

laideur au monde qui glisse

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Supervision de ce qui deviendra laid, une foi diplômée, une fois mariée.